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 I still remember how we started talking!

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MessageSujet: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyLun 17 Juin - 23:17





« Alexander  & Emma »



    Ma garde avait commencé douze heures plus tôt, contrairement à d’habitude, j’avais un petit coups de mou et j’avais pris ma pause il y a à peine une heure ! J’avais face à moi un femme enceinte, à 35 semaines, qui souffrait de céphalées ainsi que de maux de gorges, la raison principale de sa venue était de savoir quel médicament elle pouvait prendre malgré sa grossesse. Je pouvais comprendre son inquiétude par rapport à son bébé mais cela n’était pas vraiment mon job, elle aurait très bien pu aller chez son pharmacien, il lui aurait été plus utile.

    Ce genre de patient m’agaçait un peu. Je ne leur montrais pas évidemment et les traitaient comme les autres mais pendant ce temps de vrai patient attendait dans la salle d’attente.. Evidemment il fallait qu’elle soit allergique à une tonne d’antibiotique et que le traitement classique soit tératogène.. Les médicaments aussi spécifique ce n’était pas mon truc, je ne faisais pas des études de pharmacienne. Alors avant de lui prescrire n’importe quoi je préférais m’en référer à quelqu’un de plus qualifier.

    J’expliquai à ma patiente que j’allais demander l’avis à quelqu’un d’autre sur les médicaments à prescrire et sortis du box à la recherche de mon titulaire. Il était introuvable. Géniale ! Je me dirigeai alors vers l’accueil pour savoir s’ils avaient une idée de ou je pouvais le trouver « Il est parti il y a une heure, il a dit qu’il reviendrais dans deux heures et qu’il serait injoignable entretemps.. » Deux fois plus géniale. Je ne pouvais décement pas laisser ma patiente une heure dans un box pour une simple demande de traitement.. Parfois l’organisation des urgences avait vraiment le don de m’ennerver.

    Au risque d’en choquer quelques un je n’hésiter pas à hausser la voie dans le service ; « Est-ce que quelqu’un pourrait m’éclairer sur un traitement non tératogène pour Céphalées et maux de gorges qui ne contient ni  céphalosporines, ni monobactames, ni carbapénèmes ?! »  Je savais pertinement que je me conduisais de manière impolie, j’aurais été exaspérée d voir quelqu’un agir de la sorte mais j’avais besoin de ce traitement. Je tournai sur moi-même pour voir si quelqu’un réagissait à ma demande. La plupart des gens m’avait ignorée purement et simplement mais un homme brun en blouse s’avança vers moi. Dieu merci, un sauveur !




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Dernière édition par Emma S. Falkner le Sam 6 Juil - 1:56, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyMer 19 Juin - 20:45

http://24.media.tumblr.com/tumblr_lroclpnAsk1qea60lo1_500.gif" STYLE="width:472px;margin-top: -0px;opacity: 1; margin-right: -4px; margin-left: -6px;">
I still remember...
Emma Falkner & Alexander Rosenbach


Cela faisait maintenant quelques semaines que je fréquentais Mystic Falls e peu à peu je prenais mes marques. Je repérais les coins sympas, les lieux de détentes, les coins universitaires... Depuis maintenant quelques jours j'avais songé à reprendre mes études de médecines là où je les avais laissé. Ce n'est pas que retourner en cours, dans les grands amphi avec des étudiants imbus d'eux même m'enchante... mais j'avais la sensation de ma première fois. De mon premier cours à la fac. Une excitation singulière c'était emparer de moi lorsque je m'approchai de l'hôpital. Dire qu'à l'heure qu'il est je pourrais soigner des gens... La petite voix en moi me disait que je n'avais pas besoin de les soigner, que ces personnes n'en valaient pas la peine, qu'elles pouvaient crever, que ça ne me ferait rien, mais mes pieds en avaient décidé autrement. Je me dirigeai alors vers la porte d'entrée, comme inconscient. Arrivé dans le hall d'accueil, une seule femme s'occupait de renseigner les familles, les blessés, les malades... Ayant horreur d'attendre, sans gène, je me faufilai et dépassai les trois personnes devant moi. J'essuyai quelques insultes mais honnêtement ça me passait au dessus. Enfin je pus poser ma question, sans un bonjour ou forme de politesse :
 
-Vous prenez les médecins stagiaires ?
 
C'était une petite femme, rondouillarde, typée latino américaine. Une brésilienne ? Une mexicaine ? Elle n'aima pas trop mon manque de politesse et me le fis savoir avant de me dire d'un ton glacial :
 
-Non, désolé ! Et puis qu'est ce que tu veux qu'on fasse de faux médecins dans un hôpital ?
 
Dommage pour elle, mais la petite bouboule, n'arriva pas à bout de mon excitation et me motiva davantage. Je quittai la pièce, pris l'ascenseur et arrivai à l'étage supérieur. Il y avait des chambres et la petite pièce réservé au personnel. A droite le local à balais utilisé par les femmes de ménage. Dans un instant de folie je m'emparai d'un des balais et m'en servit pour assommer l'homme en blouse blanche, qui lisait tranquillement un livre. Il tomba raide, au sol. Oups. Je vérifiais d'abord son poul. Normal. Il se réveillerait d'ici quelques minutes, un peu sonné. Je lui retirai et enfilait sa blouse avant de déguerpir illico. Après un sprint, j'arrivai au box suivant. Là, une jeune infirmière demandai à la cantonade :
 
-Est-ce que quelqu’un pourrait m’éclairer sur un traitement non tératogène pour Céphalées et maux de gorges qui ne contient ni  céphalosporines, ni monobactames, ni carbapénèmes ?!
 
Le sourire au lèvres, je m'avançai vers elle et déclarai fièrement :
-Je crois que je peux vous aider
 
J'étais arrivé jusqu'à la fin de la cinquième année de mon cursus mais était un élève brillant et je savais répondre à cette question. Sans un mot je me dirigeais dans le box, pris un stylo et écrivit le nom du médicament sans un mot, sourire radieux sur le visage. Avoue que tu veux savoir quel est mon remède miracle ? Dommage pour toi, je suis tenu au secret médical. Non sans rire, si je te donnai tout mes diagnostics, tu pourrais te proclamer médecin et tuer quelqu'un et je préfère éviter.

Je tendit le bout de papier à la jeune femme, une vingtaine d'année, châtain claire, plutôt fine et grande. Plutôt mignonne. Plutôt mon genre. Alors qu'elle tentait de prendre le petit bout, je l'en empêchais et eu un rictus :

-La réponse contre un rendez vous...
 
 

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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyVen 21 Juin - 1:11




« Alexander  & Emma »



    Le jeune homme s’avança vers moi sourire aux lèvres. Malgré mon énervement, un petit sourire s’afficha sur mon visage. Il était grand, brun, plutôt bien fait et avait un style un peu particulier, il était loin d’être passe partout ! Il déclara fièrement ; « Je crois que je peux vous aider » Géniale, j’allais pourvoir renvoyer cette patiente chez elle sans devoir attendre le retour de mon titulaire et elle n’allait plus monopoliser le box longtemps ! Il s’empara d’un stylo et gribouilla quelque chose sur un bout de papier, le nom de traitement surement..

    Arrivé à ma hauteur, il me tendit le bout de papier. Alors que j’allais l’attraper, il m’en empêcha, mon sourire s'effaça et je levai des yeux interrogateurs vers son visage, un peu surprise par son geste. S’était-il moqué de moi, il ne connaissait peut-être pas de médicament répondant à ces critères ? Je le fixais puis cherchais après le bout de papier qu’il m’avait tendu quelque secondes plus tôt puis revint à son visage hilare. Alors que je m’apprêtais à lui demander à quel jeux il jouait, il me devança en prenant la parole ; « La réponse contre un rendez vous... »

    Je m’étais attendue à tout sauf à ça ! Un rendez-vous ? Jamais on ne m’avait un rencart d'une telle façon ! J’étais tellement étonnée que mes yeux clignèrent une bonne dizaine de fois, ma bouche, elle s’était ouverte sous la surprise. Je secouai la tête avant de fixer le jeune homme. Il était hors de question d’accepter un rendez-vous en échange d’une information ! « J’allais vous demander s’il s’agissait d’une blague mais j’ai la nette impression que ce n’en est pas une.. » Je cherchais sur sa blouse un quelconque badge portant son nom mais rien.

    J’admirais l’audace du jeune homme, il faut dire qu’il était allé droit au but, dommage pour lui, je n’étais pas intéressée, ou plutôt, j’étais intéressée par quelqu’un d’autre. Mais il me fallait ce traitement ; « Ecoutez, Docteur jenesaispascommentvousvousappelez, je ne suis pas intéressée. Enfin, je veux dire, vous êtes très séduisant ce n’est pas ça, mais j’ai quelqu’un d’autre. Mais je peux vous offrir un café amical en échange du médicament » J’eu un sourire un peu forcé et je me sentais rougir, j’étais vraiment mal à l’aise.  Non seulement je détestais ce genre de situation mais en plus j’avais plus au moins menti. Je n’avais personne, j’avais des vues sur Lukas, mais rien n’était joué d’avance. Je continuais à sourire dans l’espoir qu’il me donne ce papier « Ma garde se termine dans une heure.. Et la cafétéria de l’hôpital fait d'excellents cafés! » Affirmais-je comme pour appuyer mes dires. Dans quel pétrin est-ce que je m’étais encore foutue ?!




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Dernière édition par Emma S. Falkner le Sam 6 Juil - 1:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyLun 24 Juin - 20:28

I still remember...
Emma Falkner & Alexander Rosenbach

-La réponse contre un rendez vous...
 
Je la regardai, radieux sourire aux lèvres. Tout à l'heure quand elle avait posé sa question elle avait l'aire légèrement agacé et sur le point de péter un câble ce qui la rendait encore plus attirante. Et oui j'aime les femmes de caractère. Hors de questions que je m'intéresse à une bonne femme qui ne sait pas ce qu'elle veut et qui ne sait pas s'imposer. J'aime l'autorité. J'aime les filles qui prennent le dessus... Je crois que je vais m'arrêter parce que mes pensées tournent légèrement à la perversité...

 

Mon interlocutrice un peu hébétée manifesta son incompréhension par des clignements d'yeux rapide puis me fixa. Un aire que je jugeais faussement hautain, elle pris la parole :
 
-J’allais vous demander s’il s’agissait d’une blague mais j’ai la nette impression que ce n’en est pas une..
 

Un instant j'eu peur. Allait-elle abandonné ? M'étais-je trompé sur cette belle demoiselle ? N'était elle qu'une pauvre fille qui croyait que tout lui arrivait tout cuit dans le bec ? Je la vis chercher mon nom sur ma blouse. Pris de panique, je cru que j'allais me faire pincer et que ma supercherie de faux médecin allait capoter. Ouf ! Pas de badge indiquant à la belle infirmière que je m'appelais Brandon ou Ken. Ca sonne un peu Barbie mais bon, vous m'avez compris... A l'heure qu'il est le pauvre Ken devait se réveiller un peu sonné.
 
-Ecoutez, Docteur jenesaispascommentvousvousappelez, je ne suis pas intéressée. Enfin, je veux dire, vous êtes très séduisant ce n’est pas ça, mais j’ai quelqu’un d’autre. Mais je peux vous offrir un café amical en échange du médicament
 

Docteur jenesaispascommentvousvousappelez ça sonnait bien.  Elle avait quelqu'un elle avait quelqu'un... Et bien ça ne me gêne pas... Un jour un de mes amis encore dans le monde des vivants m'avait dit en rigolant : "Moi les couples je les brise !". Aujourd'hui pourquoi ne ferais-je pas la même chose ? Bien que je ne veuille pas faire souffrir ce visage angélique... La jeune femme rougissait ce qui la rendait encore plus attirante. Avec du caractère mais pas trop sûre d'elle : encore un bon point.
 
-Ma garde se termine dans une heure.. Et la cafétéria de l’hôpital fait d'excellents cafés!
 
Tout excité, je tapais dans mes mains en signe de victoire alors qu'elle me souriait toujours, un peu gênée... Sourire victorieux sur le visage, je lui tendis la réponse.
 
-Alexander... Le docteur jenesaispascommentvousvousappelez s'appelle Alexander.
 
Elle prit sans broncher et alla s'occuper de sa patiente. Les malades défilèrent je l'aidai une deuxième fois et l'heure s'écoula. Adosser au mur près de la porte du box, je l'attendais tranquillement quand elle surgit. Tel un parfait gentleman je lui demandai :
 
-Qu'est qui te ferais plaisir ? Je peux te tutoyer j'espère..., après avoir lu son prénom j'ajoutai, ... Emma ?
 
 
 

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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyMar 25 Juin - 2:50




« Alexander  & Emma »



    Lorsque je proposai au café au jeune homme, il tapa dans ses mains ce qui m’amusa et je laissai échapper un petit rire. Monsieur inconnu avait l’aire drôle et très attachant en plus d’être assez séduisant.. Un immense sourire décorait son visage et il me tendit le bout de papier. « Alexander... Le docteur jenesaispascommentvousvousappelez s'appelle Alexander. » Il me fit rire encore une fois. Le sourire au lèvre, je m’emparai du bout de papier, avant de le remercier ; « Très bien, Alexander, merci beaucoup et à tout de suite » Je lui adressai un petit signe de tête avant de m’éloigner vers le box de ma patiente.

    Je me rendis compte que je ne lui avais pas donné mon nom.. Il n’aurait pas de mal à le découvrir, contrairement à Alexander, j’avais un badge ou trônait fièrement mon nom. Aucun titre n’y était précisé puisque je n’étais encore qu’étudiante, mais penser qu’un jour le titre Docteur s’ajouterait sur mon badge me faisait trépigner d’impatience ! Une fois son traitement prescrit, ma patiente rentra chez elle. Je m’occupai ensuite d’une entorse puis d’une indigestion. Je me renseignai une seconde fois auprès d’Alexander puisque mon titulaire n’était toujours pas de retour et restait injoignable. L'heure fila à toute vitesse, les patients s’enchainaient et quand ma garde se termina enfin, Alexander m’attendait, à la sortie du box.

    Je lui souris, il n’allait pas me lâcher jusqu’à ce que je craque et accepte un rencart, je le sentais ! Il faut dire que se faire courir n’était pas désagréable et je comptais en profiter un peu.. Il était adossé contre le mur et je m’avançai vers lui « Qu'est qui te ferais plaisir ? Je peux te tutoyer j'espère... Emma ? » Ses yeux avaient cherché mon badge, comme je l’avais prévu. Il faisait le gentleman et ça me plaisait mais hors de question de céder, ce n’était pas un rendez-vous, juste un café entre deux personnes qui allaient faire un peu plus ample connaissance. « Emma, c’est bien ça. » J’esquissai un sourire avant de reprendre « Et cela me ferais un plaisir de t’offrir un café ou peu importe ce que tu veux boire. Oh, et je t’en prie tutoie moi, je déteste qu’on me vouvoie ça me donne l’impression d’être vieille ! »

    Je me dirigeai vers les ascenseurs afin d’aller à la cafétéria. Les portes s'ouvrèrent justement à notre arrivée et nous y entrèrent. Nous étions seul dans l’ascenseur, j’appuyai sur le bouton pour atteindre le bon étage avant de me tourner vers Alexander « Dis-moi, depuis combien de temps travail-tu ici, je ne t’avais jamais vu avant.. » Sa tête ne me disait absolument rien, c’était peut-être son premier jour au urgence mais il était rare d’être engagé à cette période de l’année.. Et puis j’étais curieuse, voilà tout !




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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyMar 25 Juin - 12:44

I still remember...
Emma Falkner & Alexander Rosenbach

-Qu'est qui te ferais plaisir ? Je peux te tutoyer j'espère... Emma ?
 

Elle acquiesça voyant le doute que j'avais sur son prénom. C'est vrai, peut être était-elle aussi timbrée que moi et avait-elle piqué la blouse d'une malheureuse infirmière. Auquel cas "mon Ken" aurait une Barbie dans le même pétrin que lui... Je dois vous saouler avec mon délire de jolie couple pour gamines de quatre ans donc je vais m'arrêter. J'étais plutôt confiant, j'arrivai à la faire sourire. Un bon point déjà.
 
-Et cela me ferais un plaisir de t’offrir un café ou peu importe ce que tu veux boire. Oh, et je t’en prie tutoie moi, je déteste qu’on me vouvoie ça me donne l’impression d’être vieille !
 
La tutoyer me convenait parfaitement. Je posais systématiquement la question aux personnes qui ne me connaissait pas. Depuis toujours le vouvoiement me met mal à l'aise. Lors de mes études j'avais bien dû m'y adapter mais en dehors vouvoyer quelqu'un me frustrait. Il ne faut pas chercher à comprendre. Néanmoins quelque chose clochait dans la réponse d'Emma. Peut-être n'avait-elle pas saisit que je souhaitait l'invité ? Etais-ce une manière douce de me dire que je ne l'intéressais pas ?
 
-Je t'en pris, c'est moi qui invite... Depuis quand ces demoiselles payent-elles leurs consommations ?
 
Nous attendîmes quelques secondes l'ascenseur et montâmes dedans. Personne ne nous suivîmes, nous étions seuls tous les deux dans la boîte rectangulaire qui n'avait pour fonction que de monter ou descendre.
 
-Dis-moi, depuis combien de temps travailles-tu ici, je ne t’avais jamais vu avant.
 
Comment lui expliquer ? Devais-je lui dire que j'avais assommé un vrai médecin parce que je n'avais pas pu finir mes études à causes de super pouvoirs ? Que ces super pouvoirs m'avaient valut une déprime monumentale et que j'avais finis par me faire renverser par une voiture ? Enfin que j'étais mort et qu'en face d'elle se trouvait en réalité le fantôme d'Alexander Rosenbach ? Non, je pense que finalement je vais m'abstenir. Il y avait trop de risque que ce "rendez-vous" capote...
 
-C'est mon premier jour. Je suis en ville depuis peu.
 
Encore une fois je lui souriais, je crois que je n'avais jamais autant souris depuis une éternité. Depuis ma mort peut être ? Soudain, l'ascenseur se stoppa net...
 
 
 
 

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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyMar 25 Juin - 15:38




« Alexander  & Emma »



    Alors que je voulais inviter Alexander pour le remercier de son aide, celui-ci insista ; « Je t'en pris, c'est moi qui invite... Depuis quand ces demoiselles payent-elles leurs consommations ? » Je trouvais ça adorable de sa part, mais je me sentais redevable, je serais toujours là à attendre le retour de mon titulaire si Alexander n’avait pas été là pour m’aider et je détestais me sentir redevable ! A côté de cela je voyais bien qu’il était inutile d’insister, pas avec la tête de mule que j’avais face à moi.. Je soupirai « Ok, d’accord, mais ce n’est toujours pas un rendez-vous ! » Je le fixai un instant histoire de donner un peu de sérieux à mes paroles.

    Une fois dans l’ascenseur, Alexander m’expliqua que c’était son premier jour et qu’il était nouveau en ville. Je me revoyais il y a quelques mois, débarquer ici, j’avais déjà pas mal de repère puisque j’avais grandi à Mystic Falls mais je m’étais quand même sentie perdue pendant un petit temps. Je me demandais d’où venait le jeune homme, ou est-ce qu’il avait suivi ses études,.. Alexander souriait et son sourire était contagieux ! Mine de rien, il avait réussi à égayer ma journée alors que je pensais qu’elle était foutue.. Alexander souriait et ce sourire n'avait presque jamais quitté son visage depuis que j'avais hurlée dans le service, était-il toujours aussi souriant?

    Soudain l’ascenseur stoppa net. « Oh non ! Non, non, non ! Misère mais ce n’est pas possible ! » Je me jetai sur le bouton d’alarme et appuyai une bonne dizaine de fois mais rien. Cet ascenseur tombais régulièrement en panne, pourquoi le service de secours ne répondait-il pas ? Il pouvait prévoir non ? Je continuais d’appuyer puis finis par abandonner. Je me laissé glisser le long d’une des paroi de l’ascenseur jusqu’à me retrouver assise à terre. Je jetai et œil à Alexander qui m’observait le sourire encore aux lèvres.  Se moquait-il de moi ? « Ce n’est pas drôle, je déteste rester enfermée, on va y passer des heures ! » Repensant à mon attitude je souris a mon tour, il faut dire que j’avais été un peu excessive et ridicule.. « Excuse-moi, je me suis un peu emportée.. »




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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyMer 26 Juin - 15:29

I still remember...
Emma Falkner & Alexander Rosenbach

[size=12]
La jeune infirmière me répéta que ce n'était pas un rendez vous lorsque j'insistai pour l'inviter. L'appareil s'arrêta en route. L'ascenseur faisait des siennes. Quoi de meilleur pour moi ? De quoi s'éterniser un peu et faire plus ample connaissance avec Emma. Enfin c'est ce que je pensai avant qu'elle ne se donne en spectacle :


-Oh non ! Non, non, non ! Misère mais ce n’est pas possible !

Elle nous jouait un remake de la catastrophe dans un film romantique. Légèrement exagérée sa réaction mais c'était plutôt craquant. La situation me faisait rire car elle tournait à mon avantage. Dan ma tête je me fis un petit film sur le : Pourquoi l'ascenseur s'était-il arrêter ? Ken s'était peut être réveiller et avait lancer le signale d'alarme ce qui avait entrainer le blocage de l'appareil ? Plutôt comique comme situation. Je serai un fugitif digne d'un film d'action comme John Doe : la classe ! Emma s'excitait sur le bouton d'alarme, espérant une quelconque réponse alors que je la regardai toujours à la limite d'exploser de rire. Elle se calma finalement et s'assit par terre me regardant l'aire mauvais :

-Ce n’est pas drôle, je déteste rester enfermée, on va y passer des heures !

Elle tentai vainement de paraître sérieuse avant qu'un sourire se dessine sur son beau visage et qu'elle me dise :

-Excuse-moi, je me suis un peu emportée..

Je me laissai glisser à mon tour contre la parois de la boîte grise et la rassurai :

-Ce n'est rien, c'était même plutôt mignon...

A cette réplique, j'eu un rictus. Elle me regardait l'aire faussement exaspéré mais je cru lire de l'amusement dans ses yeux. Comme j'imaginais que nous avions tout notre temps je lui posai à mon tour quelques questions :

-Alors comme ça tu es en couple ? Remarque ça ne m'étonne pas d'une fille aussi séduisante que toi. Il travaille à l'hôpital ?


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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyMer 26 Juin - 23:11


]

« Alexander  & Emma »



    Je m’étais calmée. Je relativisais, c’est vrai, on aurait pu se retrouver avec un patient à amener d’urgence au bloc ou à 15 personnes, on se serait tout de suite sentis plus à l’étroit.. Ici on avait de la place et aucune urgence, enfin, à part sortir d’ici ! Assise par terre, je regardais Alexander, hilare, qui ne tarda pas à me rejoindre au sol.  « Ce n'est rien, c'était même plutôt mignon... » Son visage se fendait d’un sourire tandis que je roulais des yeux, un sourire aux lèvres malgré tout. J’aimais la compagnie d’Alexander, il me faisait rire, le courant passait vraiment bien entre nous !

    J’avais questionné le jeune homme en entrant dans l’ascenseur, avant que celui-ci ne décide de s’arrêter et de nous retenir prisonnier ! Pleins de questions futiles me trottaient dans la tête mais il me devança avec une question bien plus compliqué que les miennes.. « Alors comme ça tu es en couple ? Remarque ça ne m'étonne pas d'une fille aussi séduisante que toi. Il travaille à l'hôpital ? » Je rougis. Je lui avais plus au moins mentis à propos de ça, je me souvenais lui avoir dit que j’avais quelqu’un d’autre et j’avais Lukas en tête évidement. Lorsque je l’avais vu l’autre jour, mon cœur battait la chamade et j’étais tellement heureuse de le revoir !

    Je n’aimais vraiment pas mentir, mais si je lui disais la vérité, il redoublerais d’efforts pour me séduire ou du moins il aurait plus de chance, quoi que lui faire croire que j’étais en couple n’avais pas calmé ses ardeurs.. Je décidai alors de jouer la carte de l’honnêteté car en me mettant à sa place, j’aimerais qu’on soit honnête avec moi.. « Je n’ai pas été très claire.. Je ne suis pas en couple ! J’aimerais recoller les morceaux avec un ex, on s’était plus vu depuis longtemps et on vient de se retrouver. En le revoyant, je me suis rendue compte que j’avais toujours des sentiments pour lui et j’ai pas envie de passer à côté de notre histoire une deuxième fois.. Et non, il n’est pas à l’hôpital. »

    J’avais essayé de ne pas trop m’étaler, de raconter la chose le plus simplement possible. J’avais toujours eu l’impression que mon histoire avec Lukas était inachevée. On s’était quitté parce qu’on avait pas le choix, parce que je devais déménager, tout se passait bien entre nous quand on s’est séparé.. J’avais baissé les yeux et fixais ma mains pendant que je jouais avec les coutures de mon uniforme distraitement.. Je relevai la tête vers Alexander qui m’observait, je voulais changer de sujet.. « Pourquoi Mystic Falls ? » J’avais du mal à comprendre les va et vient de cette ville, les gens s’installaient ici, venant de nulle part et du jour au lendemain, ils disparaissaient.. Moi j’avais mon père mais eux n’avaient personne, alors pourquoi ?




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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyVen 28 Juin - 20:18

I still remember...
Emma Falkner & Alexander Rosenbach

[size=12]
Emma rougit à ma remarque. Ce qu'elle ne savait pas c'est que je n'étais pas du genre à faire des compliments en l'aire. En général ceux qui y ont droit le mérite réellement. Honnêtement, elle avait l'aire tout ce qu'il y a de mieux comme petite amie. Depuis mon changement radical j'avais perdu le goût de la drague. Le goût de tout. Le goût de la vie. Peut-être Mystic Falls, cette petite ville me refaisait changer. Peut-être étais-ce de revoir Chloé, fantôme de mon passé ? Peut-être étais-ce Emma à présent ? Je travaillais cette question... Ma première transformation avait été très rapide, comme instantané. J'avais le sentiment que si le procédé inverse se déroulait, il serai beaucoup moins rapide. Emma semblait réfléchir. Ma question était pourtant simple. Elle finit par me répondre non sans hésitation :

-Je n’ai pas été très claire.. Je ne suis pas en couple ! J’aimerais recoller les morceaux avec un ex, on s’était plus vu depuis longtemps et on vient de se retrouver. En le revoyant, je me suis rendue compte que j’avais toujours des sentiments pour lui et j’ai pas envie de passer à côté de notre histoire une deuxième fois.. Et non, il n’est pas à l’hôpital.

Au moins elle était honnête. Pas comme certaines. Mon amour pour une fille m'avait couter mes pouvoirs, ma transformation... et ma mort. Jusqu'à présent je n'avais ressenti aucun sentiment pour cette garce manipulatrice mais à présent une flamme, celle de la haine était en moi. Je la détestais de m'avoir briser le coeur. Je la détestais de m'avoir menti. Je la détestais d'avoir jouer avec moi et de m'avoir jeter quand je ne l'intéressais plus. Elle était malhonnête. Emma, était tout son contraire. Elle avait eu la franchise de me dire exactement ce qu'elle pensait, ressentait. Quelques secondes grâce à elle je me transformais en un Alexander attentif et à l'écoute et je l'adorais pour ça. Encore un point pour la jolie infirmière. Fier de ma trouvaille, fier de l'avoir aider une heure plutôt je la regardait comme absorber par son doux visage. Elle me sortit de mes pensées avec sa question :

-Pourquoi Mystic Falls ?

Non pas que j'étais obligé mais, elle m'avais parlé avec beaucoup de franchise et par équité je me devais de faire de même. Néanmoins je ne savais par où commencer et je ne voulais pas lui raconter ma vie ni l'effrayer en lui apprenant ma vraie nature. Comment en parler sans éveiller sa curiosité ? Je lui répondis avec autant d'honnêteté mais sans en dire trop :

-La famille. J'ai retrouvé quelqu'un qui m'était proche ici. C'est une longue et compliquée histoire.

Je priai intérieurement pour qu'elle ne pose pas d'autres questions à ce propos car je ne me sentais absolument pas capable de lui mentir. Pour éviter le pire je réfléchissais à toute vitesse et trouvai enfin quelque chose à lui demander :

-Et toi ? Tu es d'ici ? Peut-être que tu pourrais me faire découvrir un peu le coin ?



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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyVen 28 Juin - 23:45




« Alexander  & Emma »



    Alexander m’avait écouté très attentivement, il semblait absorbé par ma réponse et y portait tellement d’attention ! Il semblait en pleine réflexion lorsque je lui demandai pourquoi il avait choisi Mystic Falls.. Il prit un instant pour réfléchir avant de répondre « La famille. J'ai retrouvé quelqu'un qui m'était proche ici. C'est une longue et compliquée histoire. » Il avait été bref et cela éveillais ma curiosité, surtout le côté compliqué de l’histoire ! Alors que j’hésitais encore entre insister ou le laisser garder son histoire compliquée pour lui il me posa une autre question. Décidément, il voulait vraiment changer de sujet !

    « Et toi ? Tu es d'ici ? Peut-être que tu pourrais me faire découvrir un peu le coin ? » Je n’avais nullement besoin de réfléchir pour répondre à cette question et la réponse sorti de ma bouche avant même que je n’y réfléchisse. « J’ai grandi ici ! Je suis partie vivre à San Fransisco quand j’avais 16 ans et je viens de revenir début de l’année. C’est drôle de voir comme une ville peut rester figée pendant autant de temps.. Et c’est avec plaisir que je te ferai visiter ! Je ne sais pas si tu as déjà vu le lac mais c’est splendide, il faut que tu vois ça ! »

    Je repensais à toute les fois où j’y étais allée avec mes parents quand j’étais enfant. Le plus beau c’était les coucher de soleil par cette période de l’année ! Je me voyais déjà emmener Alexander, j’aimerais voir son expression en voyant les couleurs illuminer le ciel et sa réaction lorsqu’il sentira la chaleur du jour doucement laisser place à la fraicheur de la nuit. Je souriais en imaginant la scène, il allait adorer j’en étais sûre !

    Je le regardai dans les yeux un instant avant qu’une autre question ne sorte de ma bouche « Pourquoi tu as choisi de faire médecine ? C’est pas un choix qu’on fais au hasard.. » J’avais toujours son histoire compliquée en tête mais je ne voulais pas lui forcer la main.. Je verrais bien si j’avais le temps de revenir dessus tant qu’on serait coincés dans cet ascenseur, sinon, ce serait pour plus tard ! Je trouvais le scène assez drôle vue de l’extérieur. Tous les deux assis par terre dans cet ascenseur immobile et pas près, selon moi, à se remettre en route. La compagnie d’Alexander n’était pas désagréable, j’aurais pu tomber sur quelqu’un d’imbuvable. Merci Destin !
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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptySam 29 Juin - 15:45

I still remember...
Emma Falkner & Alexander Rosenbach

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-Et toi ? Tu es d'ici ? Peut-être que tu pourrais me faire découvrir un peu le coin ?

Ma question était tout ce qu'il y avait de plus anodin. Je découvrais à peine la jeune fille et ne savais rien d'elle. Si elle avait toujours vécu à Mystic Falls, je présentais qu'elle pourrai me montrer des coins encore non exploré. Je n'avais encore découvert que le centre ville et l'université. Le reste m'était complètement inconnu. Du tac au tac elle me répondit :

-J’ai grandi ici ! Je suis partie vivre à San Fransisco quand j’avais 16 ans et je viens de revenir début de l’année. C’est drôle de voir comme une ville peut rester figée pendant autant de temps.. Et c’est avec plaisir que je te ferai visiter ! Je ne sais pas si tu as déjà vu le lac mais c’est splendide, il faut que tu vois ça !


Un rictus se dessina sur mon visage. Je commençai à la cerner un peu mieux. Non pas qu'Emma soit prévisible mais elle ressemblait beaucoup dans le caractère à mes anciens amis. Je dis ancien car je n'ai plus personne. Mes potes de lycée et de fac, j'ai perdu leur contact plus ou moins rapidement comme vous le savez. Etrangement ce n'est pas du tout le genre de mes anciennes petites copines. Elles étaient plus superficielle et certainement moins intelligente. Aucune n'avait fait de bonne école ou était très cultivée. C'est aussi l'une des raisons pour lesquels j'étais un coureur de jupons, je n'aimais pas réellement ces demoiselles. La seule pour qui j'avais de vraies sentiments vous la connaissez à présent mais elle m'a brisée le coeur. C'est sûrement bête mais je m'attache très rapidement aux gens et les voir s'éloigner me touchent réellement : j'ai souvent eu du mal à m'en remettre. D'abord en amitié puis en amour. Emma me souriait, je ne pouvais m'empêcher de me dire que sa présence illuminait ma vie. En sa présence je me sentais renaître. Comme avec Chloé mais c'était un tout autre sentiment. Le coup de foudre ?

-San Fransisco, j'ai toujours rêver d'y aller ! Je ne suis jamais allé au lac et ça serai un plaisir d'y aller avec toi. Ta compagnie est plutôt agréable.

Elle enchaina en me demandant :

-Pourquoi tu as choisi de faire médecine ? C’est pas un choix qu’on fais au hasard...

-Par vocation, toute ma vie j'ai aimé aider les gens, c'était comme un besoin.

Ma réponse était sortit toute seule. Néanmoins je me rendais compte seulement maintenant que j'avais parler au passé. J'avais aussi parler de "ma vie" comme si elle était achevée... C'est vrai que je n'étais plus le même mais Emma n'en savait rien. Eveillerais-je ses soupçons ? Savait-elle pour le surnaturelle ? Dans cette ville il fallait s'attendre à tout.




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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyLun 1 Juil - 14:53


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« Alexander  & Emma »



    Le jeune brun assis face à moi était tout sourire ! Je trouvais ça dingue de s’entendre aussi bien avec quelqu’un alors qu’on se connaissait depuis quelques heures seulement ! Si il n’y avait pas eu Lukas, j’aurais peut-être même revu notre non-rencart et pourquoi pas lui en aurait proposé un vrai.. « San Fransisco, j'ai toujours rêver d'y aller ! Je ne suis jamais allé au lac et ça serai un plaisir d'y aller avec toi. Ta compagnie est plutôt agréable. »  

    Encore un compliment, décidément, il m’en couvrait depuis qu’il m’avait aidée! C’était plutôt agréable.. J’aurais pu croire qu’Alexander était un beau parleur, mais non, il avait quelque chose en plus, je sentais qu’il était sincère, il ne disait pas ça juste pour me faire plaisir ! « On essaiera d’organiser ça alors ! Ca me ferait vraiment plaisir de te faire découvrir tout ça ! » J’avais un grand sourire aux lèvres, j’avais hâte d’apprendre à mieux le connaitre et de lui en montrer un peu plus sur moi !

    Je lui demandai ensuite pourquoi il avait choisis de faire médecine comme études et sa réponse ne m’étonna pas « Par vocation, toute ma vie j'ai aimé aider les gens, c'était comme un besoin. » J’aurais répondu la même chose ! J’aurais peut-être utilisé un autre temps pour conjuguer mais ce qui me marquait le plus c’est que dès qu’il s’agissait de lui, ses phrases étaient courtes il était très secret, mystérieux et cela ne faisait qu’éveiller encore plus ma curiosité ! Je voulais en savoir plus sur lui, qu’il me parle de sa famille qu’il a retrouvé il y a peu, comment s’étaient-ils perdu de vue,..

    Quitte à ce qu’il refuse de me répondre, il semblait tellement secret, je tentai ma chance ; « Je reviens là-dessus mais tu ne parles pas beaucoup et à côté de toi j’ai l’impression d’être un vrai piplette ! Tu n’aimes pas parler de ta famille ? La tout de suite tu as directement changé de sujet.. Si tu ne veux pas répondre je comprends.. Mais je suis curieuse, un peu trop peut-être ! » En repensant à notre conversation, je ne savais toujours rien de lui comparai à ce que je lui avais dit sur moi. Et puis on était quand même coincé ici pour quelques heures et je ne comptais pas parler de moi tout ce temps !






Dernière édition par Emma S. Falkner le Sam 6 Juil - 1:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyMer 3 Juil - 20:06

I still remember...
Emma Falkner & Alexander Rosenbach

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Savait-elle pour le surnaturel ? Cette question tournait en boucle dans ma tête. Et si elle faisait parti de toute ces créatures - m'inclue dedans - fantôme ? vampire ? loup-garou ? hybrides ? sorcière ? humaine ? Lequel était le bon je me le demandais. Emma travaillait dans un hôpital, je balayais donc l'idée d'une vampire ou d'une hybride. Trois possibilités restaient plausible alors... Mais elle semblait si... naïve, si humaine. Je me demande ce que ça fait de se sentir humain. Ca doit soulager. Je ferai n'importe quoi pour éprouver de nouveau cette sensation. La sensation d'être fragile et sans défense mais de se sentir le plus fort. Quand on apprend la vraie nature de notre monde, on se prend alors une vrai claque. Nous ne sommes alors qu'une simple race, faible à l'instar des fourmis au milieu de toutes ses créatures sanguinaires, à pouvoir magique ou immortelles. Si le coeur d'Emma battait normalement et que rien n'était étrange en elle, alors peut être me permettrais-je vraiment d'éprouver des sentiments à son égard. Des sentiments forts comme je n'ai pas ressenti depuis longtemps. En cette instant il n'y avait que cette incertitude qui me bloquait...

Depuis le début de la conversation je la jouais à la Chloé comme je dirais - Mystérieux, jouant avec les mots pour essayer de faire passer des messages - tout était dans la subtilité... L'art de parler, et tout ce qui était expression, j'aimais beaucoup ça avant malgré ma timidité. Le plaisir de s'exprimer était donc la première chose qui était réapparut depuis mon arrivée en ville.

Emma hésita puis se lança :


-Je reviens là-dessus mais tu ne parles pas beaucoup et à côté de toi j’ai l’impression d’être un vrai piplette ! Tu n’aimes pas parler de ta famille ? La tout de suite tu as directement changé de sujet.. Si tu ne veux pas répondre je comprends.. Mais je suis curieuse, un peu trop peut-être !

Moi qui pensais m'en tirer comme ça : par une pirouette et un changement de sujet. Raté. Comme beaucoup de médecin, la jeune femme était du genre curieuse de tout quitte à être légèrement indiscrète. Je me tortillais dans tous les sens, mes mains devenaient moites j'étais anxieux, je ne savais comment m'y prendre. Peut-être la timidité ressurgissait-elle ? Néanmoins, je répondit honnêtement, la tête basse :


- Il y a maintenant plusieurs années j'ai quitté Chicago pour faire médecine... Ma vie à basculer subitement à cause... d'une fille. Jusque là j'avais garder contact avec ma famille grâce à des lettres que j'échangeais avec ma soeur de huit ans ma cadette. Cette dernière période de ma vie fut compliquée. Je les connaissais et savais qu'ils me détestaient de les avoir abandonner sans nouvelles. Je me suis enfoncé dans la dépression jusqu'à...

Je levais les yeux vers elle, Emma me regardait avec bonté. Elle écoutait en silence. L'atmosphère était devenu lourde. J'avais du mal à respirer dans cet ascenseur. Le stress se faisait de plus en plus fort. Je me sentais rougir mais continuai :

-...ce que je meure. Je suis revenue à la vie et ai retrouver ma soeur en ville. J'ai beaucoup changé. Elle ne m'a pas reconnu, peut être suis-je un simple inconnu fou à ses yeux.

Honnêtement je ne sais pas ce qui m'a prit mais lui parler m'avait comme soulager. Peut être prendrait-elle ma mort comme une métaphore alors elle était bel et bien une simple humaine - encore ignorante.





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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptySam 6 Juil - 1:37




« Alexander  & Emma »



    Il avait évité le sujet plutôt alors j’avais une chance sur deux qu’il refuse de me répondre.. J’étais donc un peu étonné lorsqu’il prit la parole avec autant d’honnêteté ! Il s’agitais et fuyais mon regard, fixant le sol. « Il y a maintenant plusieurs années j'ai quitté Chicago pour faire médecine... Ma vie à basculer subitement à cause... d'une fille. Jusque là j'avais garder contact avec ma famille grâce à des lettres que j'échangeais avec ma soeur de huit ans ma cadette. Cette dernière période de ma vie fut compliquée. Je les connaissais et savais qu'ils me détestaient de les avoir abandonner sans nouvelles. Je me suis enfoncé dans la dépression jusqu'à... »

    Il marqua un pause. Il avait le regard posé sur moi alors que je l’écoutais attentivement, jusqu’à quoi ? Que c’était-il passé de si marquant ? J’allais lui demander de poursuivre mais il repris la parole avant que j’ai le temps d’ouvrire la bouche. «...ce que je meure. Je suis revenue à la vie et ai retrouver ma soeur en ville. J'ai beaucoup changé. Elle ne m'a pas reconnu, peut-être suis-je un simple inconnu fou à ses yeux. » Whaaaaat ? J’étais un peu perdu là.. La renaissance, la réincarnation, et la résurrection je n’y croyais absolument pas. Parlait-il d’une mort psychique suivi d’une renaissance ? Je trouvais sa façon de s’exprimer un peu étrange mais vu le personnage que j’avais face à moi, cela ne m’aurais pas étonné !

    Son histoire me touchait, je voulais trouver les mots justes pour peut-être lui remonter le morale ou bien l’aider. Je pris le temps de réfléchir un instant pour trouver quoi lui dire.. « Donc tu as revu ta sœur depuis et tu ne lui as pas dit qui tu étais par rapport à elle ? » J’essayais de m’imaginer dans cette situation. Déjà je n’avais ni frère, ni sœur donc c’était assez compliqué mais de toute façon je ne crois pas que j’aurais tenu sans rien dire, rester là en tant que spectatrice.. « Tu as peur qu’elle te rejette, qu’elle t’en veuille de ne pas lui avoir donné de nouvelle ? J’ai du mal à imaginer la situation mais si tu lui expliques elle sera forcé de comprendre ! Vu ce que tu me racontes, tu avais l’aire vraiment mal, et puis tu dois surement lui manquer ! »

    Je ne savais pas si j’avais eu les mots justes, surement pas mais je lui avais dit ce que j’avais sur le cœur ! Je n’avais jamais perdu de proche, à part ma grand-mère mais c’était dans l’ordre naturel des choses, elle était agée et elle s’en est allée.. Je me rendais compte de la chance que j’avais, la pire épreuve que j’avais eu a vivre était le divorce de mes parents et mon déménagement et cela n’avait pas été si pénible comparé au épreuves qu’avait traversés, sa « mort ». Je me demandais d’ailleurs ce qui l’avait « tué »..


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MessageSujet: Re: I still remember how we started talking!   I still remember how we started talking! EmptyVen 26 Juil - 13:10

I still remember...
Emma Falkner & Alexander Rosenbach

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Comme à chaque fois que je racontais mon histoire et ma souffrance, un poids s'enlevait dans mon coeur. Je me sentais plus léger et moins imprévisible et fou qu'à mon habitude. J'étais calmé, apaisé pendant un temps. Emma était la première personne à qui j'en parlai en ville et pourtant c'était une inconnue. Pas même Chloé, la première concerné était au courant. Elle serai sûrement la dernière à apprendre mon identité réelle et c'était ma petite soeur. Elle était ma seule famille, n'ayant aucunes nouvelles - en toute logique - de mes parents. Contrairement à ce que vous pouvez penser je ne me confie pas facilement. Ma carapace s'est endurcit années après années. Cette ville a un pouvoir en dehors de tout le surnaturel qui l'entoure. Les seule personnes qui savaient, jusqu'à Mystic Falls - et donc Emma - étaient Tatia et Clay. Personne d'autre... Après un temps, Emma prit la parole d'abord par une interrogation :

-Donc tu as revu ta sœur depuis et tu ne lui as pas dit qui tu étais par rapport à elle ?

Je jetai un oeil dans sa direction. J'espérais ne pas l'avoir mis mal à l'aise avec mon histoire peu commune. Quand j'avais aborder ma mort, elle avait parut étonné et n'avait laisser voir aucun mouvement de recul. Sûrement était-elle aussi humaine que je ne suis fantôme. La regardant toujours, j'acquiesçais d'un hochement de tête. J'avais revu Chloé et m'était présenté comme étant Julian, qui est mon deuxième prénom. Ceci s'appelle du mensonge par omission, j'en suis conscient mais la peur rend aveugle et complètement incapable de raisonner. Une pause suivit et elle continua :

-Tu as peur qu’elle te rejette, qu’elle t’en veuille de ne pas lui avoir donné de nouvelle ? J’ai du mal à imaginer la situation mais si tu lui expliques elle sera forcé de comprendre ! Vu ce que tu me racontes, tu avais l’aire vraiment mal, et puis tu dois surement lui manquer !

Peut être que je lui manquai en cet instant. Du moins je lui avais sûrement manqué au début mais j'avais été trop égoïste et lâche pour ne pas l'abandonner. J'aimais penser qui lui restait un soupçon d'affection pour moi - Alexander... Si j'avais eu la force je n'aurais pas sombrer et à l'heure qu'il est notre complicité serait rester intact. Il aurait fallut y penser avant. A présent, le remord me ronge. Mon passé me hante depuis mon décès. Le regret est envahissant et me serre à la gorge toujours plus fort... Cette sensation complète ma solitude.  Je voyais qu'Emma était touché par mon récit, elle tentait vainement de rassurer un homme qu'elle connaissait depuis à peine deux heures... Elle avait vraiment l'aire d'être une chouette fille. Sûrement trop bien pour moi. Je finit par rompre le silence :

-Peut-être qu'elle comprendrait... mais tu sais, dans notre monde, tout n'est pas aussi rationnel que les bouquins de médecine.


A ces mots l'ascenseur rester immobile jusqu'à maintenant se mit à bouger lentement vers le bas. Il redémarrait et me rappelait que j'avais voler cette blouse blanche et que peut être quelqu'un m'attendait derrière ces portes pour me virer et m'emmener au poste. Je me relevais alors, retirais la blouse blanche et la tendit à Emma.

- Je suis désolé, j'ai étudié cinq ans la médecine mais... je ne suis pas médecin. Ne t'inquiète pas, j'étais sûr de mes diagnostics. retrouver le mec que j'étais avant m'a rappeler que je pouvais encore changer... Grâce à toi.

Je sortit un bout de papier de mon jean et un stylo y inscrivant mon numéro de portable. Je le tendit à Emma un peu honteux...


-Au cas où le lac te tente toujours...

Les portes s'ouvrirent mais personne ne m'attendait derrière. Je me dirigeais alors vers la sortie. Peut-être que la jeune infirmière me rattraperait mais peut-être pas.






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