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 « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »

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sorciers
Jillian Hale
Jillian Hale

morsures : 7519
inscrit(e) le : 20/07/2013
célébrité : jennifer lawrence
crédits : tumblr & bazzart & BLASPHEMY

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MessageSujet: « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »    « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »  EmptyJeu 14 Nov - 19:47


« Amours de nos mères, à nul autre pareil. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 

Espoir, amitié, amour, pitié, sympathie, haine, soulagement, courage, peur, frayeur, démon intérieur et pour finir: désespoir. J'étais incapable d'expliquer mes sensations, mes sentiments, si j'étais en colère ou bien heureuse. Si je voulais m'effondrer sur place ou simplement me réjouir. Oui, jouir d'un amour perdu puis finalement retrouvée. M'effondrer pour la perte d'un être détesté que j'ai probablement un jour aimé. J'avais longtemps rêvé de cette journée, celle où je serais enfin libérée. Comment pouvais-je deviner que finalement cela ne faisait que commencer ? Triste histoire de ma vie, triste histoire d'une nuit et d'une insomnie. Insomnie en plein jour. J'ai reçu une lettre et non il n'y a pas un mois. J'ai reçu une lettre ce matin même, le parfum ne m'était pas inconnu. Je le connaissais. J'ignorais pourquoi mais, cette lettre était suspecte. Je le sentais, stupide petite intuition probablement. La lettre fut terrible, longue et révélatrice. Mon coeur ne battait plus, il était mort avec cette lettre. Ma vie n'était qu'une illusion. Ma famille n'était qu'une vulgaire mascarade. Mon petit quotidien venait d'être brisé, je venais de perdre la seule chose qui me restait de beau dans ma vie ; une idole. Cette lettre était soit disant signé de ma mère, qui est morte lorsque j'avais huit ans. Brûlé par les flammes de l'enfers peut-être. Non, simplement pas le feu qui venait se propager dans ma maison. Mes mains tremblaient, mes yeux se mouillaient. Les larmes commençaient à monter. J'avais droit d'enfin connaître ma famille, ma mère. Je savais enfin ce que je voulais savoir sur moi et mes origines. Cette lettre conte la rencontre entre mon père et ma mère. Mon père était peut-être charmant, pour moi il restera un monstre. Rien de plus, qu'importe ce que veut signifier cette lettre. Je tremble et je finis par me poser par terre contre le mur. Incapable de respirer calmement, de sourire ou même de parler.

Je continuais de lire la lettre la serrant un peu plus fort encore toujours en tremblant sans pouvoir me calmer, je panique, je suis perdue. Je savais que ma mère était une sorcière blanche, j'avais besoin d'y croire en tout cas. Elle parle ensuite de moi. Sa chair et son sang ? Probablement, aujourd'hui je doute que cela soit crédible. Ma mère est morte, j'ignore jusqu'à quand remonte cette lettre. C'est peut-être seulement une blague de mauvais goûts. Elle ose prétendre m'avoir sauvé. Je préférais être morte aujourd'hui, là tout de suite. Elle me parle de Kol Mikaelson. Je ne suis pas idiote, je sais QUI est sont les Mikaelson... Le nom reste une légende mais, tout de même. Ensuite, soudain j'explose en larme, de joie, de colère. Je ne sais pas quoi faire quoi dire. Je pleure, mon père est mort. Réaction humaine et logique... Je pleure de peur, un espoir brille dans mes yeux.

Minuit et demi. Je suis en larme chez moi, toujours contre le sol froid de ma maison. Mes larmes ont cessées depuis une heure. J'ai hésité, je voulais me lever. Prendre une bougie et brûler cette lettre pour ensuite de nouveau me plonger dans les ténèbres comme lors de la mort de ma mère, enfin la soit disant morte. J'aimerais aussi prendre mon téléphone et vérifier par moi même si mon père répond. Je me lève et commence à composer le numéro. J'abandonne finalement. Je finis par me regarder dans la glace. Je ne ressemble à rien et je dois probablement faire peur, pitié. Je finis par commencer à monter les escaliers, je trébuche légèrement. Je ne me fais pas mal mais, je suis incapable de continuer à monter. Je pleure. Je suis toujours hors de moi. Je ne veux pas surmonter ces marches, cette épreuve ou même ma propre vie. J'avais toujours cru que ma mère était morte pour me sauver mais, finalement ce n'était pas le cas. C'était simplement un abandon, ni plus ni moins... Je ne ressentais rien, ni amour ni haine. Simplement un grand vide. Je reprends mes esprits et remonte ces marches pour arriver dans la salle qui est normalement une chambre où j'entrepose mes affaires, mon grimoire et mon arc et le reste de mes affaires. Je me regarde alors dans la glace, je voudrais prendre mon arc et me planter une flèche. Au lieu de ça je me regarde et dans un geste je brise le miroir d'un simplement geste, ma main fracasse le verre qui se brise. Je le frappe encore, jusqu'à ne plus voir mon reflet. Je saigne, je souffre, mon coeur est touché. « NON ! » Je hurle, c'était le cri de douleur qu'exprime mon coeur...

Prise d'une révélation je me dirige vers la salle d'eau. Je nettoie la blessure du mieux que je peux. J'enfile un bandage alors et me regarde, droit dans ces yeux qui ne sont pas les miens. Je regarde mes cheveux bruns, mon visage en larme et ma main encore en sang. Je ne peux plus rester là. Il est tard. Je pars. Non loin d'ici, je vais voir la tombe de ma mère, que je compte bien ouvrir si je le désire. J'userais de magie s'il le faut. Qu'importe la manière, je percerais ce mystère. J'attrape mon manteau. Je ne veux pas être belle, je pars en chausson avec une veste, sans maquillage et avec mon bandage. Je pourrais prendre mon arc, j'en suis incapable c'est trop me demander. Qu'importe la douloureuse vérité, elle sera houleuse. Je pars en marchant ne possédant pas de voiture, la lune est claire, je vois plus ou moins clair. Je marche, je cours.
J'arrive au cimetière, il fait noir. Qu'importe. La lune est ma seule conseillère, je connais mieux les ténèbres que n'importe quel voyant sur cette maudite terre. J'arrive devant la tombe, froide et sans émotion toujours avec cette lettre. Je  tiens, comme un alcoolique s'accroche à sa bouteille.





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MessageSujet: Re: « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »    « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »  EmptyVen 15 Nov - 22:39


La sorcière avait passé toute sa journée au Mystic Grill. A vrai dire, elle logeait actuellement dans un petit hôtel de Mystic Falls, rien de très confortable. En fait, cet endroit lui avait longtemps rappelé le motel qu'elle avait tenu en Nouvelle-Orléans pour tenir Kol et Anastasia plus ou moins en sécurité des chasseurs qui ne cessaient de roder. Cependant, elle se disait qu'elle avait faillit à sa tâche puisqu'ils avaient tous les deux été marqués d'un tatouage les répertoriant. […] Il était tard, elle avait enchaîné les parties de billard avec maintes personnes durant la journée, prenant plusieurs verres d'alcool dans le début de soirée. Elle était désormais tolérante à ses addictions. En réalité, boire ou prendre de la drogue la rendait plus confiante, ses capacités mnésiques étaient par exemple plus développées une fois la prise accomplie. Cela peut paraître étrange, voire absurde, pourtant le phénomène de tolérance fonctionne ainsi avec l'habitude. Elle savait donc ce qu'elle faisait, où elle allait. […] Elle avait espionné sa fille, autant que possible, tentant même de trouver quelques informations de base sur elle. Elle avait aussi concocté plusieurs infusions à base de différentes plantes histoire de pouvoir obtenir des visions plus ou moins claires du physique qu'aurait sa fille. Elle avait fait cela avant de dormir, la nuit dernière. Ainsi, elle avait obtenu une vision brouillée, mais distinctive de part le lieu. Elle savait qu'elle devrait se rendre au cimetière de la ville. Elle le ferait, ce soir même, d'ailleurs, elle était en marche. Elle avait revêtit une longue cape noire – comme une sorte de poncho en réalité, cela dit plus long – ainsi qu'un chapeau noire et des lunettes de soleil. Oui il faisait nuit, cela pouvait paraître stupide, mais est-ce que ça l'était au fond ? Dans une ville aussi surnaturelle que Mystic Falls ? C'était simplement une femme de classe, une femme qui avait toujours apprécié de s'habiller d'une façon différente des autres. Ses talons hauts claquaient contre le sol au rythme de ses pas assurés. Elle était déterminée à revoir sa fille, son petit bébé comme elle l'avait si souvent appelé lorsqu'elle était enfant. […] Elle franchissait le portail en fer forgé du cimetière de la ville. Elle allumait une cigarette – elle était nerveuse – et avançait doucement. Elle portait régulièrement sa cigarette à ses lèvres, un geste désormais mécanique. Le regard de Regina se portait à présent sur une jeune femme qu'elle avait vu dans sa vision onirique. Elle avait certes était moins précise que la réalité, mais les traits physiques principaux s'y retrouvaient. Elle était de taille moyenne, plutôt fine, avec toutefois quelques formes qui la mettait joliment en valeur. Elle était brune, et plus blonde comme les blés, comme l'avait connu sa mère durant son enfance. Elle semblait quelque peu négligée en cette soirée, la sorcière remarquait alors un bandage à une des mains de ce qui semblait être sa fille. La directrice marketing remarquait alors un morceau de papier dans la main de la jeune femme. Elle terminait sa cigarette, la jetant à terre de manière négligente. “ Merde.. ” soufflait-elle entre deux bourrasques de vent. Elle ne s'était donc pas trompée de personne. Elle avançait lentement, le bruit de ses pas dans les graviers raisonnait malgré la hauteur de ses talons. Elle s'arrêtait à seulement un mètre de sa fille. Soucieuse, elle engageait néanmoins la conversation avec son charisme légendaire, brisant ainsi la brise de vent qui passait juste à ce moment. “ Ne t'attends pas à ce que je sorte de ce tombeau tel un vulgaire corps en décomposition. ” Elle esquissait un sourire ironique. “ Je vois que tu as bien reçu ma lettre.. Avant de m'insulter de tous les noms, sache simplement que j'ai été honnête avec toi. En l'écrivant je t'ai fais part de tout ce que je ressentais comme jamais je ne l'ai fait auparavant avec quiconque. ” Ce qu'elle disait était vrai, elle n'avait en rien mentit, elle avait simplement dit la vérité, rien que la vérité. Elle s'approchait un peu plus – doucement – sans rien brusquer. Elle retirait cette fois ses lunettes de soleil, puis son chapeau, qu'elle gardait entre ses mains, pour ainsi montrer son vrai visage à sa fille. “ Hope Liddell, tu as en face de toi Regina Liddell, celle qui t'as abandonné il y a maintenant 13 ans. ” Elle restait cette fois silencieuse, attendant une réponse de sa fille. Elle savait qu'elle était une sorcière, alors peut-être se recevrait-elle un sortilège en pleine face ? Ou bien des injures à ne plus savoir quoi en dire ? Quoiqu'il se passerait, elle resterait.
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MessageSujet: Re: « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »    « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »  EmptySam 16 Nov - 12:08


« Amours de nos mères, à nul autre pareil. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 

Il est trop tard pour retourner en arrière. Je ne pouvais pas décider de retourner dans mon lit pour espérer que cette lettre n'était qu'une illusion, un fantasme ou simplement un cauchemars. J'espérai que ce n'était qu'une farce. Rien de plus. Je voulais croire rien qu'un instant que j'allais enfin me réveiller et que demain j'irais enfin mieux. Que je pourrais vivre normalement, tomber amoureuse pour ensuite vivre avec cette personne, avoir un enfant et mourir en paix. Ma vie est condamnée à être souffrance, lorsque je crois enfin pouvoir être heureuse, une merde débarque dans ma vie comme si le destin s'acharnait contre moi. J'étais incapable de trouver une autre explication. J'étais peut-être maudite, née sous une mauvaise étoile ? Simplement malchanceuse ? Je ne veux pas savoir et j'aime me dire que de toute manière le destin ne me laissera pas vivre. Peut-être que ce soir là, il y a treize ans... Mon destin était peut-être de mourir ? J'avais osée défier la mort et aujourd'hui je devais en payer les conséquences ? Ce ne sont que des conneries et rien de plus. Ce soir celui des révélations. J'allais peut-être enfin connaître le sort de ma famille. Mon père était soit disant mort et ma mère était vivante, triste ironie du sort ou simple revanche ? Je voulais mourir, je n'avais pas assisté à l'enterrement de ma mère. J'étais encore à l’hôpital au moment de sa mise en terre. Je venais pour la première fois voir sa tombe, cela serait probablement la dernière d'ailleurs. Je fermais les yeux, un instant... Uniquement pour me souvenir de la sensation que cela fait d'être dans les ténèbres, ce que cela fait d'être aveugle. Je refuse d'être une fois de plus impuissante face à une situation qui concerne ma famille. Je détestais cette famille, mes origines, ma vie et mon passé. Ma mère faisait partie de ces choses. Je ne pouvais pas l'aimer. Elle était coupable de mon malheur. Elle était trop lâche pour venir me voir, elle choisit de m'écrire une lettre, rien de plus. Une lettre, une stupide lettre avec des mots. Des mots qu'à une époque j'étais incapable de voir et de lire.


Je suis là, devant la tombe. J'ignore depuis combien de temps. Je m'en fiche. Je suis devant cette tombe qui est probablement vide d'ailleurs. Cette femme finit par arriver. Elle se tient seulement à un mètre de moi. Je refuse de la regarder et je ne détourne pas le regard, je continue de fixer cette tombe qui fut ma mère pendant treize longues années. Elle m'expliqua, avec humour, que son cadavre n'allait pas sortir de la tombe. Je ne trouvais pas cela amusant, ma mère était morte. Elle ne pouvait pas se tenir debout à mes côtés. Les blagues étaient donc inutiles ce soir. Je préfère ne rien dire et elle ne m'en laisse pas le temps. En effet j'ai eu cette fameuse lettre. Je la tiens dans ma main. J'ignore si du sang à côté dessus et je m'en fiche. Et alors, moi qui pensais que la situation ne pouvait pas devenir pire, elle ose me dire avoir été honnête avec moi, certes elle était franche aujourd'hui mais, elle avait malheureuse plus de dix ans de retard. Elle tentait de m'attendrir, elle me disait que cette lettre était comme un recueil, une confession peut-être ? Qu'importe. Pour moi ce n'était rien. Elle s'approcha un peu plus, je resterais de marbre refusant de la regarder et fixant finalement le vide. Je refusais qu'elle me regarde dans les yeux. Je ne voulais pas d'amour d'elle, je voulais simplement que cette soirée n'est jamais existé. Soudain elle se présente comme « Regina Liddell », celle qui m'avait abandonné il y a de cela treize longues années. Je sens une larme coulée sur ma joue. Je refuse toujours de la regarder. Je ne veux pas voir son visage croiser le mien. Je refuse de retrouver mes souvenirs d'enfances, je ne veux pas me souvenir de mon passé comme ça. Pourtant, des brides de souvenir reviennent. Cette odeur de cigarette qui me répugne ne me quitte pas. Ma mère, qui n'est rien d'autre que ma génitrice, fume. Je m'en souviens soudain.


Je laisse planer un silence de plusieurs secondes. Je ferme les yeux un instant sentant les larmes couler sur mon visage. « J'ai bien reçu cette fameuse lettre. » Je lève alors légèrement la main. J'hésite presque à lacher la lettre pour qu'elle puisse s'envoler avec le vent et ne plus jamais venir me hanter.« Moi je n'ai pas besoin de papier ni de crayon pour exprimer mes sentiments. Tu es peut-être Regina Liddell mais, je ne suis pas ta fille. » Je tourne alors la tête. « Ou alors regarde-moi dans ces yeux qui ne sont pas les miens et dit moi alors ; oui je suis bien cette femme qui a préféré fuir et te laisser vivre ta vie sans moi. Ose me dire que tu es cette femme que j'ai pleurée pendants des jours, des semaines, des mois et des années. Cette même femme dont je me suis reprochée la mort pendant tellement d'années. Cette même sorcière qui m'a laissé mourir dans un hôpital avec son père. J'ai perdu toute mon enfance et même si mon père est le bourreau toi tu es le juge. » Je tente de rester de marbre. « Hope Liddell ? Oui. Tu te souviens encore de moi ? Après 13 années ? Tu ne me connais pas, tu ignores qui je suis. J'ai longtemps détesté uniquement mon père, aujourd'hui je me  demande si cela est toujours le cas. » Je marque une pause.« Tu as tué cet enfoiré, aujourd'hui qui vaut mieux que l'autre ? » Je rêvais depuis toujours de le voir crever, j'étais juste incapable de me dire que c'était vrai... J'aurais voulu fondre en larme dans ses bras et lui dire merci.






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MessageSujet: Re: « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »    « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »  EmptySam 16 Nov - 13:19


Elle la voit rester immobile, juste devant sa supposée tombe. Elle devait avouer que la tombe était plutôt réussie – matériellement parlant – elle était somptueuse, plus jolie que les autres d'une certaine manière. Elle se disait qu'elle pourrait peut-être en tirer un bon prix en la faisant retirer du sol pour revendre le marbre. C'était un projet puisque de toute façon, elle n'avait jamais été morte. Son suicide simulé avait si bien fonctionné en y repensant. Elle remarquait ses propres dates – falsifiées – gravées dans la pierre, ainsi qu'une photo d'elle il y a plusieurs années. C'était assez étrange, voire comique au final. […] Elle pouvait voir des larmes couler sur le visage de sa fille et cela lui brisait littéralement le cœur. Elle ne savait pas quoi faire, ni quoi dire. Elle n'avait pas réagit à sa tentative d'humour – mais elle le savait d'une certaine manière. Regina pouvait aussi s'apercevoir que sa fille évitait tout contact visuel avec elle. Elle ne savait rien de ce que Hope avait subit par rapport à sa vue, elle n'était pas du tout au courant de cela. Peut-être le saurait-elle un jour ? En revanche, elle lui confirmait avoir bien reçu sa lettre, accompagnant ses paroles d'un geste. “ Ton poignet.. ” Elle parvenait enfin à parler de cela. Elle avait remarqué son bandage dès son arrivée au cimetière, mais elle n'avait pas tenu à l'aborder ainsi. Sa première réplique lui serrait le cœur. Cela l'énervait aussi en même temps. Elle était assez indécise sur sa façon de réagir, elle ne savait pas ce qu'elle devait faire. C'était sa fille unique, son seul enfant, et pourtant, elle avait été incapable de s'en occuper. Elle tournait la tête vers elle, les yeux de la sorcière croisèrent alors ceux de sa fille. Ses paroles étaient dures, mais à quoi bon se replier ? A quoi bon fuir une deuxième fois ? Non, une première fois. Regina n'avait jamais fuit. Elle avait été contrainte de le faire. Une nuance qui pourrait tout changer si Hope n'était pas aussi directe dans ses propos. “ Qui vaut mieux que l'autre ? La question ne se pose même pas. Figures-toi que si j'ai tué ton père, c'est avant tout pour le mal qu'il a pu te faire. Durant toutes ces années, j'ai réussi à obtenir quelques informations sur toi et ton père. Je savais que tu étais contrainte de vivre selon ses propres codes et rien d'autre. ” […] Elle s'avançait un peu plus, contournant cette fois sa fille, pour s'arrêter devant sa soi-disant tombe. “ Je suis revenu à Mystic Falls, comme je te l'ai expliqué dans cette lettre, pour me venger de ton père et te retrouver. Je l'ai tué, si tu ne me crois pas, je peux te proposer quelque chose. ” Elle s'approchait de sa fille et lui prenait directement la main, celle qui n'avait pas le bandage. La sorcière fermait les yeux un instant pour exécuter un sortilège. […] Regina Liddell se trouvait devant la maison de son ex-mari. Elle était fin prête, elle avait enfin accumulé assez de puissance magique pour pouvoir surpasser cet homme qu'elle détestait tant, autant qu'elle avait pu l'aimer autrefois. Il était tard, sa fille ne vivait plus chez lui. Elle était entré chez lui par un sortilège histoire d'ouvrir cette porte dont elle ne possédait pas les clés. Elle pénétrait alors chez lui, sur le qui-vive. Le connaissant, il serait bien capable de mettre des systèmes d'alarmes dans sa propre maison. Elle montait alors à l'étage après avoir fouillé le rez-de-chaussée. Elle le trouvait alors dans une pièce qui avait certainement été aménagée telle un bureau de travail. Elle frappait à la porte, signifiant ainsi sa présence. Elle avançait doucement, un sourire espiègle à la commissure de ses lèvres. Elle retirait ses lunettes de soleil. Il ne semblait pas la reconnaître avant, mais après cette action, tout changeait. Il s'était mit en tête de l'attaquer, lui lançant une boule de feu qu'elle avait évité de justesse. Il fallait avouer qu'il était puissant, mais elle l'était désormais tout autant. Elle lançait un sortilège pour l'envoyer bouler dans le mur opposé, celui-ci s'écroulait à terre et ripostait à l'aide d'un maléfice qui tailladait le bras gauche de la sorcière, lui arrachant ainsi un cri de douleur. Il n'y était pas allé de main morte. Elle sentait la rage monter en elle à cette offense. Elle effectuait un rapide mouvement du bras pour le faire léviter à quelques centimètres du sol. Elle prononçait une incantation qui paralyserait ses membres un à un, le laissant ainsi à sa merci. Mais une fois qu'elle fut en face de lui, elle remarquait qu'il avait trouvé un contre-sort, ainsi ils en venaient tous les deux aux mains. Il la serrait violemment au niveau des bras, l'insultant de tous les noms. Durant cette étreinte de violence, elle finit par saisir sa tête entre ses mains et concentrait toute sa puissance sur sa tête. Le père de Hope s'écroulait alors sur le sol, inconscient, mort. Elle avait concentré ses pouvoirs sur son crâne, ne donnant ainsi pas cher de sa vie. Il était mort, elle avait réussi. […] Lâchant la main de sa fille, elle revenait à la réalité. Elle venait de lui faire partager un souvenir par un contact magique. “ Ton père m'avait même reconnu sur son lit de mort. Voici donc la preuve par cent qu'il est mort de mes propres mains. Il est impossible d’altérer ses propres souvenirs par la magie, en revanche, il est possible de les partager, ce que je viens de faire avec toi. Si je ne l'avait pas tué, il m'aurait empêché de te revoir. Qui sait ce dont il aurait été capable.. ” Elle reculait d'un pas en arrière, lui faisant toujours face. Revoir cet événement n'avait rien de passionnant, c'était au contraire douloureux mais nécessaire si elle voulait avancer avec Hope.
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MessageSujet: Re: « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »    « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »  EmptySam 16 Nov - 20:01


« Amours de nos mères, à nul autre pareil. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 

Je ne demandais pas d'excuses de sa part, je ne voulais pas la voir me demander pardon puisque je suis trop rancunière. Je suis incapable de pardonner une personne aussi facilement, cela serait pourtant tellement plus simple tout le monde. Je n'ai pas envie de haïr ma mère pour toujours, je ne veux pas voir en elle un monstre, je ne veux pas me rendre compte le jour de sa véritable mort que cela n'était qu'une erreur et que je voudrais pouvoir recommencer. J'ignore quoi penser et mon coeur ne m'aide malheureusement pas. Je suis dans les ténèbres et il est presque impossible pour moi d'en sortir. Je suis seule et je n'ai personne pour m'aider, j'aimerais m'enfuir chez mes amies les plus proches. Chez les Pritchard par exemple, dans l'espoir de voir Andy ou Lisebeth. J'ai envie de partir de ce cimetière, je veux arrêter de pleurer. J'aimerais pouvoir juste rire et m'amuser mais, ce soir ne serait pas ma soirée. L'image de ma mère me faisait mal, revoir son visage me faisait souffrir. Je souffrais et pourtant j'étais heureuse d'enfin mettre un visage sur un prénom. Ma mère n'était plus un vague souvenir, c'était une femme blonde, comme j'étais avant. Je comprends enfin pourquoi j'étais blonde avant, cela me manque moins là tout de suite. Évidemment elle remarqua mon poignet. Ce n'était rien, une blessure superficielle, une blessure physique de plus ou de moins. Je ne voyais pas la différence. Ma mère pouvait voir cette différence car elle n'avait aucune trace de mes bleus et de mes coupures que j'avais subis pendant les entraînements intensifs avec mon père. Ce bandage n'était rien. Je pourrais enlever le bandage et me faire saigner, volontairement. La souffrance ne serait rien, elle. Je préfère ne pas réagir et ne pas lui parler de mon poignet.  Elle ne possède aucun droit sur moi, elle est morte officiellement. Je suis suffisamment grande pour me débrouiller ou en tout cas je le laisse croire. Ma mère aurait dû être là pour moi il y a dix ans... Pas maintenant que je suis vaccinée et majeure.

Ma mère semble persuadée qu'elle vaut mieux que mon père. Elle à probablement raison mais, qui est libre de décider qui doit vivre ou mourir. Mon père se prenait pour un dieu et il ne l'était pas. Ma mère était la même, elle se croyait suffisamment puissante pour décider du droit de vie ou de mort. Mon père était un monstre et jamais je ne pourrais prendre sa défense. J'espérais seulement le voir mort comme ma mère mais, ma morale était trop forte. Pourtant, il ne méritait que du mépris de ma part et rien de plus. J'étais probablement trop gentille, trop douce et trop irréaliste. Je laissais alors ma mère changer de place, je ne voulais pas la suivre du regard. Je détourne alors mon regard vers la tombe. J'aimerais l'ouvrir pour voir qui se trouve dedans. Peut-être qu'il y a uniquement des cendres dans une jarre sur la tombe. Je n'ai pas fait attention je dois dire et puis il fait trop sombre pour que je puisse vraiment regarder avec détails. Elle osait prétendre qu'elle connaissait des choses sur moi. J'avais envie de la regarder avec mépris et de pleurer dans ses bras.« Des informations ? Et pendant toutes ces années tu m'as regardée crever comme un chien ? Tu as donc dû voir que ta fille était une épave. Wahou. » Je pourrais hurler mais, étonnamment je disais cela presque avec de l'humour noir. J'étais blasée et pourtant je savais que cette phrase avait un fond d'humour. Je n'ai jamais pris le bateau, cela doit probablement être pour cela que je trouve cette phrase comique.


Elle attrape mon poignet. Celui encore en un seul morceau, celui avec ce tatouage qui est colle plutôt bien avec la situation actuelle. La vie réserve parfois des surprises, le symbole infini me parle encore plus aujourd'hui. Elle me fait vivre un souvenir, elle ne se sert pas des éléments à ma grande surprise. Le vent ne devient pas plus fort, rien. Elle se sert d'une magie différente de celle que je connais et que je pratique. Je ne veux pas savoir. Le souvenir est trop douloureux. Ma mère me le fait vivre, mon père est mort. Je m'en doutais. Je ne doutais pas de ça, ma mère ne semble pas comprendre que je ne voulais pas voir mon père mort au sens propre. Je refusais de tomber aussi bas que lui. Je lâche alors violemment son poignet pour me tourner face à elle et légèrement reculer.« Mon père à disparu de ma vie depuis un an. Mes contacts étaient très limités. Tu pouvais très bien venir me voir sans rien lui dire. C'est pour moi que tu as fait ça ? Tu veux dire que tu as commis un meurtre pour moi ? Non. Tu voulais te venger. Je serai hypocrite de dire que cela ne me rassure pas de savoir que je peux dormir la nuit mais, cela changera quoi dans le fond ? Il y aura toujours ces cauchemars, mes souvenirs et ce manque que tu espères pouvoir combler. » C'était une preuve d'amour de tuer. Je le sais mais, je refusais de voir une personne tuer quelqu'un pour moi. Je regarde cette femme qui est ma mère. « Et maintenant ? Dis-moi ? Tu veux rattraper 13 ans ? Tu veux qu'on aille se prendre un café et rigoler en parlant des souvenirs que je n'ai pas. De ces moments heureux que j'aurai dû avoir ? » Je monte le ton sans le vouloir. Je ne suis pas forte, je vais céder. « Tu crois vraiment pouvoir revenir dans ma vie ? Je ne veux pas de famille, je n'en n'ai jamais eu. Pourquoi ! Tu as perdu le droit de me connaître... » Je m’effondre alors à genoux recroqueviller sur moi-même. Je ne veux pas d'amour, je ne veux pas de compassion je veux juste une vie normale. Pleurant encore et toujours, ne retenant pas mon chagrin. J'étais heureuse de savoir mon père mort et cette sensation me terrorisait, je ne valais pas mieux que ma propre mère et cela me détruisait de le savoir. J'étais donc une personne incapable d'aimer.






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MessageSujet: Re: « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »    « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »  EmptyDim 24 Nov - 16:42


La blonde se retenait de ne pas intervenir pour contrôler les paroles de sa fille. Qu'aurait fait une mère normale, une mère digne de ce nom ? Aurait-elle levé la main sur sa fille pour lui mettre une baffe et lui faire ainsi comprendre que ses paroles sont tout simplement fausses ? Regina n'en savait strictement rien, elle ne le ferait pas, elle ne savait pas du tout quoi faire, par où commencer. Des informations, c'était la seule chose qu'elle avait pu obtenir sur sa fille durant ces treize années. Elle ne l'avait jamais revu avant aujourd'hui, sauf s'il on prend en compte les visions qu'elle avait eu sur sa fille. “ Des informations oui.. Ce sont les seules choses que je savais de toi pendant mon.. Absence. Je savais simplement comment tu te portais, du moins en quelque sorte. Ne crois pas que ma vie était rose. Je n'avais qu'une situation financière positive, le reste, ce n'était rien. ” reprenait-elle d'un ton plus sec. “ Je ne pouvais pas revenir, je n'avais ni le courage, ni la force nécessaire. Si cela avait été le cas, tu peux me croire, je serais revenue te chercher, mais je ne pouvais pas. Il était bien trop fort autrefois. ” lui assurait-elle désormais. Regina ne savait plus vraiment quoi dire, quoi faire, elle se contentait simplement d'être sincère. […] La sorcière était plutôt expérimentée en terme de magie. Elle n'était pas du genre à faire usage des éléments, elle était davantage dans une magie plus physique, plus brutale et plus noire. Le partage de ses souvenirs par le contact physique en laissait deviner beaucoup concernant sa progression dans le domaine de la magie. C'était quelque chose qu'elle aurait été incapable de faire il y a encore une bonne quinzaine d'années, raison pour laquelle elle n'était jamais revenue. Elle n'aurait jamais eu assez de puissance pour détrôner la magie de son ex-mari. Elle finit par se dégager de son étreinte avec violence ce qui laisse la sorcière sans voix durant un moment. Elle n'aurait pas pensé que Hope soit capable de faire cela de cette manière. Elle la voyait reculer et ainsi mettre une distance entre elles. Regina plissait légèrement les yeux, remettant ses lunettes de soleil, ainsi que son chapeau noir. C'était une certaine façon pour elle de cacher la déception si facilement visible sur son visage. Ses prochaines paroles étaient bien pire que celles qu'elle avait prises par la figure tout à l'heure. Visiblement, son retour n'allait pas être simple, elle le sentait bien. Elle avait soudainement cette volonté d'abandonner, de repartir d'où elle venait. Elle avait perdu ce droit de la connaître. S'en était certainement trop. De telles paroles avaient un poids considérable sur la sorcière. Elle remarquait ensuite que sa fille tombait à genoux, cette scène était presque insoutenable pour la mère de Hope, elle se rendait ainsi compte de la douleur qui pesait sur les épaules de sa propre fille. “ Rattraper le temps passé, c'est ce que je souhaitais oui. Mais visiblement, tu ne me laisses aucune chance. ” Elle regardait sa fille avec une pointe de compassion, mais ses lunettes de soleil ne laissait pas transparaître l'émotion qu'elle avait à ce moment dans son regard. Elle s'approchait de sa fille, l'aidant ainsi à se relever. Elle murmurait alors. “ Tu me retrouvera si tu le désires vraiment. ”  Une fois cela fait, la sorcière prenait le chemin de la sortie du cimetière. Sa main se posait difficilement sur la poignée en fer forgée, elle passait cette sorte de barrière et commençait à s'élancer dans la nuit, sortant une nouvelle cigarette. Ce que Hope ne savait pas, c'est que sa mère - en posant sa main sur la poignée du portail - avait lancé un enchantement tel qu'elle ne pourrait sortir du cimetière pour la rejoindre si et seulement si elle était vraiment motivée à pardonner sa mère. Si cela n'était pas le cas, elle ne retrouverait pas les traces de sa mère derrière elle.
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sorciers
Jillian Hale
Jillian Hale

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MessageSujet: Re: « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »    « Amours de nos mères, à nul autre pareil. »  EmptyDim 24 Nov - 17:20


« Amours de nos mères, à nul autre pareil. »
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



 

Je ne l'écoutais pas, je me contentais d'être vide et incapable de répondre comme si les mots n’existaient. Cela crée comme un son sourd dans mes oreilles. Ma mère était là et pourtant j'étais toujours toute seule dans le noir. Si je voulais vraiment l'écouter je le ferais mais, je suis trop triste et trop rancunière pour pardonner. J'ai appris à rêver à ma manière et surtout j'ai appris à me gérer mais, cette fois-ci je craque. Je m’effondre. J'ignore si je suis un monstre. Peut-être suis-je coupable dans le fond ? Cela vient-il de moi ? Je serais incapable de l'expliquer... Je veux seulement vivre...

Incapable de me relever ou d'avancer je pleurais. J'étais incapable d'avancer. Mon corps se mourraient intérieurement. Mon âme était là et pourtant mon corps était meurtri et se mourrait. Mon esprit partait en cendres comme de la poussière, de la vulgaire poussière. Ma vie venait de s’effondrer comme un château de carte. J'avais réussi à bâtir ma propre vie et cela malgré mon père, mon handicape et en grandissant sans une véritable mère. Cette vie était la mienne et elle ne tenait qu'à un fil et ma mère venait de le couper, de me briser. Elle devrait être morte et devrait être en train de pourrir dans une tombe physiquement parlant. Son esprit lui devrait être loin d'ici et devrait reposer en paix. Avec le reste de ma famille, que je déteste. Ma mère devait rester cette image de la protectrice bienfaitrice et rien de plus, elle devait être mon ange gardien et ma sauveuse. L'image de la femme droite et parfaite. Cette image que j'avais moi-même imaginée pour me protéger et pour avoir un modèle. Aujourd'hui cette image venait de disparaître, en une fraction de seconde cela ne fut plus qu'un souvenir. C'était terrible et j'étais impuissante face à ça. Comme si le destin décidait de me punir une fois de plus. Pourquoi ? Je n'en voyais pas l'utilité. Pourquoi m'imposer cette vie maintenant ? Je n'avais rien demandé à personne.  Mon corps me faisait du mal et ma tête s'embrouillait, j'étais incapable de respirer calmement. Incapable de retrouver mon calme, mes mots ou même une idée. J'aurais voulu affronter mes peurs, mes rêves et mes angoissent mais, j'en suis incapable. Je suis toute seule et personne ne viendra me donner la main pour me sauver. Je suis là toute seule dans ce cimetière, recroquevillée sur moi même ne demandant qu'à oublier cette soirée. Ma mère voulait me connaître ? Elle venait donc de voir sa fille : une épave privée d'amour pendant plus de 13 ans... C'était sa faute et celle de personne d'autre, l'abandon ne se pardonne pas.

Entre mes larmes, mes pleurs et mes cris intérieurs je repense à ces nuits de cauchemars où je me réveil en hurlant et en pleurant. Ces nuits ou j'aimerais qu'une personne me sert dans ses bras, je ne parle pas d'une mère ou d'un père. Mais, d'un être aimé. Pas une famille ayant le même sang. J'aimerais quelqu'un qui serait là lorsque je me réveillerais et qui m'aiderait à vaincre mes angoisses nocturnes que je tente si bien de cacher, chose facile puisque je vie toute seule. Ces rêves ne me quittent pas. Le rêve n'est jamais le même pourtant la fin est toujours la même. En réalité j'ignore si le rêve est identité ou bien s'il change. Je suis seule dans une pièce, c'est la maison de mon enfance. Tout le monde est partie, pourtant je sais qu'il s'agit de cette maison mais, au réveil je serais incapable de m'en souvenir. Je sais juste que cette maison était dans mon rêve... Soudain elle prend feu ou alors mon père arrive comme une ombre. Et il coupe, frappe, cogne... Oui. Il m’entraîne. Je me souviens de ces jours de souffrances, ces jours où j'étais toute seule dans mon lit en train de pleurer. Voilà ce qui explique mes terreurs nocturnes. Cela m'arrive souvent malheureusement je dois bien le reconnaître. Je suis en position de faiblesse et je déteste cette sensation, recourbée sur moi-même. Je dois me relever et affronter ma mère que je devrais aimer. Pourtant, je suis incapable de pardonner ces années de rancunes. La rage de mon père se dirigeait en direction de ma mère et rien de plus.

J'étais incapable de faire disparaître cette rage de vivre au fond de moi, cette haine que j'avais contre ma famille. Lorsque je suis loin de cette famille je me sens bien et heureuse. J'aime tout le monde sauf ma famille. Je suis capable de passer une soirée presque nu avec un garçon que je connais à peine mais, que sans comprendre pourquoi j'apprécie énormément. Andrew restait tout de même un cas particulier, même si encore une fois j'ignore pourquoi. Sauf que je suis incapable de regarder ma mère dans les yeux et de lui dire « Je t'aime ». Cela me désole moi même d'être aussi mauvaise mais, je suis incapable de pardonner à ma mère. Cela me ferait pourtant du bien mais, cette femme n'est pas ma mère. Il suffit de sentir l'odeur de tabac pour comprendre qu'elle n'est pas parfaite. Je n'exige pas la perfection mais, je demande un minimum de respect et écrire une putain de lettre n'est pas du respect. Écrire est peut-être une manière de s'exprimer mais, si ma mère m'aimait sincèrement elle serait venue me regarder en face pour me dire ces mots. J'étais aveugle, pour moi une simple lettre ne veut rien dire. Ma mère faisait de son mieux pour reprendre de bonnes bases mais, c'était trop tard. Le mal est fait et je suis incapable de pardonner, cela serait comme laisser mon passé venir me bouffer et me hanter. Je veux que mes démons restent où ils sont. Cette famille est comme du poison pour moi et lentement mais, sûrement je risque de succomber et je ne veux pas. Je veux juste me sentir bien. Me sentir libre de mes choix, mon père était un monstre. Ma mère se croyait courageuse mais, elle avait juste décidé de devenir comme mon père... La colère parle et je sais que mes pensées sont trop confuses pour réellement comprendre. Je sais que ce soir je ne l'écouterais et qu'importe ses dires elle aura toujours tort. Elle sera toujours en partie responsable de mon malheur et de mon enfance perdue. Je veux retrouver une vie normale, cela est-il trop demandé ?


Mais, je peux lever la tête et la voir partir. Elle fuit une fois de plus incapable d'affronter la réalité. Je n'ai pas la force de la retenir et je n'ai pas le courage de lui dire que je ne veux pas qu'elle parte. Alors que je vois ses jambes s'en aller je sens mon cœur se calmer, j'ignore pourquoi mais, je me sens mieux. Je serais incapable de dire pourquoi mais, une sensation de bonheur prend possession de mon corps et de mon esprit. Un souvenir me revient, celui de l'incendie. Ma mère m'avait sauvée, mon père était revenu me chercher. Ma mère était là dans l'ombre. Je ne voyais rien pourtant je sentais sa présence. C'était inexplicable. J'étais incapable de définir s'il s'agissait d'un fantasme ou d'un souvenir refoulé. Cette sensation m’apaise. Je me sens bien, je me laisse tomber à terre. Le sol froid est là pour me consoler. Mon visage est humide et les larmes coules. Je suis à même le sol collée contre les feuilles mortes que je peux sentir voler non loin de mon visage. J'ouvre les yeux un instant pour pouvoir de nouveau bien. Je regarde alors le ciel, la lune et les étoiles. Le silence me pèse et je décide finalement de me relever. Je sors alors la lettre de ma mère, je me concentre sur celle-ci. Un texte apparaît alors dessus, cela n'est pas naturel. C'est de la magie personnelle et rien de plus. Avant de poser la lettre sur la tombe je fixe cette dernière.« Bonsoir maman... » Je sens alors les objets présents sur la tombe se fendre, le vent se lève. Je pratique de la magie sans vraiment le vouloir. Ma colère est trop forte, cette tombe n'est rien et je veux la voir disparaître. Je laisse finalement tomber le morceau de papier. « Dans 13 jours à 13h13 au Mystic grills. » Je lui donne une dernière chance, une chance de pouvoir me parler et de me regarder dans le blanc des yeux. Je commence alors à marcher avant de me retourner une dernière fois vers la tombe.  « Pour nous maman, pour rattraper ce temps perdu. »  Je m'éloigne alors en silence.






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