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 You're just in my head

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Anonymous
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MessageSujet: You're just in my head   You're just in my head EmptyMar 28 Jan - 17:44




Joyce & Xander
You're just in my head

Chicago : le bruit des klaxons, la foule qui coure. Une femme lève la main et attrape son taxi, une mère tente vainement de calmer son gamin qui pleure dans la poussette, un marchand de journaux ambulant qui hurle à plein poumon, une femme qui fait tomber ses courses en sortant du magasin... La routine des grandes villes. Chicago ne faisait pas exception à la règle. Me voilà en troisième année de médecine, je fais aujourd'hui ma seule sortie de la semaine. Sur un banc, j'attends calmement celle qui fait battre mon coeur depuis quelques mois, ensuite nous irons nous promener en ville. Je lui offrirais une glace par ce temps magnifique. Après une après midi qui m'aura paru si courte je la raccompagnerait jusqu'à son immense appartement. C'est vraie, elle pouvait se payer le taxi pour rentrer mais impossible pour moi de la laisser rentrer seule. Je tournais la tête et vis sortir d'une grosse voiture la plus belle des jeunes femmes. C'était elle.

-Monsieur...Monsieur !

Je me réveillai en sursaut. J'étais sur la chaussée ou devrais-je dire en plein milieu de la route. Toutes les voitures étaient arrêtées et rangées les unes derrière les autres. Un homme se tenais devant moi et me regardait avec compassion. Il avait l'air infiniment bon. Je ne saurai dire s'il n'était qu'un piéton ou si la première voiture lui appartenait. Quoiqu'il en soit, sans que je ne puisse protester, avec l'aide d'un autre il m'embarqua. Ils m'attachèrent. Je n'opposais aucune résistance. J'avais affreusement mal au crâne et la seule idée de me débattre rendait mes muscles aussi inexistant que possible. Une fois le véhicule démarré, le même homme qui m'avait réveillé me lança sourire aux lèvres :

-Mon ami, vous avez bien de la chance, à quelques minutes près et les flics vous embarquaient : ils passent dans le coin tous les jours à cette heure ci. Vous n'avez pas l'air en forme, je vous conduis à l'hôpital.

Je me contentai d'acquiescer et de répondre à son sourire. Il avait l'air d'un brave homme et même si je savais que quoiqu'on me prescrive ça n'allait pas me guérir, je mettais un code d'honneur à me rendre chez un médecin, pour lui. Nous arrivions enfin devant le grand bâtiment. La dernière fois que j'y avait mis les pieds j'avais assommer un toubib pour prendre sa place et j'étais rester coincer dans un ascenseur, bien accompagner. Un sourire se dessina sur mon visage à cette pensée. Je saluais mon chauffeur et le remerciait. C'était tout de même mieux de se faire raccompagner par un type sympa que par quatre flics pénible. Je sortis de la voiture et rentrait dans l'hôpital. J'expliquai ma situation à la standardiste. Elle avait l'aire de trouver admirable qu'un alcoolique se présente comme tel et se rende à l'hôpital en décrivant les symptômes physique qu'il ressentait. La secrétaire m'indiqua que justement le titulaire venait de finir ses consultations mais qu'il lui restait encore un peu de temps avant de quitter l'établissement. Je suivis ses indications et me rendis jusqu'à la porte du cabinet et frappait.

- Oui !

J'entrais et refermais derrière moi. Je me retrouvais face au bureau et face au médecin. C'était une femme, encore plongé dans ses dossiers. Elle. C'était elle. Je me frappait le front et cette phrase m'échappa :

-Nom de dieu, tu es saoul et en plus tu délires. Mon pauvre Xander tu ne vas pas bien. Bonjour docteur !


BY .TITANIUMWAY

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Anonymous
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MessageSujet: Re: You're just in my head   You're just in my head EmptyMar 28 Jan - 22:46

Joyce & Xander
You're just in my head


C es derniers jours, c'est la folie à l'hôpital. Entre les cas de grippe et les personnes qui paniquent à l'idée d'avoir le gêne loup-garou en eux, on ne sait plus où donner de la tête. La faute à qui ? Aux médias ! Comme si les gens n'avaient pas assez eu de mal à accepter les vampires, il a fallu que ces saletés de journalistes mettent le doigt sur cette grotte mystique ! Cela dit, un jour ou l'autre, cela devait finir par arriver... dommage que les gens ne sachent pas -encore- comment gérer ces choses là. Comment leur expliquer que c'est génétique ? Que cela se s'attrape pas ? Certains viennent et reviennent pour en avoir la certitude, parfois même plusieurs fois par semaine. On a beau leur dire et expliquer les choses, ils ne comprennent pas. C'est plus fort qu'eux, il leur faut des preuves...

Je suis encore plongée dans le dossier de mon dernier patient lorsque quelqu'un frappe à ma porte. On m'explique rapidement que quelqu'un vient d'arriver et, ce qui me rassure, c'est qu'il ne vient pas pour une prise de sang vérificatrice de gêne ou encore une poussé de poils miraculeuse à l'âge de la puberté qui pourrait s'avérer révélatrice du gêne elle aussi. Non mais, des fois je me demande ce que les gens ont dans le crâne. Les parents semblent oublier que leurs chères progénitures sont comme toutes les autres, victimes de la puberté -justement- mais bon, ce sont les risques et les perles du métier... Je lui dis d'entrer, sans pour autant lever le nez de mon classeur. L'adorable vieille dame est suivie depuis des mois et, la petite boites de chocolats sur le bureau prouve à quel point elle ne peut s'empêcher d'être gentille envers moi. J'ai beau lui dire que je ne peux accepter de cadeaux, elle m'en rapporte une tous les mois. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise... ? Si cela peut lui faire plaisir, je veux bien me sacrifier et me goinfrer avec ses chocolats devant un film à l'eau de rose en rentrant. Plus Bridget Jones, tu meurs ! En plus de ça, j'ai l'avantage d'être un vampire et de ne pas prendre une gramme sur la balance. Si ce n'est pas le rêve ça, je ne sais pas ce que c'est. Bref !

Au premier mot sorti de la bouche de l'homme qui vient de rentrer, je regarde par dessus le dossier que j'ai entre les mains. Oh mon dieu, p*tain de b*rdel de m*rde ! est sans doute la chose la plus construite qui mon cerveau ai réussi à formuler à l'instant où mon regard se pose sur Xander Oui, Xander, comme... Alexander ! Autant dire que la "surprise" me fait perdre tous mes moyens : le classeur m'échappe des mains et s'étale à terre ; je me baisse pour le ramasser mais, en voulant m'appuyer sur le rebord du bureau, je fais tomber le support à stylos ; je les regroupe grossièrement à même le sol, attrape le classeur à la volée et, en voulant me relever trop vite, ma tête heurte le même rebord de bureau. Ai-je l'air ridicule ? Disons que venir travailler toute nue aurait été moins humiliant... Je reste le dos tourné quelques secondes, le temps de tout lâcher en vrac sur la table. Ma tête me fait un mal de chien et, la douleur m'invite à penser que j'ai peut-être rêvé. C'est vrai quoi ! Xander est mort, mort et enterré. Je l'ai lu, c'était écrit en toutes lettres dans le journal. J'inspire donc un grand coup et, persuadé que le visage du patient est tout autre, je me retourne pour faire face à... " Xander... ? comment est-ce... " Ma voix dérive à la même vitesse que mon corps touche le sol et, doucement, je me sens partir.

Lorsque je rouvre les yeux, je suis étendue sur l'un des brancard du service. Ma main masse instinctivement ma nuque pendant que je fais passer mes jambes sur le côté pour me relever... mais un truc me fait froncer le nez. Pourquoi n'ai-je plus ma blouse ? Oui oui... je viens de reprendre conscience après avoir cru apercevoir mon amour perdu et, le seul  truc qui me chiffonne c'est : où est donc ma belle blouse blanche ? A la place, je découvre qu'on m'a enfilé ce qu'on donne généralement aux patients. Je tourne donc la tête pour appeler Geoffrey -un ami et collègue- mais, ce que je vois me coupe le souffle. Xander. Je ferme les yeux et plaque mes mains sur ma bouche pour éviter de crier. Ca y est, je deviens complètement folle ! C'est simple : impossible pour moi de (re)croire ce que je vois. Je sais que les vampires existent, que les loups-garous viennent d'être repérés mais, il est bien connu que les fantômes n'existent pas ! Une gifle m'échappe et atterrie sur la joue du jeune homme ; j'ouvre les yeux au contact de sa peau. Non... il est bel et bien là, je ne rêve pas... Je le dévisage d'un air ahuri et, à son regard, je présume qu'il est tout aussi "heureux" de me voir.
Codes par Wild Hunger.
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MessageSujet: Re: You're just in my head   You're just in my head EmptyMer 29 Jan - 21:21




Joyce & Xander
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-Nom de dieu, tu es saoul et en plus tu délire. Mon pauvre Xander tu ne vas pas bien. Bonjour docteur !

Un bruit me fit sursauter, comme quand l'homme m'avait réveiller. Je croyais que j'allais encore me retrouver au beau milieu d'une route et sortir de cette espèce de...vision. En effet ça ne pouvait en être qu'une. Qu'est ce que Joyce pourrait bien faire à Mystic Falls ? Nan mais sérieusement, c'est une ville sans histoire, du moins si on fait abstraction de tous les êtres surnaturels qui la peuple. Celle qui ressemblait à Joyce se baissa pour ramasser son dossier et par une nouvelle maladresse elle fit tomber tous ses stylos. Quelle empotée ! Habituellement je l'aurai aidé à tout remettre en ordre mais la ressemblance frappante qu'elle avait avec mon ex me dégoutait littéralement. En se relevant, elle se cogna tout en me tournant le dos. J'attendais, toujours silencieux la toisant. J'essayais de savoir si elle était réel. Un geste, une parole, un rien m'aurait suffit. Néanmoins rien en cette femme ne me la rappelait. Même sa silhouette me paraissait inconnu. Enfin elle se tourna et vacilla presque aussitôt en soufflant ces quelques mots :

-Xander... ? comment est-ce...


Elle tomba raide. Moi qui croyait que le bureau lui servirai d'appui. Je n'avais pas réagit, ses quelques mots avaient suffit à m'embrouiller l'esprit et à penser qu'elle se tenait réellement face à moi, étendue au sol à présent. Je m'approchais du médecin et me penchai vers elle. Ce visage... Ces traits, ces paupières, ces lèvres, c'étaient les siennes je n'avais plus de doute. Tout me paraissait tellement impossible mais... Mon premier instinct fut de lui donner quelques petites claques pour la réveiller mais rien... De mes deux doigts j'écartai ses cheveux je pris son poul. Il était faible. Réaction. Il fallait que je réagisse et vite. Sa fréquence cardiaque était plus faible qu'elle n'aurait du l'être. Je parcouru la salle à grandes enjambées jusqu'à la porte. Apercevant un brancard dans le couloir, je m'en emparai sans demander l'autorisation et le fit entrer dans le cabinet. Je soulevait délicatement Joyce. Une fois sa blouse enfiler pour être plus crédible, je l'allongeai doucement sur le brancard. D'abord je voulais l'emmener auprès d'un autre titulaire mais finalement me ravisai. Prenant une chaise, je la mis à son côté et l'observai.

Après quelques minutes d'inconscience ses paupières se rouvrir. M'apercevant, elle plaque ses mains sur sa bouche d'un air dégouté, sympathique. De mon côté je la fixe toujours avec insistance. Sans que je puisse l'éviter, une gifle atterrit sur ma joue. C'est qu'elle était vive la petite. Je sentais la colère monter en moi. Je lui avais peut-être sauvé la vie et la seule chose qu'elle trouvait à faire était me frapper. Au lieu de faire voltiger ma chaise dans la salle et de tout casser, mon visage se figea. Je la regardai dans les yeux et lui dit d'un ton cinglant :

-T'aurais dû me frapper avec des mots plutôt que ta main si tu voulais me faire souffrir...


Je ne pensais pas que ma voix pourrait un jour traduire autant de reproche. La voir, comme ça, ressurgir dans ma vie. Et pour quoi ? Pour me gifler ? Pour rouvrir la plaie qui s'était formée quand elle était partie ? Elle se foutait du monde...



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