Bethany - La magie coule dans mes veines.

Bethany Portia White

Chloé Moretz ; crédits : tumblr

Mon nom est Bethany Portia White et, je suis arrivée à la Nouvelle Orléans depuis une semaine. J'ai 17 ans ainsi que toutes mes dents et, jusqu'à nouvel ordre, je suis lycéenne. Je suis un(e) Sorcière accomplie et, connait l'existence du monde surnaturel.

Petit rappel : la grande part des vampires de la NO sont dévoués à Marcel, tandis que les sorcières le craignent au plus haut point.

Je n’ai jamais connu autre chose que le surnaturel. Je baigne dedans depuis toujours. Si je suis à la Nouvelle Orélans aujourd’hui, c’est simplement par un concours de circonstances. Nous étions en voiture quand nous sommes tombées en panne au milieu de nul part. Quelques femmes nous ont « aidé » et nous ne sommes plus reparties. Ma soeur s’est laissée berner par leurs belles paroles, disant qu’elles étaient prisonnières de cette ville. Ca ne fait pas bien longtemps que je suis ici, mais je sais déjà qu’un certain Marcel domine la Nouvelle Orléans. Les Sorcières nous ont prévenu de ne jamais contourner l’une de ses règles. Et ma soeur, cette pauvre sotte, cherche à les aider à faire tomber le « roi » de la ville. Pour ma part, je suis au milieu de tout ça. Il faut faire avec les Vampires qui nous entourent, tout en évitant de nous servir de nos pouvoirs. Mais une Sorcière qui ne fait pas de magie n’est pas une Sorcière. Je désapprouve totalement cette façon de vivre et je n’en fais qu’à ma tête pour le moment.  

TOUTE HISTOIRE MÉRITE D'ETRE RACONTÉE  

J’ai vu le jour il y a dix-sept comme de nombreux autres nouveaux-nés. Mais je n’étais pas comme tous les autres. Des choses étranges se produisaient alors que je n’étais qu’un petit bébé. Ma mère -une fervente croyante et alcoolique invétérée- disait que j’étais la fille du Diable. A deux reprises, elle a tenté de me noyer dans mon bain. Ma survie, je la dois à ma soeur aînée Izzie. Seulement âgée de sept ans, elle prenait soin de moi lorsque notre mère entrait dans ses délires psychotiques.

Je n’ai jamais su qui été mon père. Tout ce que je sais, c’est que ce n’était pas le même que celui de ma soeur. Même elle n’a jamais su me dire de qui il s’agissait. Ma création est un véritable mystère. Malgré tout, j’ai grandi et j’ai survécu à une mère totalement folle. Mais ce n’était pas facile. Constamment en retrait, j’étais bien plus réservée que la moyenne. Timide, je n’osais jamais faire parler de moi et quand on attirait l’attention sur ma personne, je me murais dans ce silence qui ne m’a jamais réellement quitté. A force de me répéter que j’étais un monstre, j’avais fini par le croire. Tout le monde me trouvait bizarre et personne n’osait vraiment m’approcher. A plusieurs reprises, ma mère est venue à l’école pour piquer des crises, visant à faire croire à mes camarades que je n’étais pas une enfant normale. Je n’ai jamais vraiment su pourquoi elle me détestait autant. Mais hormis toute cette partie sombre de ma vie, j’étais plutôt une petite fille coquette et amusante quand je me trouvais avec des personnes de confiance. Je débordais d’énergie, de vie tout simplement. Personne n’était en mesure de me détruire plus que ma mère l’avait fait. Enfin c’est ce que je croyais.

Je suis rentrée au collège à l’âge de dix ans. Plutôt studieuse, j’avais sauté une classe au primaire. On me disait surdouée, mais là encore ma mère y voyait une tare. Peu de temps après mon douzième anniversaire, on m’invita à une soirée entre filles. J’étais heureuse à l’idée de passer un peu de temps en dehors de ma maison, si on ne compte pas les journées de cours. Les choses bizarres continuaient d’affluer autour de moi, mais je commençais à me débrouiller pour les contrôler -plus ou moins. Mais lors de cette soirée, ma vie a prise un tout autre tournant et pas dans le bonheur. Le frère de l’adolescente qui organisait la fête, avait invité plusieurs de ses amis de faculté. On ne s’y retrouvait plus, tandis que l’alcool coulait à flot. Sachant les effets néfastes que cette substance avait sur ma mère, je n’ai pas voulu y toucher, me contentant de tourner au jus d’oranges -bien meilleur pour la santé. Sauf que … je ne sais comment, je ne sais pourquoi, mais ma boisson avait été trafiqué et se fut le trou noir. Le lendemain, je m’étais réveillée au milieu d’un bois, bien loin derrière la ville. J’étais rentrée à pieds et là encore, ma mère me fit un accueil de tous les diables en m’insultant de monstre, catin et bien d’autres mots qu’une mère ne devrait pas prononcer à l’égard de sa fille. J’étais partie me doucher, restant sous l’eau pour me ressasser la soirée, mais je n’arrivais pas à retrouver les quelques heures qui me manquaient dans ma vie. Après quelques jours, j’avais fini par tourner la page. Au collège, personne ne parlait de cette soirée, comme si elle n’avait jamais existé. Etant timide, je ne me permettais pas d’aborder le sujet la première.

Un mois plus tard, je m’évanouissais en plein milieu d’un cours de mathématiques. Détestant cette matière, ça ne pouvait que m’être bénéfique. C’était à l’infirmerie que je m’étais réveillée cette fois-ci. L’infirmière scolaire me regardait sévèrement, comme si je l’avais fais exprès. J’ignorais ce qu’il se passait et surtout pourquoi elle avait cet air grave plaqué sur le visage. Il m’était défendu de quitter la pièce, en attendant que l’ambulance m’emmène à l’hôpital. C’était la règle. Et ensuite à l’hôpital, j’étais obligée d’attendre ma mère bien entendu. Comme une bonne fille, je m’étais laissée conduire pour plus d’examens, sauf que le résultat fut sans appel : j’attendais un enfant. La gorge nouée, je savais que j’allais passer un très mauvais quart d’heure, mais le pire de tout, c’est que je ne savais même pas comment c’était arrivée. C’était arrivée contre mon gré.

Le regard que ma mère me lança lorsqu’elle arriva, était sans équivoque. Une fois encore, elle avait raison sur toute la ligne. J’ignore si j’étais la fille du Diable comme elle le prétendait pendant ses crises, mais en tout cas, ce qui était sûr, c’était que j’étais une ratée. Lorsque je me mis à raconter l’histoire, seule ma soeur eut la présence d’esprit de me croire. Ma mère me traita comme une moins que rien. Mais nos recherches sur le père de l’enfant restèrent négatifs. Mes amies s’étaient mises à prétendre qu’il n’y avait jamais eu de fête d’organisée. Et l’hôte en question, racontait qu’elle n’avait pas de frère. J’étais tombée dans un piège ou alors j’étais dans un monde parallèle, mais tout s’écroula autour de moi.

Etant la honte de la famille, ma mère me força à quitter le collège pour étudier à la maison. Elle ne voulait bien sûr pas que j’avorte, étant contre, mais à la naissance de mon enfant, je serai obligée de m’en séparer. Les mois passaient et en sentant le bébé bouger dans mon ventre, il m’était impossible de m’imaginer mère, mais également impossible de m’imaginer le confier à d’autres personnes. Craignant une nouvelle crise de ma mère, j’en parlais à ma soeur qui me soutient devant elle. Le lendemain, nous retrouvions la femme qui nous avait élevé ivre morte au milieu du salon. Je partis vivre chez Izzie qui restait ma dernière famille. Elle m’aida à aller jusqu’au bout de ma grossesse, mais également à contrôler mes dons. J’étais une Sorcière tout comme elle, sauf que les années de maltraitance vécues, m’ont fait développer mes pouvoirs au point qu’en cas de tristesse ou peur, il m’était impossible de me contrôler.

Après seulement sept mois de grossesse, je mis au monde une magnifique petite fille. Même si j’ignore qui est son père, je ne me permettrai jamais de dire d’elle, qu’elle est la fille du diable. Et quand bien même cela serait le cas, ça ne changerait rien à mon amour pour elle, soyez-en sûr. Luna était trop petite pour sortir de l’hôpital tout de suite, elle resta avec les prématurés durant quelques semaines, avant que je ne puisse la récupérer. A douze ans, j’étais maman. Ayant changée d’établissement, on faisait croire qu’elle était la fille de ma soeur, afin de passer à côté des critiques des autres élèves. Tout se passait bien, j’étais devenue une autre fille. Même si je restais une énigme pour beaucoup, je tentais d’être plus avenante et sympathique que je l’étais par le passé.

Les années passaient tranquillement, je n’avais plus vraiment de soucis. Ma fille grandissait bien. Une jolie petite poupée à la chevelure blonde et au regard bleu azure. Au lycée, certaines filles populaires ne m’appréciaient pas vraiment, passant leur temps à lancer de fausses rumeurs à mon sujet. Lors d’une soirée, elles m’humilièrent une énième fois … une fois de trop. Sous la colère, j’étais devenue une toute autre personne. Un monstre qui a massacré des dizaines d’élèves à l’aide de ses pouvoirs de Sorcière. Ma soeur décida de déménager en urgences. On changeait de ville tous les deux jours, jusqu’à ce que notre voiture ne tombe en panne ici, à la Nouvelle Orléans. D’autres Sorcières nous ont aidé et ma soeur s’est liées à elles. Je reste néanmoins sur la réserve à propos de ce qu’elle dise sur les Vampires et je tente au mieux de tenir Luna écartée de tout ça.

TOI , DERRIÈRE TON ECRAN !

Je m'appelle Gwenaëlle et j'ai 20 ans. J'ai découvert Ghost World grâce à Ezekiel et, maintenant que je me suis inscrit, je compte venir 5/7j. J'aime le mélange des deux séries et puis ça fait un moment que je cherche un forum TVD/TO actif. Parrainage ? [X] OUI [] NON