Catch me if you can

- "Etre ou ne pas être : là est la question" nous disait Shakespeare...

Mes paupières étaient de plus en plus lourdes et le cours de littérature ne faisait que de m'assommer davantage.  Je le voyais à présent comme une berceuse. Mes yeux se fermaient progressivement et j'étais affalé la tête dans les bras sur ma table. C'était le dernier cours de la journée et je ne tenais plus. Enfin la cloche sonna ! Mon sac était déjà prêt. Je me levai sans demander mon reste et au moment où j'allais passer le seuil de la porte... :

-Mr Hewitt ? J'espère que vous avez bien dormi...  Vous me répondrez à la question de notre cher William pour lundi. Une petite dissertation ne vous fera pas de mal et si ça n'est pas fait je me ferai un plaisir de vous voir pendant un an tous les samedis...

Contrarié je continuai mon chemin jusqu'à mon casier. Maintenant les élèves affluaient dans les couloirs. Certains premières années étaient encore perdus alors que les dernières années se voyaient déjà à la fac et leurs menaient la vie dure. Je claquai la porte de mon casier, une fois mes affaires de maths récupérés et me dirigeais vers la sortie. Je du éviter tour à tour l'équipe de foot et celle de pompom girls qui se rendaient à l'entrainement et enfin je fus dehors. Le temps était clair et il faisait relativement doux pour ce début novembre. Alors que je passais dans la ruelle des drogués, déserte étonnement je heurtai un homme ayant surgit de nul part. Je grommelai une excuse et continuais mon chemin. Ma dissertation et mes exercices de maths m'attendaient et je n'avais pas franchement le temps de m'arrêter.

Néanmoins je me retournais, sans même savoir pourquoi et vit le visage de celui qui m'était rentré dedans. Maddox. Maddox était le concierge du lycée en apparence mais ce n'était qu'une couverture. Ce type d'une vingtaine d'années, pourquoi viendrait-il s'enterrer dans le lycée d'un bled comme Mystic Falls ? Le surnaturel bien sûre que oui ! Maintenant que tous le monde était au courant il fallait vraiment être crétin pour ne pas voir la réalité en face. J'avais eu à faire avec lui une fois par le passé et cet ordure ne cessait de me provoquer par des regards ou quelques paroles quand nous croisions... Je n'avais définitivement pas le temps aujourd'hui alors je continuais ma route. Très vite je me rendit compte que j'étais suivi.
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