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 And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...

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MessageSujet: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyMer 5 Mar - 0:26

Turn a new page, tear the old one out, and I'll try to see things your way…

Une nouvelle journée à l’hôpital, riche en apprentissage si je ne suis pas assigné aux lavements afin de me punir pour mon air distrait ces derniers temps…
A peine arrivé à l’hôpital, je  me sentais déjà dans mon élément, déterminé à ne pas perdre ma concentration aujourd’hui. Tenue et blouse enfilées, barre de céréales mangée, repos obtenu, il était temps de démarrer la garde !
Je déambulai dans les couloirs de l’hôpital, disant bonjour à ceux que je reconnaissais mais aussi à ceux que je voyais pour la première fois. Je me sentais chez moi, mon vrai chez moi. J’ai toujours voulu être médecin, et mes parents partageaient mon désir. Cette qualité altruiste que j’avais était légendaire, certains me disaient qu’ils n’avaient jamais rien vu de tel, mais dans ma modestie exagérée, je déniais le compliment en rougissant. Aider les autres chez moi est un but existentiel qui n’allait jamais s’évanouir. Je l’avais acquis de chez mon aimante mère qui a su m’inculquer cette valeur très  pratique pour mon métier.

It's oh so quiet, it's oh so still, you're all alone and so peaceful until...

C’était assez calme aujourd’hui. Rien aux urgences et c’était le service auquel j’étais affecté. Non pas que je voudrais que des gens se blessent pour que je travaille, mais j’étais un peu en manque d’adrénaline. Je décidai donc d’aller me chercher quelque chose à manger dans mon casier.
Soudain, en passant près de la chambre d’un patient, je remarquai quelqu'un que je n’avais jamais vu auparavant. Je le savais avec certitude parce qu’il avait un physique exceptionnel. Assez grand, mince, coupe de cheveux assez spéciale. Mais ce qui me frappa le plus était la bienveillance qui se lisait dans son visage pendant qu’il parlait au patient, une aménité qui me rappela moi-même. La famille de la personne dans la chambre ? Non, je le sentais, c'était un docteur. Et en ce moment, tout ce que je voulais, c’était qu’il m’apprenne. Je voulais qu’il soit mon mentor. Je voulais qu’il m’enseigne. Il y avait beaucoup de médecins dans l’hôpital, mais aucun n’avait cette mansuétude tellement apparente …
J’attendis donc devant la porte qu’il finisse de s’adresser au patient pour le saluer …

In the end only kindness matters…

Il prenait son temps, mais cela ne me dérangeait pas du tout, au contraire. On pouvait voir à quel point il prenait soin du malade, et ça ne faisait qu’augmenter l’admiration que je vouais pour lui.  
Finalement, après un grand sourire, il quitta la pièce et je le rejoignis aussitôt.
« Bonjour, professeur, je m’appelle Toby Keller, je suis interne ici ! M’accepteriez-vous dans votre service aujourd’hui ? J’ai été affecté aux urgences, mais c’est très calme pour l’instant, donc j’aimerais bien profiter de votre immense savoir. »
Je redoutais le rejet mais étais excité à l’idée de passer une journée en compagnie de ce docteur hors pair. Parce qu’effectivement, j’avais beaucoup à apprendre de lui.


Dernière édition par Toby D. Keller le Mer 5 Mar - 22:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyMer 5 Mar - 22:10



And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...  
Voilà quelques jours que j'exerce enfin le métier de mes rêves. Je ne sais si c'est l'excitation du début ou le fait de faire ce que j'ai toujours rêver mais je me tuais au travail. Attention, pas littéralement, je vous rappelle que je suis déjà mort. Les patients ne cessaient jamais de défiler. Sur cinq jours j'avais peut-être pris cinquante minutes de pause tout au plus.  A l'instant venait d'entré un jeune homme d'une vingtaine d'année. C'était un grand costaud, mais pour le coup il n'avait pas l'aire dans son assiette. Je commençais par détendre l'atmosphère comme je sais si bien le faire avec une vannes qui je fois dire était assez pourris. Je crus qu'il allait rester là, stoïque, mais il finit par sourire timidement. Malheureusement je ne saurais jamais si c'était mon humour qui le faisait rire ou mon accoutrement. Il était le quatrième aujourd'hui à me faire ce petit rictus. Peut-être le noeud papillon ? Ou la chemise ? C'est vrai que ce n'était pas commun. Mon style était la seule manière que j'avais trouvé pour exprimer mon originalité et c'est vrai que ça change des blouses blanches. Je déteste les blouses blanches ! Elles ne servent à rien enfin si peut être... Mais seulement à une seule chose : se faire passer pour un médecin quand vous êtes un peu déranger comme moi. Il faut dire mes tous premiers patients dataient de la fois où j'avais assommer un chef de service. Revenons à mon patient. Il m'apprit ne pas avoir de maladie quelconques, il voulait juste qu'on le prépare psychologiquement à son opération du lendemain. Se croyait-il à l'étage des psychologues ? Je l'aidais au mieux et tentais de le rassurer. Après une demi heure d'entretien il semblait d'attaque, et près pour le lendemain. J'en fus content. Comme quoi pas besoin d'être psychologue ou psychiatre pour aider un patient !  Je le raccompagnait le jeune homme jusqu'à la porte. Un petit jeune en blouse blanche était posté devant ma porte. Je le regardais de la tête au pied me demandant ce qu'il faisait planter là. Peut-être qu'un service avait besoin de renfort ? Il finit par enfin desserrer les mâchoires :

-Bonjour, professeur, je m’appelle Toby Keller, je suis interne ici ! M’accepteriez-vous dans votre service aujourd’hui ? J’ai été affecté aux urgences, mais c’est très calme pour l’instant, donc j’aimerais bien profiter de votre immense savoir.

Un gloussement m'échappa. Professeur : Avais-je vraiment une tête de PROFESSEUR ? Professeur Xander Rosenbach bonjour ! C'était tout de même ridicule. Ce petit m'amusait. S'il restait avec moi, la journée risquait d'être bien drôle. Il me parlait comme si j'étais un génie de la médecine et ce n'est pas tous les jours que ça m'arrive. Je commençais à bien l'aimer celui là mais si je devais le garder ici pour la journée, Toby devait cesser avec ce "professeur" ridicule. Je lui tendis la main :

-Salut moi c'est Alexander, enfin Xander si tu préfères. Evite de m'appeler professeur ça fait vieux. Et puis, on a quoi ? Cinq ans d'écart maximum ! Bon dis moi : qu'est ce qui t'intéresse ? Je n'ai pas l'impression d'avoir d'autres patients, je peux m'occuper de toi..
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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyJeu 6 Mar - 14:01

It's not where you come from, it's where you belong, nothing I would trade, I wouldn't have it any other way…

A mes mots, mon aîné se mit à glousser comme si ce que je venais de dire était particulièrement drôle selon son point de vue. Je le trouvais encore plus sympathique, il avait l’air tellement humain, et cela me donnait encore plus envie de le côtoyer afin qu’il m’initie à sa façon de voir les choses.
L’explication ne tarda pas à venir en ces mots : -Salut moi c'est Alexander, enfin Xander si tu préfères. Evite de m'appeler professeur ça fait vieux. Et puis, on a quoi ? Cinq ans d'écart maximum ! Bon dis moi : qu'est ce qui t'intéresse ? Je n'ai pas l'impression d'avoir d'autres patients, je peux m'occuper de toi..
Cette remarque m’arracha un sourire que je ne pouvais pas cacher. Quel adorable personnage j’avais en face de moi. La philanthropie pour moi désormais avait un nom : Alexander.
Malgré tout, le doute s’insinua dans mon esprit pour quelques secondes: il n’y avait aucun Alexander dans la liste des praticiens de l’hôpital. Je le savais parce que je l’avais lue à maintes reprises. Qui était-il au juste ? Un nouveau docteur ? Enfin, peu importe, tant que j’apprenais à le connaître, lui et ses procédés, ça n’avait aucune importance.

When I look at you, I see forgiveness, I see the truth …

Pour être tout à fait honnête, je ne savais pas du tout comment exposer ma requête. J’avais peur qu’il pense qu’il ne pouvait pas m’apprendre une chose pareille alors que je sais que rien qu’en passant une journée avec lui, ma compréhension de la chose en ressortira augmentée. Alors j’optai pour un choix de sécurité : « Je ne vous ai jamais vu auparavant, et je voulais vous suivre aujourd’hui, afin d’avoir un aperçu de votre méthode et de vos connaissances, mais si cela vous dérange, je disparaîtrais aussitôt de votre vue, cela va de soi ! »
Il m’était vraiment essentiel qu’il me laisse le talonner. Parce que dans ce cas –là, au cas doute possible, je me coucherai en étant un bien meilleur être humain.
Guérir parfois, soulager souvent, consoler toujours … C’était selon ces valeurs que je voulais exercer mon métier, et rencontrer quelqu’un qui pouvait accomplir cela était une leçon de vie …

They tell me I'm too young to understand, they say I'm caught up in a dream …

Durant mes premières années d’études, j’ai été confronté à beaucoup de matérialistes, qui faisaient médecine pour le côté pécuniaire de la chose. Cela me dépassait toujours comment on pouvait négliger le côté spirituel.
Je me suis fait traiter de plusieurs noms dont « naïf idéaliste ». Mais je ne savais pas ce qui clochait avec ça. Après tout, nous vivons dans un monde plein d’injustices et qui suit un adage bien précis : « Le bonheur des uns fait le malheur des autres. » Alors quel mal y avait-il à être quelqu’un qui essaie de modifier cette vision ? Pourquoi le fait d’être seul contre tous avait-il cet aspect négatif, comme quoi c’est très idiot ? On a beau dire qu’il faut commencer par changer la personne qu’on regarde dans le miroir, ça ne suffira jamais.
Vous rencontrer, Alexander, pourrait peut être me faire changer d’avis encore une fois.
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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyJeu 6 Mar - 21:20



And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...  
Je donnais à Toby une petite vingtaine d'année. Il avait une gueule d'ange, de t'aille moyenne, les cheveux bonds un peu ébouriffés, ce petit avait tout pour plaire aux filles. Le physique, l'intelligence et une fois en fonction, la situation qui va avec. C'est vrai, il ne faut pas se mentir : les médecins ont des situations plus qu'avantageuses. En plus, par les temps qui courent, avec toutes ces "attaques d'animal", nous sommes débordés. Jamais, il ne manquera de rien. Je lui prédisais déjà un brillant avenir. "Sauf s'il se fait attaquer avant..." , me dis-je. Les vampires croqueuses d'hommes n'en ferait qu'une bouchée. Je baissais les yeux cherchant un bijou de verveine sur son poignet ou une bague protectrice : mais rien. Il était donc totalement sans protection. Au moins avec moi, il ne risquait pas grand chose, en cas d'une attaque (oui dans les hôpitaux ça existe les attaques) je pourrais faire diversion le temps que le suceur de sang ne comprenne qu'il ne tirerait rien de moi, étant déjà mort. Toby m'observait avec un intérêt qui me semblait immense. Je n'avais pas vraiment l'habitude. Certains jeunes ont besoin de modèle sur qui s'appuyer mais je n'en serait pas un bon et ce jeune homme avait l'aire de l'ignorer vu la façon dont il me regardait. Il paraissait fasciné. C'était certes flatteur mais un peu flippant. C'est vrai il ne faut pas oublié que je suis complètement instable. C'est la raison pour laquelle je ne suis thérapeute qu'à mes heures perdus. Il fut un temps où j'avais envisager là psychiatrie mais c'était il y a une éternité. Peut-être était-ce la raison pour laquelle j'avais tenu tant d'importance à rassurer mon dernier patient ? Toby m'indiqua ce qu'il voulait que je lui montre :

-Je ne vous ai jamais vu auparavant, et je voulais vous suivre aujourd’hui, afin d’avoir un aperçu de votre méthode et de vos connaissances, mais si cela vous dérange, je disparaîtrais aussitôt de votre vue, cela va de soi !

Vous ! Encore ce vous. Je prenais dix ans avec ce jeune. Au moins il est respectueux et c'est un bon point tout de même. Les jeunes aujourd'hui ont tellement de liberté avec les plus vieux que parfois ça en devient irritant. Personne ne se pointait dans la salle d'attente apparemment alors je lui fis signe de rentrer dans mon bureau.

-Je suis arrivé au début de la semaine donc je suis rassuré que tu ne me demandes pas une visite complète du lieu, j'en aurait été incapable. Pour ce qui est de mes méthodes si tu veux, j'aime énormément le contact avec les patients et les aider. Avant même de les soigner j'essaye de les comprendre et de les mettre à l'aise...

Ensuite, je pris l'exemple du jeune homme de tout à l'heure en lui expliquant son cas tout en ne révélant pas l'opération prévu. Secret médical oblige ! J'enchainais sur ma capacité d'adaptation aussi bien à la densité de travail que de certains patients plus ou moins difficiles. Pour finir je lui proposais :

-Tiens si tu veux, je te propose de faire un jeu de rôle pour que tu vois comment je procède : tu es mon patient, je t'écoute. Prend un cas, n'importe lequel. Un cancer, un problème psychologique, une opération, une grippe... Ce que tu veux.

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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyVen 7 Mar - 1:31

You'll be glad I'm me, and I'll be glad you're you, because that's just what folks who respect each other do…

Il me fit rentrer dans son bureau  qui était assez désordonné. Mais ne disait-on pas que ceux-là justement permettant de dégager une plus grande créativité ? Ce n’était pas moi qui aller contredire cela.
-Je suis arrivé au début de la semaine donc je suis rassuré que tu ne me demandes pas une visite complète du lieu, j'en aurait été incapable. Pour ce qui est de mes méthodes si tu veux, j'aime énormément le contact avec les patients et les aider. Avant même de les soigner j'essaye de les comprendre et de les mettre à l'aise...
Il ne croyait pas si bien dire. Après tout, c’était ce qui me captivait le plus à propos du jeune  généraliste. Il cita alors comme exemple son dernier patient, qui m’avait permis de découvrir cette rare qualité chez le thérapeute, et m’expliqua son cas sans pour autant révéler la nature de son problème, ce qui me suscita encore plus de respect envers lui.

-Tiens si tu veux, je te propose de faire un jeu de rôle pour que tu vois comment je procède : tu es mon patient, je t'écoute. Prend un cas, n'importe lequel. Un cancer, un problème psychologique, une opération, une grippe... Ce que tu veux.
Tiens, en voilà une méthode bien particulière pour m’éduquer. Franchement, je savais qu’avec Alexander, je n’étais pas au bout de mes surprises.

Oh come on sun, why must I bur, I’m just trying to learn …

L’empathie. Une chose qu’on ne peut pas vous enseigner, et pourtant vertu indispensable chez tout spécialiste de la santé. Durant mes études, je n’en ai entendu parler que très rarement mais je savais que je ne pourrais pas exercer sans recourir à cette caractéristique qui était innée chez moi. Mais où se trouvaient les limites de l’empathie ? Où commençait le danger de s’exposer à un attachement trop important au patient, violant d’autres codes d’éthique ? Je savais que je devais répondre à ces questions, et au lieu de découvrir l’explication sur le terrain, je préférais être prévenu par le maître en la chose qu’était sans aucun doute mon interlocuteur.
Jouant donc le jeu, je répondis : « Je suis une mère qui vient de perdre son enfant, et je suis effondrée. Je commence à vous blâmer de m’avoir pris mon bébé, je commence à vous insulter parce que vous m’aviez dit que vous aviez fait ça une centaine de fois, et je vous traite de tueur. Alors, Alexander, que ferais-tu ? »
Puisque le vouvoiement le dérangeait, il fallait bien que je l’écoute et que je me résigne à le tutoyer, bien que cela faisait bizarre. En outre, la situation que je lui ai décrite ne m’était pas étrangère. En effet, c’était du vécu et ça m’avait particulièrement touché, même quand mes supérieurs m’ont rassuré en me disant que j’avais tout fait correctement mais que les accidents arrivaient, tout simplement.
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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptySam 8 Mar - 17:20



And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...  
Je m'étais assis face à mon bureau tandis que Toby prenait le siège réservé aux patients. J'avais pensé à ce qu'il prenne un exemple comme un condamné à mort. J'aurai put étudié le volet psychologique ou un nouveau paraplégique pour le volet médical. Il est vrai que je m'attendais à tout sauf le rôle qu'il prit.

-Je suis une mère qui vient de perdre son enfant, et je suis effondrée. Je commence à vous blâmer de m’avoir pris mon bébé, je commence à vous insulter parce que vous m’aviez dit que vous aviez fait ça une centaine de fois, et je vous traite de tueur. Alors, Alexander, que ferais-tu ?


Il avait prit un rôle féminin et qui plus est celui d'une mère. J'avais envie de dire : excellent choix. J'imaginais la scène un instant :

Quelques minutes avant je venais de faire venir au monde un petit bout de chou avec l'aide des sages femmes. C'était un petit garçon. Il avait hurlé une seconde puis s'était tu. Je l'emmenais en salle de réanimation du service pédiatrique. Mes collègues et moi avions tout tenter. Tout ! Mais rien avait marché. Nous avions échoué. A cet instant je me rappelais la promesse que j'avais fait à la mère quelques minutes avant. Qu'est ce qui m'avait donc pris ? A présent je devais lui annoncer la nouvelle.

Je regardais Toby avec un sourire au bout des lèvres, l'air satisfait. Il avait su choisir un cas compliqué à gérer. Enfin, je pris la parole :

-Déjà je dirais que jamais je ne promettrais une chose pareil mais... Passons. Ce que je ferai ? D'abord je pense que je m'excuserai sincèrement et lui dirais que nous avons tout tenter en détaillant les méthodes utilisés même si elle ne les comprendrait certainement pas. Pour finir je lui proposerai de passer me voir régulièrement après cet incident pour ce défouler, m'accuser ou seulement discuter.

La médecine ne fait pas de miracle mais lorsqu'un nouveau né meurt dans vos bras et que la famille vous accuse, la meilleure solution est de reconnaître son erreur. Ceci entraine de mettre sa fierté de côté mais un médecin est avant tout une personne sur qui les patients ou les familles peuvent compter, alors le mieux est de leur monter notre soutien par une présence. Surtout ne jamais perdre pied et s'énerver contre eux. Dans le cas exposer par Toby, la mère est dévasté comme le serai n'importe quoi et ceci se traduit par un énervement mais elle ne pense rien de ce qu'elle dit au fond.


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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyDim 9 Mar - 1:36

These battle scars, don’t look like they’re fading, don’t look like they’re ever going away …

C’était une journée tranquille à l’hôpital, comme toutes au début.  J’étais affecté au service de gynécologie, ce qui m’enchanta grandement, étant le service où il y avait le moins de décès et le plus de joie à apporter aux familles des patientes.
J’avais à peine fini l’accouchement naturel d’une future maman, qu’on me bipait déjà pour un autre.
Arrivé sur place, je découvris une femme tremblotante, apeurée, qui se touchait le ventre comme si ce qu’il y avait à l’intérieur était en danger. Je lui souris et la rassurai : « Tout ira bien, votre bébé est en sécurité, je ferai en sorte que tout aille pour le mieux, j’ai déjà fait ça à maintes reprises. »
Je pris sa main et l’embrassai, ce qui me valut un regard très surpris.
« Vous ressemblez énormément à ma mère, pardonnez moi ce geste d’affection. »
Cela eut l’effet escompté, elle me gratifia d’un grand sourire même si elle était en plein labeur et que les contractions devaient lui faire un mal de chien.

I just got lost, every river that I tried to cross, every door I ever tried was locked …

J’avais perdu le bébé. Il y eut un imprévu, l’accouchement se passa très bien mais il y eut une hémorragie lors de la délivrance, ce qui fut fatal pour le nouveau-né. Lorsque je le perdis, là, dans mes bras, je ressentis une douleur atroce, indescriptible. Et lorsque vint le moment de l’annoncer aux parents, mon sang se glaça. Elle criait déjà : « Est-ce qu’il va bien ? Pourquoi personne ne me répond ? Où est mon bébé ? »
Je ne pouvais pas rentrer dans la pièce. Je flageolais, redoutant le moment, lorsque mon supérieur me dit qu’il était de mon devoir d’expliquer ce qui s’était mal passé, que même s’il le faisait pour moi aujourd’hui, je devrais le faire un jour ou l’autre, que perdre un patient, même un nourrisson, faisait partie du travail.
Je savais qu’il avait raison, bien entendu, mais la raison n’avait plus sa place en ce moment.
Je débarquai dans la chambre. Dès qu’elle me vit, la mère fit une crise de panique. Mon visage avait porté les mauvaises nouvelles, mon expression avait fait le travail pour moi.
« C’est vous ! Vous avez tué mon bébé ! Vous m’aviez assuré que tout irait bien et pourtant, il est … parti. »
Je ne pouvais pas supporter son regard où je pouvais voir quelle haine je lui inspirais … Je sortis aussitôt de la pièce, en sanglots et poursuivis ma journée sans faire grand-chose d’important.

Doctor doctor doctor make me well, I've not got long to go now I can tell...

-Déjà je dirais que jamais je ne promettrais une chose pareil mais... Passons. Ce que je ferai ? D'abord je pense que je m'excuserai sincèrement et lui dirais que nous avons tout tenter en détaillant les méthodes utilisés même si elle ne les comprendrait certainement pas. Pour finir je lui proposerai de passer me voir régulièrement après cet incident pour ce défouler, m'accuser ou seulement discuter.

C’était raisonnable, mais qu’en était-il du sentiment d’impuissance ressenti ? Ça  ne nous laissait pas le temps d’analyser ni de réfléchir. Il n’y avait que de la culpabilité, même si on n’était pas vraiment responsable.
J’ouvris la bouche pour poser une autre question, quand soudain, nos deux bipers sonnèrent en même temps.
Je fronçai les sourcils, et ouvris les oreilles. Il y avait beaucoup de bruit dans les couloirs. Quel genre d’urgence était-ce ?
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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyDim 9 Mar - 20:55



And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...  
Ce que je disais pouvais être compliqué à comprendre. Il est vrai que comme tout humain je m'en voudrait terriblement. Le fait d'être impuissant est une chose horrible, surtout quand vous avez la vie d'une personne entre les mains. Je pense que dans ces cas là le médecin doit être fort. Encore plus qu'à son habitude. Il doit savoir faire face à des familles, des proches dévastés et ne pas craquer devant eux ou même s'emporter à cause des reproches qu'on peut lui faire. C'est une qualité élémentaire et un médecin qui n'a pas le contrôle de soi dans ces moments à encore beaucoup de choses à apprendre. Les gens disent que les études de médecine sont difficiles mais il n'y a pas que ça. La vie tout court d'un médecin est compliqué : du début à la fin, car nous traversons tout dans ce métier. Tout. Alors que Toby se préparait à me questionner encore une fois. Mon biper sonna et la seconde suivante c'était celui de Toby.

- Le devoir nous appelle ! ,lançais-je

A peine disais-je cette phrase que j'avais bondis de mon siège et me trouvais devant la porte de mon cabinet. Je l'ouvrit et ce que je vis en aurait horrifié plus d'un. J'oubliais que nous étions à Mystic Falls. La routine... J'ouvris la porte. Un, deux, trois, quatre, cinq, dix, quinze, vingt. Une vingtaine de jeunes étaient alignés à quelques mètres dans le couloir et tous avaient une marque dans le cou. J'avançais le plus rapidement vers eux. Autour de nous, c'était la panique. Les infirmières appelaient à l'aide et attrapaient la première personne en blouse qu'elles voyaient passer. Je me pointai face à un grand gaillard. Le plus grand de tous. Ils ressemblaient à une équipe de foot. C'était sûrement le quaterback. Je lui donnais deux trois tapottes sur la joue. Il n'y eu aucune réaction. J'en profitait pour écarter ses paupières et voir s'il y avait une quelconques réaction. Enfin, je mis la main sur son torse, au niveau de son coeur, juste à gauche et je fis projeter en arrière. Le quaterback me regardait sans comprendre ce qui arrivait. Je lisais le désespoir dans ses yeux, comme dans ceux de tout ses petits copains qui venaient de "se réveiller". C'était la dernière chose qu'il me fallait pour savoir que j'avais à faire à toute une troupe de vampires en transition. La première chose à faire était de faire évacuer la salle puis l'étage. Ca serait un travail de folie. Je criais donc :

-Que tous le service de l'étage fasse évacuer les patients ! Laissez moi seul avec l'équipe de foot.


Alors que je tentai vainement de me relever quelqu'un me tendit sa main. Je la pris et me relevais. C'était Toby.


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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyLun 10 Mar - 19:55

And I would have stayed up with you all night, had I known how to save a life?

- Le devoir nous appelle !

Cela m’arracha un sourire. Quel personnage excentrique, cet Alexander, mais cette phrase lui allait tellement bien. Parce qu’il était vraiment un héros. La curiosité cependant l’emporta sur les pensées qui se bousculaient dans ma tête.  Dès qu’il ouvrit la porte, je le suivis. 20 blessés, tous de la même façon, une morsure au cou. Il y a quelques mois, j’aurais conclu au fait que c’était une bête, mais aucun doute n’était permis maintenant : blessures de vampires. Je suivis mon supérieur du regard, alors qu’il s’approchait de ce qui semblait être le capitaine de l’équipe. Il démarra une série de tests pour juger de l’état du jeune homme quand soudain, il se fit repousser violemment comme par une force surhumaine.
-Que tous le service de l'étage fasse évacuer les patients ! Laissez moi seul avec l'équipe de foot.
Enfin, je me rendis à l’évidence : nous n’étions pas face à des victimes de vampires, nous étions face à ces suceurs de sang eux-mêmes !

Oh let me help you, help to get it right, you know if we help each other ,we're bound to be alright…

Je m’approchai du docteur, l’aidant à se relever. Je ne voulais pas discuter ses ordres mais le laisser seul face à cette horde ne me disait rien. En plus, que croyait-il pouvoir faire face à eux ? Accordement aux regards ébahis des concernés, je jugeai qu’ils étaient en transition. Je n’avais absolument aucune envie d’être leur prochain repas, mais je ne pouvais pas abandonner mon professeur.
Et bien, le métier de médecin devenait dangereux de jour en jour, on dirait. Je regrettai le loup-garou que j’avais rencontré hier, et dont la musculature m’aurait bien aidé en ce moment afin de contenir ces, clairement, « chauve-souris » affamées.
Aiden … J’eus un sourire en l’évoquant, qui se dissipa quand je sentis la respiration de quelqu’un contre ma nuque.

They are hungry and need feeding, they've resigned themselves to fate, they are desperate men, death's written on their faces …

Je n’eus même pas le temps de pousser un cri d’horreur que je sentis déjà des dents pointues me débarrasser de mon sang. Je ressentis un profond sentiment d’impuissance, comme si ma vie m’échappait petit à petit. Soudain, cela s’arrêta brusquement et le vampire se mit à crier comme s’il se faisait brûler. Il recracha mon sang. Ah ben, ça alors, le goût de mon hémoglobine  était aussi mauvais que ça ? Je ne pus m’empêcher de me sentir vexé, quand même, même si je l’avais échappé belle.
Le garçon qui s’était jeté sur moi, après avoir arrêté d’hurler à la mort,  s’excusa : « Je suis désolé vieux, je ne sais pas ce qui m’arrive. Tu sentais tellement bon … »
Ah ouais ? Ben dommage que ma saveur ne soit pas à la hauteur de tes attentes !
Je lui assurai que c’était compréhensible  même si la situation m’échappait bel et bien. Je ne savais pas quoi faire, mais mon sang coulait, et ce n’était pas bon, donc en médecin que je suis, je me mis en quête d’une serviette que je mis contre ma blessure, quand soudain, je réalisai que tous les joueurs me regardaient, avec un regard avide comme s’ils se retenaient grandement de venir finir le travail de leur coéquipier …
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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyMar 11 Mar - 21:43



And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...  
Toby m'aida à me relever. Je le remerciait d'un signe de tête et passait à autre chose. Ce n'était qu'une petite chute, il en fallait plus pour venir à bout d'Alexander Rosenbach et encore plus une fois fantôme. Je fis évacuer les infirmière dans les couloirs et fermait les portes du hall. J'étais enfin seul avec toute la petite troupe. Je me retournait pour leur faire face et vis Toby entrain de se faire mordre. Non de dieu ! A peine eu-je le temps de sortir le pieu qui ne quittait plus ma poche que le nouveau né s'arrêta net. Toby avait l'aire surpris de ne pas s'être fait vidé entièrement. Il ne prenait pas de verveine ou du moins il l'ignorait. Je lui lançait un regard furibond. Toby devenait un handicap et en plus il risquait sa vie contrairement à moi. Je devrait le protéger ! Maintenant la question était : avions nous un vrai vampire sur les bras ? J'ignorai si après avoir gouté au sang plein de verveine, la transformation était achevé. J'attrapai Toby par le bras et l'emmenait dans un coin. Je m'énervai à mi-voix :

-Qu'est ce que tu fais encore là ? Pourquoi t'es pas dehors avec les autres ?

Je le dévisageait. Il était vraiment idiot. Ca ne venait peut-être pas d'un mauvais sentiment mais il ne savait rien de tout ça. Il ignorait que moi même je n'étais plus normal. Il ignorait que le moindre geste anodin pourrait lui être fatal entre ces quatre murs. De plus, il était influença.... Mes yeux furent attiré par un bracelet qui se trouvait à son bracelet gauche. Verveine. Intrigant...

-Où as-tu eu ça ? Au moins tu ne seras pas hypnotisé. Bon, cette équipe de foot est en pleine transition. Ils ont soif. Un vampire les a tué mais avant ça leur avait fait boire son sang. Tu comprends maintenant pourquoi t'aurais du fuir ?! ,lui dis-je toujours aussi bas

Une force m'attira vers le bas et je me retrouvais au sol. Le jeune qui avait tenter de se nourrir de Toby venait de me projeter au sol. Ses veines se mirent à ressortir en dessous de ses yeux. Il s'approchait à pas lents de Toby. Me relevant aussi rapidement que possible je m'emparai de mon pieu et le plantait juste à côté du coeur. Du sang jaillit. Je ne sais pas ce qui me prit mais j'en mis sur mon doigt et le tendis à Toby :

-Tiens, bois, tu vas guérir mais essaye de ne pas te faire tuer...




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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyMer 12 Mar - 1:01

Tell me why all the best laid plans fall apart in your hands, and my good intentions never end, the way I meant…

Je me fis réprimander par Alex qui jugea ma décision de rester avec lui comme étant particulièrement stupide. Enfin ces mots me laissèrent perplexe, comme s’il parlait d’une chose que j’étais censé savoir mais que je ne savais pas pour autant :
-Où as-tu eu ça ? Au moins tu ne seras pas hypnotisé. Bon, cette équipe de foot est en pleine transition. Ils ont soif. Un vampire les a tué mais avant ça leur avait fait boire son sang. Tu comprends maintenant pourquoi t'aurais du fuir ?!
Son regard était dirigé sur mon bracelet, comme s’il avait des propriétés magiques quelconques qui m’empêchaient d’être … hypnotisé ? Les vampires avaient ce pouvoir ? Et ben … Sachant que cette gourmette m’avait été remise par ma mère à mon plus jeune âge, je me demandais si elle était  au courant de la chose.
La chute d’Alex m’arracha de mes pensées, tandis que la personne qui venait tout juste de s’excuser auprès de moi s’approchait dangereusement, avec un regard meurtrier. Mais était-ce toujours une personne ?

And the demons all around you waiting for you to sell your soul …

Soudain, le vampire tomba sur ses genoux, transpercé au niveau du cœur par un pieu en bois. Ah ça marchait même dans la vraie vie ça ? Le docteur tendit son doigt dans ma direction, me demandant de boire un peu du sang qui l’ornait. Plaît-il ? Bon, il savait ce qu’il faisait, donc je m’exécutai.
Je ne savais pas ce que c’était censé faire mais ça avait un goût … supportable, et ça m’avait même permis de regagner des forces, comme revigoré. Je remarquai également que la morsure du mort n’était plus qu’un vieux souvenir. Fascinant. Le sang de ces suceurs de sang avait donc des vertus curatives. Décidément, ma fascination pour ces créatures grandissait de plus en plus.
« Ne devrions-nous pas les mettre en quarantaine ? Appeler la police ? Parce que bon, tu me demande de m’enfuir, ça c’est sûr, mais qu’en est-il de toi ? Je refuse de te laisser tout seul, surtout que tu serais  leur proie exclusive. Et même si  tu sais quand même te défendre, 19 contre 1, ça me paraît quand même extrême. »
Bon 19 contre 2 n’arrangeait pas l’affaire, surtout qu’en fait, maintenant que j’y réfléchissais, j’étais inutile. Déjà que les joueurs étaient forts, le fait d’être de nouveaux vampires (ou presque) n’arrangeait pas les choses.
« Non, je reste, même si c’est l’un des actes les plus inconséquents que j’ai eu à faire. Par ailleurs, j'aurais une question. Est ce que tout le sang est dégoûtant pour les humains en plein changement ou c'est moi qui ai un problème ?»
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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyMer 12 Mar - 20:56



And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...  
Toby bu et sa blessure disparut. Je n'avais qu'une peur à présent, que l'un d'eux l'attaque et le tue. Si cela arrivait mon "élève" serait un susceptible "ennemi", le vingt et unième joueur de foot... Toby découvrait le surnaturel, on aurait dit un gamin qui découvre le monde pour la première fois. Alors, comme à son habitude, il me bombarda de questions :

-Ne devrions-nous pas les mettre en quarantaine ? Appeler la police ? Parce que bon, tu me demande de m’enfuir, ça c’est sûr, mais qu’en est-il de toi ? Je refuse de te laisser tout seul, surtout que tu serais leur proie exclusive. Et même si tu sais quand même te défendre, 19 contre 1, ça me paraît quand même extrême

C'est vrai que je n'avais pas penser à ça. Maintenant qu'il était coincé avec moi, j'allais avoir du mal à lui cacher ma véritable nature. J'étais comme immortel bien que sans pouvoirs exceptionnelles. Il finit par affirmer une nouvelle fois :

-Non, je reste, même si c’est l’un des actes les plus inconséquents que j’ai eu à faire. Par ailleurs, j'aurais une question. Est ce que tout le sang est dégoûtant pour les humains en plein changement ou c'est moi qui ai un problème ?

Encore une question ! Il ne s'arrêtait donc jamais. C'est une qualité, la curiosité chez les médecins mais... Trop de curiosité tue la curiosité. Néanmoins il avait le droit de savoir. Je soufflais et lui répondit :

-La verveine est une sorte de tue vampire. Ton bracelet est en verveine et ton alimentation doit être à base de verveine. C'est pour ça que ton sang n'est pas bon. Pour ce qui est des joueurs, laisse moi faire tu veux !

Je me baissait pour me mettre à la hauteur de celui que je venais de planter. Il se tordait de douleur, il n'était pas encore mort mais j'avais assez bien visé pour le mettre hors d'état de nuire. Je le regardais avec compassion. Le pauvre jeune. Il n'avait rien vécu. Rien ! C'était révoltant. Il ne mourrait même pas en paix, à cause de celui ou celle qui l'avait transformé. Il était condamné à mourir trop tôt ou à vivre des siècles et devenir une monstruosité de la nature. Je lui dit de la manière aussi douce que possible :

- Je suis désolé vieux. Je t'ai empêcher de faire quelque chose que t'allais regretter...

Il avait l'aire torturer mais ne cherchait pas à retirer le pieu de sa poitrine. Après quelques secondes assez intense je crus entendre un remerciement et il enfonça le pieu au plus profond et...partit.




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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyJeu 13 Mar - 20:01

Scene of the crime, a friend or a foe, I got a body to hide, I got a body on show …

-La verveine est une sorte de tue vampire. Ton bracelet est en verveine et ton alimentation doit être à base de verveine. C'est pour ça que ton sang n'est pas bon. Pour ce qui est des joueurs, laisse moi faire tu veux !

Ça, c’était de l’information. Alors comme ça, c’est la verveine, cette plante que ma mère utilisait pour agrémenter mon thé. Ça expliquait beaucoup de choses. Et d’après Alex, même mon bracelet en est fait. Trop de coïncidences pour que ma mère ne soit pas au courant. Elle avait plusieurs façons de me protéger, et ce depuis toujours. Mais cette façon-ci précisément me fascina.

Je me demandai comment le médecin allait s’en sortir avec les joueurs. Surtout qu’ils commençait à nous encercler, beaucoup trop tentés par mon sang pour retenir la leçon de ce qui est arrivé à leur coéquipier.
D’ailleurs, ce dernier était en proie à une douleur insoutenable, et le docteur en moi voulait à tout prix l’aider sans savoir quoi faire. Mon aîné se pencha vers lui et lui murmura :
- Je suis désolé vieux. Je t'ai empêcher de faire quelque chose que t'allais regretter...
Le jeune homme me faisait tellement pitié que je me demandais s’il était possible d’abréger ses souffrances. Il s’en chargea pour moi en enfonçant le pieu plus profondément dans sa poitrine et expira son dernier souffle.

Maybe I'm a different breed, maybe I'm not listening …

Le cercle se resserra autour de nous. Instinctivement, je me rapprochai de la fenêtre, baignant dans l’astre du jour.
« Je crois que le soleil les gêne, à défaut de ne pas pouvoir les tuer pour l’instant, et qu’ils ne nous approcheront pas si nous y sommes exposés. »
Bien joué, Watson, ça c’était de l’observation.
Je regrettai  qu’on ne soit pas dans l’étage des baies vitrées, ça aurait été plus convenant.

Soudain, malgré le Phébus aveuglant, un des joueurs n’y tenant plus se jeta sur moi, avec une rapidité ahurissante. Il avait sa main autour de mon cou, m’étranglant. Je me débattis autant que je pus, lui administrai un coup de pied aux rotules, ce qui eut le don de lui faire desserrer sa prise et de me donner l’opportunité de lui foutre un poing à la figure. Non mais oh, j’étais pacifiste, mais je n’ai pas envie de mourir quand même. Alexander me regardait avec un air abasourdi, son pieu en bois qu’il avait récupéré du cadavre du sportif levé comme pour frapper le nouvel attaquant. Bah quoi, je ne suis pas censé savoir me battre ? J’ai l’air aussi inoffensif que ça ?

Subitement, tous les autres commencèrent à s’approcher, lentement cette fois, prenant leurs précautions.  Nous étions vraiment dans la mouise, et la seule issue était une fenêtre au premier étage…
"Bon, ben, je te laisse faire comme tu as proposé, hein..."
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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyJeu 13 Mar - 21:27



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Alors que le nouveau né pris la décision de se tuer avant de tuer quelqu'un, les autres commençaient à nous encercler. J'avais baisser ma garde ! Grave erreur ! Avec Toby à mes côtés je ne pouvais me permettre d'être si négligeant sinon il serait le premier toucher et le seul vraisemblablement. Mon coeur ne battait plus. Mon sang était comme geler dans mon corps. Ce n'était pas intéressant pour les vampires. Du moins, j'interprétais leur manque d'intérêt culinaire pour moi ainsi. Avec intelligence, Toby se rapprocha de la fenêtre au moment ou un rayon de soleil traversait la pièce. Malheureusement ce ne fus pas suffisant. Un des joueurs de foot utilisa sa super vitesse pour l'attirer dans un coin. Il plaqua Toby contre le mur. D'abord celui-ci s'agita puis lui décocha un coup dans les rotules. Pas mal. Je récupérai mon pieu et me préparait à le lancer dans la direction de mon élève pour qu'il en finisse mais celui-ci donna un coup de point au jeune sportif. Je lui lançai un regard accusateur. Comment avait-il put faire le poids face à cette créature et ce, sans arme ? Je finis par me dire que l'autre ne maîtrisait pas assez bien ses pouvoirs. La quinzaine de joueurs restant formaient un arc de cercle et avançaient à pas lent. Leurs regards avaient l'air perdus. Ils ne semblaient pas qu'ils aient gouté la moindre goutte de sang. Ils étaient seulement atteint d'une soif inexplicable. Finalement Toby prit une sage décision :

-Bon, ben, je te laisse faire comme tu as proposé, hein...

Plus l'équipe de vampire avançait, plus il reculait vers la fenêtre. Il l'ouvrit délicatement. Les vampires avancèrent plus rapidement. Je jetai un regard à Toby et vint m'interposer entre lui et les ados sanguinaires.

-Saute, Toby ! Saute !, lui hurlais-je

C'était son seul échappatoire. Heureusement pour lui, nous étions au premier. S'il sautait et retombait correctement il ne se ferait rien. Il se mit dans l'encadrement de la fenêtre tandis que je le couvrait. Dans ce moment délicat, je cherchait à me rappeler une formule que Clay m'avait apprit, lors de ma formation en sorcellerie et tentais quelque chose. Jamais je n'avais essayer de me servir de mes anciens pouvoir, une fois revenu en fantôme. Je prononçais quelques mots latins mais rien ne se passa. Rien de magique. Néanmoins, par peur de l'inconnu les joueurs s'arrêtèrent ce qui laissa du temps au jeune blond pour sauter. Mes pouvoirs étaient bels et bien perdus. Une fois seule avec l'équipe je leur dit :

-Ecoutez, je sais ce que vous traversez. Vous êtes perdus, vous ne comprenez pas. J'ai vécu la même chose. Regardez moi, touchez mon coeur si vous le voulez. Il ne bat plus. Je suis un fantôme. Tous être surnaturel qui meurt, revient de l'au-delà...

Comme pour accompagner mes paroles, le corps du joueur qui avait enfoncer le pieu dans sa poitrine se ranima. Il était de retour parmi nous mais sans sa soif de sang. Juste normal...Ou presque. Avec l'aide de mon pieu je m'entaillais le doigt et leur indiquait de prendre une goutte et de se tuer après. Leurs souffrances seraient alors abréger. Tout se déroula pour le mieux et chacun à leur tour ils revinrent. Pendant ce temps je fis les papier, des "faux" bilans de consultations. Ils avaient été drogués contre leurs grés selon mes dires. Finalement je rouvrit les portes du hall d'étage et descendit voir si Toby allait bien. Je le trouvais au sol, se tortillant dans tous les sens.

-Ca va ? Tu t'es fais mal ?

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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyVen 14 Mar - 0:27

Took your advice and did the opposite, just being young and stupid …

-Saute, Toby ! Saute !
Plait-il ? Mais il est dérangé, le Xander. Enfin, l’est-il ? Parce qu’il a raison, c’est la seule potentielle échappatoire. Bon ben, espérons que je retombe sur mes pattes tel un félin ou alors, je serai le médecin qui aura besoin d’un docteur. Bon allez hop, je me mets dans l’embrasure de la fenêtre pendant que mon supérieur les distrayait avec un langage bizarre.

GERONIMOOOO. Enfin non, est ce la formule appropriée ? Je n’eus pas l’occasion de m’en occuper, je sentis le sol se dérober sous mes pieds, tout simplement parce qu’il n’y en avait plus. J’étais en chute libre, et je retombai sur mon côté, assez agilement, il fallait l’admettre. J’étais même indemne, et maintenant, j’attendis que le professeur me rejoigne, chose qu’il ne fit pas.

But we're never gonna survive unless we get a little crazy …

Mais qu’est ce qui m’avait pris de le laisser tomber comme ça? Après être allé contre ses ordres, j’avais tout simplement jeté mes résolutions en l’air et préféré sauver ma peau. Maintenant, mon seul espoir était qu’effectivement, il saurait quoi faire. Les minutes s’égrenèrent, tandis que j’attendais devant la porte principale qui menait à l’étage condamné.

Je me mordais les doigts, désirant tellement qu’Aiden soit là pour le serrer contre moi. En évoquant le loup- garou, je souris. En une seule nuit, il m’avait fait souhaiter sa présence tellement de fois que j’en étouffais. Enfin, la porte s’ouvrit sur Alex, et … les jeunes garçons qui sortaient un par un, en riant, comme si rien ne s’était passé. J’étais tellement curieux de savoir ce qui s’était passé, mais aussi tellement désireux de faire une blague, donc ça pouvait attendre. Je retournai en courant au lieu où j’étais tombé, profitant du fait que le médecin avait à expliquer la situation aux autres et qu’il ne m’avait pas vu, et m’allongeai par terre, simulant la douleur.

Quand il arriva enfin près de moi, il me posa la question la plus stupide au monde, mais ça ne se voyait pas, tellement son ton était compatissant :
-Ca va ? Tu t'es fais mal ?

But I'm a creep, I'm a weirdo…

J’éclatai de rire, sans savoir exactement pourquoi, puis je me relevai le plus naturellement possible.
« Non, ça va, je voulais juste me moquer de toi comme tu t’es bien foutu de ma gueule en me suggérant que tu allais me rejoindre… Mais la question la plus importante en fait est : Bon sang, que s’est il passé là haut pour qu’ils sortent aussi naturellement possibles ? Tu les a « guéris » ? On peut guérir les vampires ? Et comment as-tu réussi à les persuader surtout ? »

Tant de questions qui se profilaient dans mon esprit, mais je me contentai de celles-là pour le moment, afin de ne pas submerger Xander jusqu’à ce qu’il ne sache plus par quoi commencer.
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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptyVen 14 Mar - 22:22



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Je sortit à l'extérieur de l'hôpital, les joueurs de l'équipe sur mes talons. Ils semblaient avoir la "joie de vivre". Les savoir si heureux, presque insouciants, me faisait du bien. Je me rappelait que le surnaturel pouvait avoir du bon. Lorsqu'il s'agissait de moi, je n'y voyais que du négatif : la sorcellerie avait gâché ma vie et ce nouvel état, de mort vivant, m'avait interdit mon seul échappatoire : la mort et la paix. Quand on y pense, ce retour, m'a permis de vivre des choses avec Chloé bien que je ne la vois plus. Certaines rencontre m'ont rendu espoir. Je suis dans une bonne phase en ce moment si on peut le dire ainsi. A sa manière, Toby me rendait lui aussi espoir. Il me redonnait confiance en l'innocence et en l'insouciance. J'allais voir s'il allait bien et la seule chose qu'il trouvait à faire était de tourner en dérision ce qui se venait de se passer. Il était incroyable et je l'admirais pour cette force. Il était bien plus difficile d'agir comme ça que de se noyer dans l'alcool comme j'avais pu le faire à plusieurs reprises. Toby éclata de rire, je devais le regarder bizarrement, puis il se releva. Comme si de rien était, il reprit ses questions :

-Non, ça va, je voulais juste me moquer de toi comme tu t’es bien foutu de ma gueule en me suggérant que tu allais me rejoindre… Mais la question la plus importante en fait est : Bon sang, que s’est il passé là haut pour qu’ils sortent aussi naturellement possibles ? Tu les a « guéris » ? On peut guérir les vampires ? Et comment as-tu réussi à les persuader surtout ?

Un sourire se dessina sur mon visage. Je n'avais jamais sous entendu que je le suivrai. C'était seulement une mauvaise interprétation de sa part. Je me demandai ce que j'allai bien pouvoir lui dire. La drogue ne passerait pas avec Toby qui avait assister à une bonne partie de choses étranges. Je décidais de lui répondre tout en restant évasif :

-Je leur ai parlé comme à tous mes patients. La méthode douce marche généralement mais oui il y a une manière de "guérir" du vampirisme. On verra ça un autre jour, tu en as déjà apprit beaucoup aujourd'hui...

Je tournais la tête et aperçut les joueurs s'excuser de ce qu'ils avaient pu faire ces dernières heures, parlant de la drogue que "j'avais trouvé" dans leur organisme. Certaines personnes n'étaient pas dupes mais ils ne disaient rien. Alors, Wilson, celui qui s'était attaqué à Toby s'approcha de nous et me tendit la main :

-Merci pour tout, vous êtes vraiment un type bien doc !

Ses paroles me firent chaud au coeur. C'est dans ces moments là que le métier de médecin est incroyable, même après avoir falsifié des documents. Wilson se tourna vers Toby et le regardait, toujours sourire au lèvres :

- Je suis désolé pour tout à l'heure, je voulais vraiment pas te faire de mal, je ne contrôlais rien.

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MessageSujet: Re: And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical...   And they showed me a world where I could be so dependable, clinical, intellectual, cynical... EmptySam 15 Mar - 21:28

It’s you I admire, my living example…

-Je leur ai parlé comme à tous mes patients. La méthode douce marche généralement mais oui il y a une manière de "guérir" du vampirisme. On verra ça un autre jour, tu en as déjà apprit beaucoup aujourd'hui...
Je vis que Xander avait aussi ses propres secrets qu’il préférait garder pour lui, du moins pour le moment. Je compris tout à fait ce point de vue, bien que ma curiosité me tiraillait, mais je ne  voulais pas perdre mon mentor juste pour satisfaire mon côté « je veux absolument tout savoir ».

Soudain, mon assaillant de toute à l’heure s’approcha de nous, et serra la main de Xander en le remerciant et en le traitant de type bien.
Cela me fit un choc et excita même ma jalousie. Le regard de reconnaissance avec lequel il admirait mon aîné était tout simplement indescriptible.

Puis, il se tourna vers moi, souriant, et s’excusa pour m’avoir blessé, à cause de son manque de contrôle.
Je me sentis fondre comme neige. Bien entendu, je n’attendais rien de personne en étant un médecin, et encore moins des remerciements. Mais à chaque fois que j’en recevais, cela me faisait chaud au cœur.
Je lui serrai la main aussi, et hochai la tête comme pour lui faire comprendre que c’était chose tout à fait oubliée.

No shame, no blame, because the damage is done and I forgive you …

Je me tournai vers Xander :
"Tout de même, quelle journée. Merci beaucoup, docteur, j’ai appris beaucoup de choses de toi. Je crois que ma garde est finie, donc je vais rentrer chez moi. J’espère te revoir prochainement ! "

Une idée s’introduisit dans mon esprit. Je suivis la route qu’avaient prise les garçons. Je n’avais absolument rien à perdre.
Je m’approchai donc d’eux, ils me reconnurent et m’accueillirent avec des acclamations qui m’arrachèrent un rire bon enfant.
Je me tournai vers celui qui m’avait mordu toute à l’heure. Il avait toujours ce regard d’excuse, embarrassé par l’épisode précédent. Je lui décochai un sourire rassurant, puis je lui posai la question qui me trottait dans la tête :

Intimate outlies, weakening, tranquilize slowly, inside of me…

"Désolé de te déranger, mais peux-tu me dire ce qu’il s’est passé là haut ? Xander était assez distrait, et je ne voulais pas l’importuner."
Le jeune homme hésita, comme s’il gardait un mystère, qu’ils ne voulaient pas tous divulguer. Je fronçai des sourcils et décidai de ne pas m’acharner avec eux non plus.
"Oublie ce que je viens de dire, si ça te gêne, ce n’est pas grave."

Son sourire réapparût aussitôt sur son visage, et il me salua quand je lui dis que je devais retourner à l’hôpital parce que j’avais omis de retirer ma blouse, chose qui était vraie dans ma précipitation à les rattraper.
Mais quelle était donc cette énigme que je n’arrivais pas du tout à percevoir ? …

[HRP] Je crois qu’on a fini, alors soit tu as une idée de génie et tu postes après, soit mp moi pour me prévenir que c’est terminé. :love : [/HRP]
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