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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD

Une journée longue, trop longue comme souvent. Depuis que le surnaturel avait était révélé, j'avais l'impression que le temps ne s'écoulait plus, que j'étais constamment en proie à des regards qui attendait juste le moment où je craquerais et me retournerais pour briser une nuque où me jeter à une jugulaire. Toute cette histoire me rendait parano, vraiment. J'étais vampire depuis un peut plus de deux ans et j'avais eu de la chance d'avoir rencontré Ana qui m'avait apprit à gérer ma soif de sang. Mais maintenant, la situation actuelle était pire que tendu. Les humains extrémistes ne se cachaient plus depuis la découverte. Le Gouvernement avait beau instaurer des règles, ce n'est pas ce qui empêchait la haine envers les vampires. Le monde avait même des airs de Guerre Mondiale, nous les vampires étions désormais tatoués comme du bétail.
Bref, j'avais vraiment besoin de relâcher cette pression. Ce qu'il y avait de bien récemment c'était le départ de Lafay pour la Nouvelle Orléans. Même si cela ne prévoyait rien de bon, elle était loin d'Alice.
J'avais fais attention de bien mettre ma bague de jour avant d'enfiler une chemise et un jean délavé pour partir en ville. Une des choses qui c'était amplifié depuis que j'étais devenu un vampire : mon humeur dépensière. Quand j'étais stressé ou que je m'ennuyais j'allais instinctivement au centre commercial pour acheter des jeans, des t-shirt, des parfums, des chemises, des vestes... a n'en plus finir ! Mon métier de strip-teaseur ne me faisait pas rouler sur l'or, mais ma petite fortune venait surtout de ma vie d'avant, quand j'étais encore un sorcier. Mes parents étaient issus de deux riches familles espagnoles et italiennes. Mon compte bancaire fut bien garni et bloqué durant toute mon enfance et jusqu'à ce que je devienne un vampire. J'étais d'ailleurs étonné de voir que mon père n'avait pas supprimé cette fortune lors de ma transformation.

Parcourant la galerie marchande, je réfléchissais à quelle boutique je pourrais dévaliser. Mais malgré ça je ne pouvais m'empêcher de penser à la situation actuelle des vampires. Le monde continuait de tourner comme si de rien n'était alors que les victimes tombait sous la décision des juges. Condamner un jeune vampire qui a tué son ses pulsions meurtrière revient à condamner un enfant qui a peur du noir. Pourtant on décide bien d’interner des meurtriers, des pédophiles, des fous pour les « aider » à aller mieux. Pourquoi ne pas aider les vampires à se contrôler ? Le monde n'irait pas mieux de cette manière, peut être que les Hommes arrivent à maintenir les vampires en ce moment, mais il arrivera un jour où le contrôle leur échappera et ils devront faire face à un réel problème.
Finissant par entrer dans une parfumerie en prenant garde de baisser ma manche, pour cacher mon tatouage d'identification. Je traverse les rayons avant de poser mon regard sur une exposition d'un nouveau parfum. De la verveine. Je reste durant quelques secondes, les yeux écarquillés face à cette marchandise avant de tourner les talons rapidement et fendre la foule qui se dirigeait, intriguée et fascinée par le flacon vert.

Traînant les pieds derrière moi, les mains dans les poches, je commence à me demander s'il n'aurait pas fallu que je reste un sorcier, quitte à attendre que ma maladie m'emporte dans la tombe. J'avais décidé de devenir un vampire pour vivre, et finalement les vampires se retrouvaient dans un cycle infernal. Est ce que ça en valait encore la peine de transformer des humains? Je savais maintenant que je ne transformerais aucun humain sans raison valable, si c'est pour lui insuffler cette vie là.
Relevant la tête, je m'arrête quelque secondes en remarquant quelque chose au loin, entre les passants. Une chevelure bouclée et rousse, flamboyante. Je ne connaissais qu'une seule personne qui avait des cheveux écarlate et étincelants comme ceux là : Elizabeth. Elle était revenue ? Il ne m'en fallait pas plus pour accélérer le pas et pousser la foule afin de me frayer un chemin vers cette femme...

Aurora & Gabriel

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Gabriel L. Raventears &&& Aurora Dilaurentis

. Là seconde chose après sortir, boire et danser, qui pouvait l'aider à ne plus pensé ; c'est faire les boutiques. Le shopping est la meilleure des chose pour s’aérer la tête tout en se faisant plaisir. En effet Aurora en avait lourd sur le coeur depuis la mort de son frère. Elle pensait souvent à lui et Alexandre lui manquait terriblement. Même si c'était dure pour elle, elle ne comptait pas se laisser abattre. Elle se levait de son lit assez tard, après une fête la veuille ce n'est pas étonnant, puis elle allait prendre une bonne douche dans la salle de bain pour ensuite s'habiller. Elle était vêtue d'une robe bleu qui mettait en valeur son teint et ses cheveux blond vénitien. Une fois maquillé et coiffé, elle sort de la salle de bain et descend les escalier de sa maison. Enfin c'était surtout la demeure de ses parents, elle se contentait juste d'y dormir, car elle était que très peu sous ce toit. Il était bien trop dure pour elle de rester ici, dans chaque pièce elle pouvait retrouver un souvenirs avec son frère ou encore quelques chose qui là faisait à lui. Elle prenait les clés de sa voiture et elle sortait de chez elle en ajoutant un "je mange pas là, à toute à l'heure" pour ses parents. En partais donc en direction du centre commerciale où elle devait retrouver des amies du lycée pour y déjeuner. Elles se retrouvaient dans un petit restaurant pour manger. Un fois le repas fini, elle allaient faire les boutiques bien décider à trouver de belles choses. Elle marchait d'un pas sensuelle, entourer de ses amies, dans la galeries. Lorsqu'elle tournait la tête pour regarder une vitrine avec ses amies, elle voyait son cousin arriver vers elle. Ses copines entrèrent dans le magasin et elle leurs disait qu'elle les rejoindrait plus tard, puis elle se tournait vers son cousin Gabriel. Elle lui faisait un sourire ravissant, elle était vraiment contente de le voir.

- Gabriel, comment tu va ? Demandait-elle d'une voix chaleureuse.

Elle le prenait dans ses bras un instant pour le serrer et elle eux un petit frisson. Elle était toujours pas habituer au faite qu'il soit froid, mais bon c'est comme ça ! Elle se détache de lui pour lui faire face et elle remarque qu'il portait la bague de jour qu'elle avait elle même utiliser pour qu'il puisse sortir. Elle était la seule de sa famille à vraiment le considérer comme avant et à l'aimer autant qu'avant, elle avait su faire la part des choses et l'accepter tel qu'il était devenu. Il pouvait, sans l'ombre d'un doute, compter sur elle...

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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD

Ce n'est qu'après plusieurs mètres que je suis soulagé de voir que cette femme n'est pas Elizabeth, mais Aurora, ma cousine. Lafay est la tante éloignée de ma cousine, pourtant la ressemblance est flagrante, du moins assez pour que je confonde les deux femmes. Soupirant de soulagement, je ralentit mon pas en me dirigeant vers ma cousine, entourées de son armée d'amies du lycée. Ces dernières finirent par rentrer dans le magasin, laissant Aurora se retourner avec un grand sourire, me saluant avant de me prendre dans ses bras. Je la sentis tout de même frisonner, j'oubliais parfois ce sentiment quand une sorcière entre en contact avec un vampire. Et puis, j'étais naturellement froid étant donné que j'étais... Mort. Deux ans que j'avais étais transformé, et cette pensée me faisait toujours un certain choc.
Elle remarqua ma chevalière de protection, automatiquement je passe mon pouce dessus. C'est un peut tape à l’œil, mais aussi indispensable pour moi. Sans ça je cramerais au soleil. Je devais une dette à Aurora pour me l'avoir confectionné, je ne sais pas qui d'autres aurait put me faire cette bague de jour, ma famille m'a renié et Alice n'était pas encore arrivée en ville.
Je redresse la tête pour sourire à mon tour.
-Pas vraiment la forme, mais bon ça va aller... Et toi ? Tu vas encore dévaliser une boutique ?
Je rigole légèrement, ma cousine était une véritable faschion-victim... Encore un point commun entre Lafay et elle. Pourtant elles avait beau avoir les mêmes manières, les même cheveux et bien d'autres, elles étaient totalement opposées. Aurora avait un mental d'acier et après ce que Lafay a fait à Alex, jamais au grand jamais elle n'accordera qu'une once de pardon, de compassion ou de remord envers notre tante. Le simple fait d'accepter les liens du sang est énorme. En revanche j'avais plus de soucis à me faire pour ma sœur Alice, elle avait toujours eu soif de pouvoirs et Lafay pouvait lui offrir cela, je ne voulais pas que mon aînée rentre dans les chemins de la magie noire comme autrefois, et encore moins de l'Expression ! Je n'avais jamais eu recourt à la noirceur, mais c'était quelque chose de jouissif qui vous transporte au de là de ce que vous pouvez imaginer.
-Je pense sérieusement à quitter Mystic Falls... Cette ville me fait froid dans le dos, les vampires sont comme des proies maintenant. Mais je peux pas vous laisser seules toi et Alice.
J'avais confiance en elles, et Aurora maîtrisait parfaitement sa magie blanche, mais qui aurait imaginé que les vampires soit révélés ? Plus aucune créatures n'étaient à l’abri désormais.
-Tes parents vont bien ?
Simple mesure de politesse, je savais que la plupart des membres de ma famille m'avaient reniés, surtout après avoir but le sang de mon propre père pour achever ma transformation. Bien que je pensais que ma tante Amber soit plus à l'aise concernant ma situation. Mon propre sang et ma propre chair m'avait reniés pourtant je continuais à demander de leur nouvelles... Il semblerait que mes principes se soit décuplés avec ma transformation malgré ma rancœur et ma haine.

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Gabriel L. Raventears &&& Aurora Dilaurentis

. Aurora était là seule à vraiment aider son cousin depuis qu'il était devenu un vampire. Sa tante était plus ou moins là pour son fils, mais elle avait du mal à l'accepter ainsi. Un jour Aurora trouvera un moyen que Sarah Accepte son fils tel qu'il est. En attendant elle restait à l'écoute et prête à aider Gabriel.

-Pas vraiment la forme, mais bon ça va aller... Et toi ? Tu vas encore dévaliser une boutique ?
Répondait-il.

Aurora lui serrait doucement la main pour lui montrer qu'elle était là. Elle souriait à sa remarque, car elle était vraiment une accro au shopping, mais c'était aussi thérapeutique pour elle.

-Je pense sérieusement à quitter Mystic Falls... Cette ville me fait froid dans le dos, les vampires sont comme des proies maintenant. Mais je peux pas vous laisser seules toi et Alice. Disait-il.

Aurora sentait que son cousin en avait gros sur le coeur, en même temps elle le comprenait, les vampires était aujourd'hui contrôler et épier, ils étaient pas libre de faire ce qu'il voulait, mais surtout il était catégorisiez comme des monstres. N'allez pas dire cela à Aurora, car elle vous dirait que c'est faux ! Son cousin et tout sauf un monstre !

- Si c'est moi qui t'empêche de partir, ne t’inquiète pas pour moi, et puis je pourrais avec avec toi au pire. Disait-elle sérieusement.

Elle en avait aussi un peu mare de cette ville où personne n'est libre, elle là connaissait par coeur et elle désirait découvrir une autre ville et s'amuser encore plus, rien de tel que la Nouvelle Orléans pour ça !

-Tes parents vont bien ? Lui demandait-il.

Elle soupirait légèrement.

- Ils vont bien comme d'habitude... Tu sais bien que depuis qu'Alex n'est plus là c'est plus comme avant... On se voient peu, on s'évite même... Répondait-elle.

Sa gorge se nouait quand elle repensait à son frère. Elle souhaiterais vraiment le revoir ou qu'il revienne dans ce monde...

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« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD

Je savais que ma cousine était là pour moi quoi qu'il arrive et je ne savais pas vraiment comment la remercier, il faut dire qu'elle me soutenait, me changeait les idées, m'avait donné une chance de survivre... Tous ce genre de trucs que les autres membres de ma famille n'était pas capable de faire pour leur propre sang.
Partir était une idée bien plus facile que de rester ici, à Mystic Falls. Bien évidemment on pensait tout les deux à la Nouvelle Orléans, un paradis terrestre pour les vampires selon les rumeurs, mais un enfer pour les sorcières, et savoir ma cousine dans ce monde m'était juste impossible. Les rumeurs qui entouraient la ville disait que le vampire Roi avait déjà exécuté en publique des sorcières ayant pratiqué la magie. Et je sais qu'il est difficile d'enfouir son héritage, j'avais étais sorcier avant. Et Aurora qui est une vraie diva ne pourrait s'empêcher d'user de ses dons, c'était trop risqué pour elle. Ce type avait quelque chose qui lui permettait de mettre la main sur une sorcière ayant fait de la magie même si elle se trouve à l'autre bout de la ville. Mystic Falls était bien plus sûre pour les sorcières, du moins tant que rien n'est révélé à leur sujet. Dans ce cas là il faudra être vraiment vigilent pour ma cousine, mais aussi pour ma sœur.
Elle finit par me parler d'Alex, mon cousin. J'ai envie de lui dire ce que je sais à propos de sa mort mais les mots restent bloqué dans ma gorge, incapables de sortir. Lafay était une puissante sorcière et je ne pouvais parler à quiconque du rôle qu'elle avait joué dans la mort d'Alexandre. C'était une véritable torture pour moi...
-Tu a essayé de l'invoquer ? Les sorcières ont une connexion avec l'autre monde, si tu achètes une planche ouija tu peux peut être avoir une chance de rentrer en communication avec l'autre côté.
Moi aussi je voulais le revoir, ne serai ce que d’apercevoir sa tignasse blonde et son expression qui incarne à la perfection le « bitch please ». Et il pourrait ainsi se charger de dire ce qu'il sait sur Lafay.
Je me rappel exactement de comment il pensait, s'habillait, rigolait. C'était lui aussi une diva, comme sa sœur, un accroc au shopping qui portait toujours des jean délavé avec des chemises impeccables, sans oublier ses bracelets au autre. Il arrivait à se rendre vintage et à la fois rock'n rol, il avait ce don pour se faire des amis, en étant à la fois rentre dedans mais aussi compréhensible. J'étais persuadé qu'il avait laissé bon nombre de personnes en deuil derrière lui. Il n'aurait jamais dû mourir, pas un type comme lui.
Plus j'y pense plus je sens mon moral dégringoler. Avalant ma salive avec difficultés.
-Bref, tu comptes t'acheter quoi aujourd'hui ?
J'avais souvent accompagné mon cousin et ma sœur dans leurs escapades dans les grands magasins à Paris, à Toulouse, Milan, j'étais toujours à la ramasse en portant leur sacs tandis que eux ils bavaient devant les vitrines avant de faire chauffer les cartes bancaires. Je ne serais pas étonne de voir Aurora agir de même, après tout c'était peut être héréditaire, même moi je pouvais dépenser des sommes effarantes dans des habits, des parfums, des accessoires et autres.

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