BAL DES FONDATEURS - évent I saison II

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Je ne cahe pas mon sourire satisfait lorsqu'elle me remet son portable. Parfait. Je vais pour partir sans répondre à Elena lorsque la sorcière -dont j'avais ignoré l'existence jusque là- se met à vouloir jouer les justicières. Elle se positionne devant Gilbert et essaye de me faire face. Oui, j'ai bien dit "essaye". " Allons Klaus, tu as ton joujou laisse partir la gamine. Elle n'a rien avoir avec tes histoires. " Je ris doucement en me retournant vers elle à nouveau. Et elle, elle a quelque chose à voir avec mes histoires ? De quoi se mêle-t-elle ? Est-elle suicidaire ou, simplement aussi idiote qu'elle en a l'air ? J'arrête de sourire brusquement et la fixe d'un regard noir. " A moins que tu sois tellement en manque de bonheur pour t'en prendre à une enfant. Tu veux la priver de l'amour d'une mère que tu n'a pas pus avoir ? Que veux tu Klaus, comment une mère peut elle aimer une abomination comme toi ? " Je sens monter la rage, la colère et une envie irrésistible de lui arracher le coeur mais, je reste impassible. Elle veut me pousser à bout ? Elle devra attendre longtemps. Je lui adresse un sourire poli, trop poli pour être honnête. " Ma mère est la créatrice de ce que tu vois devant toi sorcière. L'abomination, c'est elle qui l'a créé et elle en a déjà payé le prix. Je me ferais une joie de te montrer comment... " Je lui lance un regard de défi. " Veux-tu que je t'arrache de coeur à toi aussi ? " Pourquoi est-ce que je lui pose la question ?! Je vais pour passer à l'acte lorsqu'elle parle à nouveau. Décidément, elle est très drôle. " Tes hybrides n'arrivent pas à eux seuls à combler la solitude que tu éprouve ? Aucun ne peut remplacer les liens du sang qui t'unissent à ta famille ? Mais je le redis, comment une mère, un père des frères et une sœur peuvent aimer ce que tu es ? En parlant de tes hybrides, je te conseil fortement de relâcher la gosse. Tu ne me connais pas et je suis capable de faire beaucoup de choses contre les créatures surnaturelles. Tu aurais dut être là il y a deux ans. " Elle me joue le tour de la boule de feu et je laisse un ricanement m'échapper. C'est ridicule... A quoi joue-t-elle ? " Relâche la, où les quelques hybrides que tu a pus créer cracheront à leur pieds tous leur sang et sentiront leurs organes se déshydrater, ils s'écouleront incapable de se remettre debout quelque soit la quantité de sang que tu leur donnera. De véritables momies qui t'entendront et te verront mais seront incapables de te parler où faire quoi que ce soit. Amulettes... Ou devrai je dire allumettes... Allumettes ou non, elles ne feront pas long feux, je ne suis pas une sorcière de pacotille. " Je la propulse contre l'une des colonnes de la véranda à toute vitesse. Elle ne voit rien venir. Ma main serre sa gorge, juste assez pour la laisser respirer et écouter ce que je m’apprête à dire. " Ecoute moi bien espèce de cinglée ! Je... " Des cris m'obligent à tourner la tête vers l'intérieur du manoir. Qu'est-ce que c'est encore ?! Fusillant la sorcière du regard, je me promets intérieurement d'en finir avec elle plus tard. En attendant, je serre un peu plus ma main sur sa gorge, croque et pompe à son coup en guise d'avertissement. Une fois qu'elle ne tient plus debout, je rentre pour voir de quoi il s'agit. En général, c'est moi qui engendre ce genre de paniques générales. Je suis presque frustré de ne pas comprendre ce qui se passe. Kol. J'arrive au moment où il fini son petit discours et disparaît dans la nature. L'odeur de sang me monte aussitôt aux narines et une envie de mordre le premier venu me vient à l'esprit. Tentant... si ce n'est que la mère de Caroline est étendue par terre. Je lève les yeux au ciel. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de mon frère hein ? A vrai dire, rien du tout. Je m'en fous royalement de ce qu'il fait ou décide de faire. Seulement voilà, cela nous met sur la ligne de mire de tous et, surtout, cela ne va pas arranger ma situation avec la blondinette qui me tient tant à coeur. Si les chasseurs sont le cadet de mes soucis, je tiens pas à ce que Caroline m'en veuille plus longtemps, pas maintenant. Bon, on peut dire que c'est raté après que mon frère ai tué sa mère mais, j'espère qu'elle m'en tiendra pas rigueur. De toutes façons, elle serai morte un jour ou l'autre donc, Kol n'a fait qu'abréger son attente. M'éloignant d'un pas nonchalant, je sors par la porte d'entrée grande ouverte. Je me retourne pour admirer le tableau une dernière fois : des cris, des pleurs, des évanouissements : j'adore ! Dommage que la situation m'oblige à partir... La gamine ? Wayne peut la torturer tant qu'il veut, j'en ai rien à faire. Le portable d'Elena dans une main, je souris en le déverrouillant de l'autre. Je descend les marches de la grande maison Lockwood d'un pas léger, presque sautillant. J'ai ce que je veux, le reste peu m'importe.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

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Bal des fondateurs

L’odeur du sang me montre rapidement au nez, après avoir entendu des cris et la voix de Kol. Je préfère avertir Velcan, de ne jamais s’attaquer à un originel. Je ne préfère pas qu’il s’attaque à l’un d’entre eux, pour ensuite vite se retrouver poignardé, voir même mort. Surtout Kol et Klaus. En entendant la réponse de Velcan, je me dis qu’il arrive à contrôler sa soif de sang, et je décide d’aller me mettre face à Craig, pour m’assurer qu’il maîtrise. J’ignore qu’il est interne en chirurgie, mais comme il m’a dit qu’il avait horreur de sa condition, je mets dis qu’il n’arrive pas à se contrôler. Sa réponse me fit légèrement sourire. « Je préfère éviter un massacre en plus. » Oui c’est surtout ça. Je n’ai pas envie de voir un vampire succombé à l’odeur de ce sang pour se jeter sur le premier humain qu’il croise. Finalement, mon regard se pose sur mon descendant, qui ne se maitrise pas du tout. Je me pose devant lui, passant ma main sur son épaule. Il est complètement ailleurs, obsédé par cette odeur de sang. Heureusement que je le retiens, sinon ça ferait un moment qu’il se serait jeté dans la flaque de sang. Ses yeux étaient remplis de sang et ses canines étaient resortis. Il fallait absolument qu’on sorte, pour pouvoir lui retirer cette odeur de sang. Mais alors que j’allais le faire, je le vis se jeter au cou de l’autre vampire. Je n’ai pas eu le temps de réagir, qu’il buvait déjà de son sang. Je me tourne et heureusement personne ne nous regardait. Je n’avais pas eu le temps d’intervenir. Oui je voulais intervenir, parce que Velcan doit apprendre à contrôler son envie de sang. Qu’est ce qu’il aurait fait si Craig n’aurait pas été là. Lorsqu’il se recule et que le vampire tombe au sol. « Qu’est ce qui t’as pris Velcan ? » Je le regarde en le bousculant légèrement, pour ensuite m’abaisser pour aller aider Craig à se relever, lui demandant si ça allait au passage. Bizarre, alors qu’il y a quelques minutes je le détestais. Mais là Velcan n’avait pas assuré. Une fois relevé, je me tourne vers mon descendant. « Faut que t’apprennes à te contrôler, qu’est ce que t’aurais fais s’il n’avait pas été là, hein ? » J’étais assez énervé, il faut bien l’avouer, mais bon. « Je vais t’aider. » Dis-je en le regardant droit dans les yeux. Je ne veux pas que ça vienne à se reproduire.

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J'avoue que j'ai du mal à suivre. Que Mlle Lafay s'excuse, à la limite, je veux bien comprendre -surtout après qu'elle ai essayé de tous nous tuer- mais, qu'elle s'interpose entre Klaus et moi pour me protéger... cela me dépasse. Pourquoi ? Mon regard va de l'hybride -amusé par la situation- à la sorcière qui essayer surement de faire ses preuves après le massacre d'il y a deux ans. Je la regarde, incrédule et complètement perdue. Tout ce que je veux, c'est retrouver ma fille. Laissez-moi retrouver ma fille ! Je tente de contourner Eilzabeth lorsque Klaus la propulse contre un mur. Oh mon dieu ! Il va la tuer ! Je me fige pourtant sur place, incapable de bouger. Elle l'a tellement cherché que cela ne t'étonne pas mais, si je n'intervient pas, celle me tenait tant à me protéger il y a deux secondes va se retrouver son coeur d'une minute à l'autre. Je les regarde de là où je suis, incapable de prendre une décision. Je ne sais pas quoi faire, je regarde autour de moi à la rechercher d'une parade. Faut dire que, si j'interviens, je ne pourrais pas récupérer Cait', où qu'elle soit...

Lorsque mon corps se décidé à coopérer avec mon cerveau, je fais un pas, puis deux. Je m'approche de Klaus, prêt à passer un accord de plus lorsque des cris retentissent de l'intérieur de la maison. Mon regard se porte instinctivement vers les cris et, une fois de plus, je m'immobilise. Qu'est-ce qui me prend ? Je tourne ma tête vers Klaus mais, il n'est plus là. Elizabeth non plus, quoi que. Je baisse les yeux et la découvre étendue par terre, insconciente. Non non non ! Je cours vers elle et me mets à genoux à ses côtés. " Il est hors de question que vous nous quittiez aujourd'hui, suis-je claire ? " Je ne sais pas si elle m'entends mais, je refuse qu'elle meurt. Elle a peut-être essayé de nous tuer mais, entre temps, elle vient de mettre sa vie en danger pour sauver la mienne et celle de Cait'. Ce geste, il vaut toutes les excuses du monde. Elle a réussi à détourner l'attention de Klaus et, même si j'ignore toujours où se trouve Cait', je lui suis reconnaissante quand même. Je souffle un bon coup, ignorant les cris hystériques qui proviennent de l'intérieur. J'essaye de rester calme malgré la situation qui me dépasse et, je m'en sors plutôt bien. Me servant de mes crocs -sortis pour l'occasion- je m'ouvre le poignet, juste assez pour lui faire boire le sang qu'il lui faut pour reprendre pied. Lorsqu'elle ouvre les yeux, je souris, rassurée. " Ca va aller, ne vous en faites pas. " lui dis-je d'une voix douce, qui contraste grossièrement avec l'ambiance qui trône à l'intérieur du manoir. " Restez là ou... si vous tenez à bouger, rentrez chez vous. Je ne sais pas ce qui se passe mais, je compte bien retrouver Caitlyn avant toute chose. " Par ces mots, je lui fais comprendre que Klaus ne m'a pas dit où était ma fille. Des sirènes se font entendre, ce qui attise encore plus ma curiosité paniquée. Un sourire triste vient étirer mes lèvres et, jetant un dernier regard à Lafay, je m’éclipse à l'intérieur du manoir.

C'est un véritable bordel que je découvre. Tout le monde pleure, crie, agite des bras pour faire valoir son état de panique. Certains sont plus calmes que d'autres pendant que certaines personnes prennent la fuite. Mon dieu... qu'est-ce qui s'est passé ? J'essaye de tendre l'oreille et comprends que quelqu'un est mort. Forbes ? Je manque de faire une crise cardiaque tellement la nouvelle me prend au dépourvu. Comment ? Je suis du regard ceux qui parlaient du shérif et tente de me concentrer sur leur conversation lorsqu'un groupe de pompiers entre dans la pièce. Je perds le fils, mon regard ne sait plus où se poser. Tout à coup, il y a trop de monde, trop de bruit, trop de lumière... je tourne sur moi-même et m'arrête brusquement. Mes yeux viennent de se poser sur le corps de Mme Forbes et, ce qui me saute surtout aux yeux, c'est cette gigantesque marre de sang. Du sang... Les souvenirs de Boston me remontent aussitôt ; les chasses, les massacres, les morts et cie. Je vais m'évanouir.

Je fais demi-tour en me tenant la poitrine ; mes yeux sont au bord de l'explosion. Caroline, ma pauvre Caroline. Je la cherche des yeux mais ne la trouve pas. Où es-tu ? Je m'excuse tout en poussant ceux qui se trouvent devant moi, j'essaye de me frayer un chemin jusqu'aux escaliers. Si Caroline n'est pas ici, elle est peut-être montée. En cet instant, j'ose me dire que Cait' est surement mieux là où elle est. Tout ce sang... cela la rendrait folle et complètement instable. Je monte les marches doucement, profitant de la panique générale pour me faire toute petite. Une fois au premier, je prends à droite et chercher Caroline des yeux. Rien. Je regarde à gauche, à droite mais... toujours rien. Ce n'est que lorsque j'entends des voix que je m'arrête de marcher. Une fois de plus, je tourne sur moi-même, cherchant d'où elles viennent. Ce n'est pas Caroline mais, je reconnais aussitôt cette petite voix comme étant celle de Caitlyn. Je cours et ouvre la première porte venue : un bureau vide. Je grogne et referme la porte avant de tenter ma chance avec la suivante : bingo ! Sa petite bouille s'illumine en me voyant et, j'imagine même pas l'état de la mienne. J'en pleure de joie... ce qui peut paraître mal placée si on tient compte du corps inerte de la mère de ma meilleure amie un étage en dessous.

Je serre Cait' fort contre moi et ferme les yeux. Elle est là, elle est en vie ! Je la tiens dans mes bras et elle est en un seul morceau ! Je maudis Klaus et me jure de le lui faire payer, quel qu'en soit le prix puis, je m'éloigne de ma puce tout en ouvrant les yeux. Elijah... Avant de les baisser vers Caitlyn, je le découvre face à moi. Depuis combien de temps est-il là ? Etat-il là avant de je rentre dans la pièce ? Je n'en sais rien, on s'en fou. Je l’interroge quand même du regard, encore sous le choc de la mort de Forbes et rassurée d'avoir retrouver ma fille. La resserrant à nouveau contre moi, je détache silencieusement un merci de mes lèvres en direction de l'Originel. Je ne sais pas pourquoi mais, je me sens obligée de le remercier. Ma vue est trouble mais pas le sourire tendre que je lui lance. Merci ; d'être venu, d'être là, d'exister. Toujours sans un mot, je force Cait' à me regarder et lui prends doucement la main. J'ai senti et laissé le courant d'air frais -celui que laisse la fenêtre ouverte- m'imposer une idée : la fuite. Il me faut la protéger, il faut absolument que je la sorte de là. Passant par la fenêtre, je m'éloigne de cet endroit, qui l'espace d'une nuit est devenue le symbole d'un bal morbide.

Le Bal des Fondateurs

Avec ceux encore en vie... Ou pas.

Et c'est sûre que le vieille Esther avait bien merder en créant les vampires ! Les sorcières mortes et moi même on a tenter de rattraper son erreur en vain. Mais on savait tous la haine et le dédain qu’éprouvait la Sorcière Originelle pour son bâtard de fils et c'était un bon moyen de le faire enrager et le distraire.
Malheureusement j'ai pas vraiment eu le contrôle sur la suite des événements... Bon le bon côté des choses c'est que j'avais en main la bonne corde pour jouer ma mise en scène mais il m'a rapidement propulser contre une des colonnes du manoir. J'ai levé la tête sentant la douleur m'envahir mais aucun sons n'est sortit de ma bouche. Son étreinte était bien plus puissante que celle de l'autre Volcan et à chaque seconde il resserrait son emprise sur ma gorge me dévisageant d'un regard noir. J'aurais pu me défendre, il ne semblait pas avoir d'amulettes mais ma douleur dans mon dos m'empêchait de reprendre mon souffle et de me concentrer. Il eu du mouvement dans la salle de bal, des affolements et j'ai peut être aperçu quelque visages choqués mais j'étais surtout focalisé sur ma position. J'avais vraiment peut de chance de survivre, pour moi j'allais sûrement rejoindre Ruth et les autres en cette instant. Avant même que je puisse penser à autre chose, il planta ses crocs dans mon cou, j'ai une nouvelle fois voulu crier mais je ne pouvais pas, c'est comme si ses crocs plantés dans ma chair m'empêchaient de faire quoi ce soit, je le retenais fermement avant de sentir mes forces me quitter peut à peut, sentant mes paupières lourdes et ma vision devenir de plus en plus flou avant de m'écrouler au sol, ne distinguant plus la silhouette de l'Originel mais en voyant quelqu'un d'autre s'approcher. Je n'aurais pu dire de qui il s'agissait si je n'avais pas entendu la voix d'Elena, et encore je n'avais même pas réussi à saisir ses mots.
Je n'ai pas vraiment sur ce qu'il c'est passé, tout est allé très vite et c'est comme si je sortais d'un mauvais rêve. J'étais étendu contre la même colonne, il y avait moins de monde on dirait et j'ai passé ma main sur mon cou, les traces de crocs c'étaient refermées et en me relevant, un goût amer, presque métallique me restait dans la bouche, je passa ma main à mes lèvres. Du sang. Aussitôt j'ai était prise d'une vague d'angoisse. Est ce que j'étais morte ? En transition ? Elena m'avait donné son sang pour me sauver mais étai ce trop tard ? Non impossible, je devais me calmer. Je sentais toujours la magie en moi, j'avais par le passé perdue momentanément ma magie et je savais le manque qu'elle produisait. En ce moment c'était comme quelque chose sur lequel je pouvais mettre la main et me rassurer.
Je respira profondément l'air frais en me rendant compte de l'état actuel des lieux, plusieurs personnes étaient dans la salle de bal, pleurant ou restant sans rien dire, le visage fermé. J’attrapai un fouloir qui traînait et l'enroula autour de mon cou pour cacher mes blessures. Combien de temps c'était il écoulé ? J'en avais aucune idée, il y avait beaucoup moins de monde et je distingua, au sol un corps. Impossible de déterminer de qui il s'agissait vu qu'il était enveloppé dans une de ses poches pour les cadavres. Je quitta rapidement les lieux en cherchant ma voiture. Beaucoup de monde étaient partis et il avait était facile de distinguer ma coccinelle jaune. Je repris mes esprits avant de la démarrer et repartir chez moi, où je savais qu'aucun vampires ne pourrait m'attaquer une nouvelle fois.

Ce n'est pas ce que nous sommes qui nous rend bon ou mauvais mais la manière dont nous agissons. Je ne me faisais pas d'illusion, je savais que je ne vivrais pas les bisounours avec les vampires et que je garderais une profonde haine envers certains. Mais je savais maintenant que certains étaient bons et dénués de vice, dont je devrais toujours être reconnaissant et qui méritait que je leur fournisse mon aide si besoin.

@destiny.

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BAL DES FONDATEURS

Toujours dans ma cachette, je cherchais encore un moyen de débarquer pour récupérer la petite. Au moment où je voulais sortir, je sentis une présence qui passa sans même s’arrêter. Ce dernier entra dans la chambre. Il s’agissait d’Elijah et forcément il avait fait semblant de ne pas me voir. Heureusement pour moi, il ne m’avait pas dénoncé auprès des hybrides. Quelques minutes après, Elena passa assez rapidement non loin de moi et visiblement pressée. Elle voulait sans doute retrouver sa petite fille et cela se comprenait. Celle-ci entra dans la chambre et retrouva la petite. Alors que je voulais la rejoindre pour lui parler, j’entendis un énorme brouhaha en bas ainsi que des cris de personnes affolées. Encore un vampire qui s’était sûrement dévoilé en public. Je décidais de descendre pour voir ce qu’il se passait. La scène devant moi me pétrifia sur place. Je restais sur les marches des escaliers la bouche grande ouverte. Je devais rêver et quelqu’un allait me réveiller. Je me précipitai à la vitesse vampirique en direction du corps inerte de ma mère. La mare de sang s’étalait peu à peu et tout le monde autour semblait choqué. Je fis complètement abstraction des gens à côté et je me dépêchais de mordre mon poignet et d’attendre qu’un peu de sang sorte pour le mettre sur la bouche de ma mère. Je savais pertinemment qu’il était trop tard mais je ne voulais tout simplement pas le croire et espérer qu'il y avait encore un espoir de survie. Je m’agenouillais et les larmes commencèrent à couler. « Pourquoi ? » Ce mot était sorti comme un murmure de ma bouche dans toute cette agitation. Je ne m’arrêtais plus et je tentais même de secouer ma mère qui n’était maintenant plus qu’un corps sans vie. Qu’avais-je fais pour qu’on m’inflige ce genre de torture ? D’abord mon père et ensuite ma mère. Klaus s’était-il vengé de quelque chose qui ne lui avait pas plu ? Toutes sortes de questions se précipitaient dans ma tête. J’en voulais à la terre entière. J’avais une envie de meurtre et je voulais tuer tous ceux qui étaient présents. La tristesse et la rage se mêlaient et je ne pouvais plus m’arrêter de pleurer. J’entendis vaguement l’alarme de l’ambulance qui était arrivé pour amener ma mère à l’hôpital. Je ne pouvais plus bouger et je restais au milieu de la salle, toujours agenouillée dans la mare de sang. Tête baissée, je fixais le sol qui me semblait flou à cause des larmes qui brouillaient ma vue. Je voulais tellement revenir en arrière pour empêcher ce qu’il venait de se passer. Et surtout pour arrêter le meurtrier. J’étais maintenant comme Elena, j’avais enfin compris ce qu’elle avait traversé. Il ne me restait plus personne, j’étais désormais seule et j’avais l’éternité devant moi. Je sentais que plusieurs personnes s’approchaient de moi pour tenter de me relever mais vu mon manque de motivation, ils préféraient abandonner. J’étais devenue une vraie poupée de chiffon et je désirais une seule chose : tuer le vampire qui s’était attaqué à ma mère.

© MISE EN PAGE PAR IMWITHSTOOPID D'ARTSOUL

BAL DES FONDATEURS
Ft. Damon Salvatore

Trop loin du manoir pour entendre les cris on devait probablement être les seuls de la soirée à ne pas savoir ce qui était en train de se passer. Tant pis ça pouvait bien attendre de toute façon. Revoir Katherine débarquer comme une fleur m'avait propulsé deux ans en arrière, quand j'étais encore le Damon lice et surtout effondré à la nouvelle qu'il avait apprit, c'est à dire la mort de Katherine qui au final se trouvait devant moi. Alors oui j'avais été paralysé parce que j'y avais crus, vraiment crus. J'avais sûrement été très naïf seulement même si jusqu'à présent elle s'en était toujours sortie vivante Katherine n'était pas immortelle. Je n'étais pas très accueillant c'est vrai et la rage montait de plus en plus en moi pour la simple et bonne raison qu'elle ne m'avait rien dit, une fois de plus ! Enfin, ça ne devrait pas m'étonner de la part de Katherine, ça ne m'étonnait pas en fait, ça m'énervait juste. Le truc c'est que quand elle était là je ne me contrôlais plus, soit je m'énervais trop soit tout le contraire. j'avais su pas mal de temps me contrôler avec elle, quand elle habitait à la pension avec nous entre autre mais c'était parce que j'aimais Elena à l'époque et que mes sentiment pour elle était donc presque... nuls ? Et maintenant que mes sentiments pour Elena s'estompaient la balance penchait de nouveau du côté de Katherine. Dans le cas contraire je n'aurais pas été aussi furax, je m'en serait contre fichus qu'elle est inventé toute cette scène pour camoufler sa fausse mort. Mais hors de question que je lui dise quoi que ce soit, ça serait lui accorder une victoire et aussi l'occasion de me manipuler à nouveau avant de me briser, encore une fois. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec elle.

« Quel accueil ! » Je venais de la plaquer violemment à un arbre d'où sa remarque « Je pensais que tu serais plus heureux de me voir … » Je lui adressai un faux sourire, brièvement "Oh mais je le suis ! J'ai juste une façon très particulière de montrer joie." Il lui suffis d'un coup dans l'épaule pour me faire reculer ma main c'étant d'elle même un peu desserrée. Elle tenait à me rappeler qu'elle était plus forte que moi ? Ça je ne risquais pas de l'oublier. « J... J'y arrive plus... C'est trop dur … » Mes lèvres se décollèrent et mes sourcils se froncèrent à nouveau. C'est une blague ! Moi qui était étonné qu'Elena ne m'ai pas reparlé de ce moment je comprenais pourquoi maintenant. J'avais baissé ma garde la croyant morte et elle avait put terminer en beauté, je n'y avais vu que du feu ! En même temps vu dans l'état dans lequel j'étais je n'aurais pas put voir grand chose d'autre. "Comment t'as pus me regarder et m'écouter pleurer ta mort en étant juste devant moi ?! Et sans rien dire !" Je marquais une pause. Cette révélation bouleversait tout, faire comme si je me fichais de son retour risquait d'être beaucoup plus compliquée. je réussis cependant à reprendre mon calme. "Deux ans après tu te rappelles mot pour mot de ce que j'ai dis, est ce que ça t'aurais touché ?" « Tu devrais être content, ton supplice vient de prendre fin, je suis vivante. » Je continuais en avançant vers elle, faisant comme si ça remarque n'avait pas existé et m'arrêtais à quelques centimètres d'elle avant de baisser un peu la tête pour la regarder. "Mais vas-y raconte moi ce que ça fait de partir en laissant quelqu'un d'anéantit par ta mort derrière toi ? Ça doit être jouissif quelque part non ? J'espère que tu y a pris plus de plaisir que moi" Je m'éloignai à nouveau, lui tournant le dos. « Ne m’avais pas couru après, je n’aurais pas eu besoin de faire croire à tout le monde que j’étais morte. » je ris légèrement. Tant qu'à faire mettons ça sur le compte de Daryl, que j'aurais bien tué il y a deux ans d'ailleurs. Ça n'était pas un pote, juste un allié dans le camp ennemis ou en tout cas ennemis de l'époque puisque maintenant je m'en fichais plus qu'autre chose. Je pris une voix un peu exagérée en faisant mine d'avoir pitié d'elle. "Ooh je suis vraiment désolé ! Le méchant il t'a obligé à te faire passer pour morte, il ne t'as pas laisser le choix" Puis je reprit une voix normal et sérieuse voir avec un poil de reproche dedans, m'étant retourné vers elle entre temps. "Comme si tu n'étais pas capable de tuer un chasseur gênant, fausse bonne excuse Miss Katherine !" Ce fut à son tour de s'approcher de moi et de plonger son regard dans le mien « Comment trouves-tu mon costume d’Elena ? » mes yeux se baissèrent sur son décolleté avant de remonté sur son visage pour le détailler "Très convainquant j'aurais presque envie de m'engueuler avec toi." Oui parce qu'Elena et moi sommes toujours en froid, vous savez pourquoi, elle n'aime pas l'idée que je sois redevenus sanguinaire patati patata, les gentils et les méchants bref ! « Ose me dire que tu n’es pas heureux de me revoir Damon … » Je ne répondai pas à la question et la détournai quelque peu. "On dirait que c'est plutôt moi qui te manquais".

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Did you miss me ?

J’affichais une moue moqueuse et haussais les sourcils avant d’entortiller une mèche autour de mon doigt. Comment avais-je fait pour rester impassible face à ses sanglots ? Bonne question. En fait, je m’étais juste contenté d’écouter et d’attendre qu’il arrête de pleurnicher … Ce qui n’était bien entendu pas arriver, puisque j’avais dû mettre un terme à ses pleurs et à ses plaintes. Pauvre Damon … Comme si c’était de ma faute si j’avais dû disparaître. Bien au contraire … C’était la faute de mon entourage, trop de monde était après moi à l’époque, aujourd’hui je m’étais débarrassé d’un des quatre. Malheureusement, il n’était pas le plus dangereux. « Je me suis contentée de tendre l’oreille, rien de plus facile. » Je faisais de l’ironie, quoique un peu de critique aussi. Damon était incapable d’écouter sans se taire, il était incapable de comprendre les sous-entendus et les silences, Stefan était assez perspicace pour savoir quand se taire et quand parler. Damon était trop … Impulsif pour ça ! Impulsivité que j’avais vue à l’œuvre pendant ces deux dernières années. Enfin vu, entendu plutôt … La maladie du boucher se serait-elle transmise d’un frère Salvatore à un autre ? J’étais la cause, et peut-être aussi l’instigatrice. Je souriais malicieusement. Du plaisir ? Oh oui j’en avais pris, le voir se tordre de douleur suite à mon trépas, c’était divin ! Jubilatoire et totalement jouissif. Le fier et orgueilleux Damon qui refusait de me dire ce qu’il éprouvait, de me déclarer sa flamme, de mettre au jour ses sentiments, il avait fini de consumer par une passion qui ne pourrait jamais s’épanouir. Cette situation m’avait emplie d’une satisfaction peu commune et j’adorais ça. « C’était aussi jubilatoire que la première fois … Je ne m’en lasserai jamais. »

Le tuer ? Oh oui bien sûr que j’aurais pu et pour le simple fait de faire du sport. Tuer ce petit insolent aurait été tellement simple, après tout, toutes les personnes que je voulais morte le finissaient, un jour ou l’autre. J’avais préféré faire croire à ma mort, une seconde fois. Il avait été une porte de sortie et le tuer l’aurait refermée aussi sec … Hors de question à l’époque, avec Klaus, Elijah et Kol aux trousses, j’avais plutôt intérêt à me faire passer pour morte. J’esquissais un sourire carnassier. Maintenant que j’étais de retour, je pourrais remédier au fait que ce petit chasseur soit en vie. « Mais c’est ce que tu es en train de faire Damon … » On était en train de se chamailler pour des broutilles, juste parce que monsieur Salvatore était blessé dans son orgueil. Pauvre chou. Je relevais la tête en direction de la fête … Des personnes sortaient par la baie vitrée et des sirènes retentissaient. Quelque chose d’anormal c’était déroulé là-bas. Je reportais mon attention sur Damon dans un geste lent de la tête et souriais. « Tu sais quoi … » Je le pointais du doigt. « Tu m’ennuies, on en discutera la prochaine fois, pour peu qu’il y en ait une. » Je m’avançais en vitesse vampire vers Damon et lui brisais la nuque. Il tomba raide sur le sol. Je glissais alors un numéro de téléphone dans la poche intérieure de sa veste et me relevais. Soulevant les pants de ma robe, je me dirigeais alors vers la sortie, avant de monter dans la voiture qui m’attendait et de rouler. Je quittais Mystic Falls, une nouvelle fois.

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Rapidement rassuré par sa sœur et Maxwell, Lukas tourna la tête vers le centre de la piste de danse quand un bruit sourd frappa le sol. Des cris s’élevèrent de la foule, les gens s’écartaient du centre tandis que l’odeur poisseuse et significative du sang se fit sentir. Le liquide rougeâtre s’étendait de plus en plus sur la piste créant une sombre mare. Lukas tourna la tête vers les autres personnes présentes dans la salle, instinctivement sa main s’était glissée en direction de sa poche intérieure où se trouvait un pieu en bois. Le jeune Carter était prêt à abattre le premier vampire qui se manifesterait. Malheureusement pour lui, un vampire se manifesta mais le pieu qu’il possédait ne pouvait nullement abattre ce dernier. Kol Mikaelson révéla l’identité de sa victime, le shérif Forbes que Lukas n’avait pas pu identifier à cause du monde présent devant lui. Le poing serré, le jeune homme avait les jointures blanches, en colère envers l’originel qui appelait ses semblables à prendre le pouvoir de la ville. Finalement, une fois son discours achevé Kol quitta la pièce grâce à ses habilités extraordinaires. Le regard de Lukas se porta sur sa petite sœur qui avait déjà été victime du Mikaelson. Elle semblait avoir été paralysée par la peur mais allait visiblement mieux au grand soulagement de Lukas. Elle avoua avoir été incapable de bouger tandis que Max leur demanda de ne pas s’attaquer à Kol. Lukas baissa les yeux, il avait terriblement envie d’achever l’originel qui avait une nouvelle fois semé le chaos dans cette ville mais il n’en avait pas les moyens à l’heure actuelle. Il regarda sa main, notant au passage que ses ongles s’étaient légèrement enfoncé dans sa chair laissant ainsi de petites marques à l’intérieur de sa main. D’un œil protecteur, il regarda sa sœur s’assurant qu’elle allait bien avant de s’adresse à Maxwell. « Ramènes-là à la maison, il y’a surement d’autre vampires dans les parages et je ne veux pas qu’elle soit blessée. Je vais chercher Chloé et je vous rejoins. » Affirma le jeune Carter sur un ton ferme et déterminé.

C’était durant ces moments de stress intense que Lukas semblait le plus déterminé et sûr de lui. Bien que de nature impulsive, il ne réagissait au quart de tour que lorsqu’il s’était d’abord assuré que ses proches soit en sécurité. Il était moins réfléchi que Logan et bien plus calme qu’Aarön mais dans ces situations là, le cadet ressemblait beaucoup à son père qui était son modèle depuis sa plus tendre enfance. Il cherchait Chloé des yeux, et fini par la trouvé mais l’inconnu était toujours à ses côtés. Alors qui traversait la foule compacte, n’hésitant pas à se frayer un chemin à coup d’épaules, le jeune Carter arriva aux côtés de sa petite amie alors que l’inconnu quittait la pièce. Lukas lui lança un regard avant de s’intéresser à Chloé qui semblait désorientée. Il l’enlaça de ses bras en tentant de la rassurer. « Je suis là, il ne t’arrivera rien je te le promets. » assura-il en la serrant contre lui. Il avait eu peur pour elle, si une bagarre s’était déclenchée dans la salle, elle aurait surement pût s’en sortir face à de jeunes vampires mais la présence de Kol et de plusieurs autres originels avait mis Lukas sur ses gardes et il se doutait bien que de nombreux autres vampires âgés étaient parmi la foule en toute discrétion. Il remarqua alors que de la main de Chloé coulait du sang. « Chloé, tu es blessé ? » demanda-t-il inquiet.

Invité

Dansons, si c'est ce que tu veux, dansons jusqu'à la fin de l'éternité.

Le couple dansait, comme au bon vieux temps, comme lorsqu'ils étaient encore jeunes, humains, et qu'ils avaient, selon toute vraisemblance, la vie devant eux. Une vie courte, mais tout de même belle. Ils étaient heureux, en ce temps là, Grayson se souvenait. Il ne trouvait important que son propre bonheur, et celui de Roxanne. Maintenant, tout avait changé, que ce soit dans sa vision du monde, ou le monde en lui-même. Ils étaient sans arrêt gouvernés par une soif qui ne laissait pas la place aux compromis, du moins pas pour les vampires de son espèce. Il n'était sans doute plus la bonne personne pour Roxanne, mais en vérité, il ne l'avait sans doute jamais été. Trop voyou passé une époque, trop sanguinaire actuellement, il était pourtant le seul, selon lui, à pouvoir aimer la jeune femme correctement. Comme elle le méritait. Alors que le serveur revenait leur proposer ses coupes, il le dévisagea d'un air glacial. Sans doute qu'il n'aurait pas été aussi courtois si sa femme n'avait pas été dans les environs, et qu'il se serait empressé de l'emmener au dehors pour lui faire comprendre que la verveine était mauvaise pour la santé, et que vouloir lui en donner revenait à un suicide totalement consenti.

" Craints, certains d'entre nous le sont, mais pour la plupart, surtout détestés."

Alors qu'il observait à nouveau les alentours, notant que les vampires, du moins les plus intelligents, déclinaient tour à tour le champagne pour y préférer un alcool plus fort, sa femme l'entraîna hors de la piste. Il pouvait le comprendre, si quelque chose d'intéressant se passait, ce ne serait sans doute pas en dansant qu'ils le verraient. Et Grayson voulait être aux premières loges lorsque la boule de tensions qu'était cette salle exploserait. Ce n'était pas vraiment le plaisir de voir que tout s'effondrerait, mais sûrement de l'intérêt. Un intérêt évident. Maintenant qu'il était dans cette ville, il voulait prendre de l'importance. Parce que l'influence était la clé. Les grands de cette ville la gouvernaient bien plus que tout ce que les gens pensaient ... Il n'y avait pas que le maire, le sheriff et les autres. Il y avait les vampires. Mais la soirée, de toute évidence, semblait vouloir tout changer. Miss et Mister Mystic Falls étaient donc deux vampires. Ils commençaient même à ôter les prix de la bouche des humains. Curieux problème. Elena ne semblait pourtant pas très à l'aise, un peu plus tôt,ce qui lui laissait à penser qu'elle n'était guère au courant de sa victoire.

" Une blague... Une menace voilée ... On favorise deux vampires en essayant d'empoisonner les autres. Je ne sais pas pour toi, mais je sens que les surprises n'ont pas fini de pleuvoir."

Il lui avait répondu sur le même ton, légèrement préoccupé. La bénédiction serait qu'il tombe sur Niels. Lui devait savoir ce qu'il se tramait, ou du moins connaître quelques détails. Il ne faisait certes pas partie du Conseil, mais il était tout de même l'adjoint de Forbes et connaissait "leur" existence.
La conversation dériva sur un sujet un peu moins dramatique, et il sourit. Il connaissait quelques personnes depuis qu'il était arrivé, mais peu l'appréciaient vraiment.

" Quelques personnes. Des vampires principalement, dont Miss Mystic Falls que tu as vu tout à l'heure. La plupart des Originels présents également, je n'ai toutefois pas fait la rencontre, encore, de Rebekah Mikaelson. Oh, et la jeune brune là bas ... C'est une hybride. Ne l'approche pas trop, elle mord un peu."

Ironie, peut-être, étant donné que le seul qui avait mordu l'autre pendant leur interaction était lui. Grayson parcourut la foule du regard, cherchant Elena. Il faudrait qu'il lui parle, sans doute dans la soirée. Voilà un moment qu'il ne l'avait pas vue. Il se retourna vers Roxanne.

" En parlant du lycée ... Ça se passe bien pour toi?"

Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle continuait de travailler, mais il était, quelque part, admiratif de ce fait. Alors qu'il allait accueillir la réponse de Roxanne, et récupérer un verre sur le bar non loin, il aperçut Niels qui se dirigeait vers eux. Il sût, par le regard que lui lança l'adjoint du sheriff qu'il ne s'agissait pas là d'un dialogue de courtoisie, malgré ce qu'il pouvait laisser sous entendre ... Il ne fallut pas plus de quelques secondes au vieux vampire pour sentir l'odeur de Melinda Jackson-Adams sur lui. Elle était donc présente ... Intéressant.

" Niels, c'est un plaisir de voir que les bals sont ta tasse de thé."

Il acquiesça, s'apprêtant à prendre congé auprès de sa femme, quand il vit le corps de la sheriff tomber du haut du balcon. Dans un réflexe, il se positionna un peu devant Roxanne dans une attitude légèrement protectrice tout en étant quelque peu inutile, et leva les yeux vers Kol. Il ne comprenait pas. Il devait comprendre. Pourquoi tâcher la couverture des vampires de la sortie, du moins devant les humains présents? Et les sorciers ... N'était-ce pas plutôt dangereux ? Comme une déclaration de guerre. La guerre, trop l'avait faite dans cette ville. Il fallait qu'il trouve Melinda. Se tournant vers sa femme, il lui sourit d'un air désolé.

" Toutes mes excuses, je vais devoir prendre congé pour quelques minutes, plus ou moins longues... Non pas que la mort de cette femme m'attriste, mais quelque chose me dit que ça ne veut rien dire de bon. Je reviens tout à l'heure."

Il espérait qu'elle rejoigne Brooke et Eymeth. Si les vampires commençaient à tuer qui bon leur semblait, pourquoi les loups ne s"y mettraient-ils pas également ?
S'avançant vers Niels et Melinda, en train de discuter quelques pas plus loin, il attrapa un verre de whisky. Soucieux intérieurement, il ne laissait absolument rien paraître, contrastant avec toutes les âmes paniquées des environs.

" Melinda, quel plaisir de vous voir participer à cette fête si ... Conviviale. D'autres morts sont à prévoir où on en a fini pour la soirée?"

Etant donné les rapports qu'elle entretenait avec Elijah, peut-être était elle au courant de quelque chose. Se tournant vers Niels, il sourit, quelque peu moqueur.

" Félicitations pour l'augmentation. "

Une main dans sa poche et une gorgée plus tard, il sourit aux deux compères, de toutes ses dents, ce qui n'avait absolument rien de rassurant.

" J'ai ouï dire que vous aviez besoin de me voir. Besoin de mon aide?"

Nul besoin de parler de ce qu'il attendait en échange, Melinda le savait très bien. Il voulait voir Lafay morte. Agonisante, spectacle jouissif, mais les sorcières lui avaient toujours donné du fil à retordre. Etrange qu'il s'appuie sur l'une d'entre elles pour en éliminer une deuxième, sans doute.

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Invité

Bal des fondateurs

-Excusez moi ...

Traversant la foule avec difficulté, la jeune femme pivota à plusieurs reprises sur elle-même pour retrouver Lukas. La main ouverte lui suffisait ; elle ne tenait vraiment pas à perdre son petit ami dans la même journée. Une bonne partie des invités avait désormais quitté la salle de réception, mais les quelques curieux qui demeuraient étaient suffisamment nombreux pour l'empêcher de trouver son cavalier. A demi paniquée, elle cacha au maximum sa paume, tirant sur la cravate pour serrer davantage le bandage. S'il restait des vampires parmi l'assemblée, il était tout à son avantage qu'elle quitte les lieux le plus rapidement possible.

-Chloé !

Reconnaissant la voix de Julian, elle se retourna en direction de l'appel. A peine fut-il arrivé à proximité qu'il encercla son visage de ses mains. Étonnée, Chloé esquissa un pas en arrière mais il serra davantage pour garder le contact. Elle l'écouta réciter maladroitement des avertissements, essayant de comprendre l’enchaînement de ces derniers. Lorsqu'il conclut finalement en la mettant en garde contre lui-même, elle fronça les sourcils avant d'ouvrir la bouche pour réclamer des explications ; mais il disparut dans la masse aussi rapidement qu'il en était apparut.

-Julian ?

Oppressée par la solitude une seconde fois, elle lança des regards à la volée, espérant tomber enfin sur quelqu'un qui ne tenterait pas de l'embrouiller. Ou de l'attaquer. Évitant de justesse la crise de nerfs, elle se laissa tomber dans les bras de Lukas dès qu'elle l'aperçut. Elle cala la tête au creux de son cou, respirant profondément.

-Chloé, tu es blessée ?

Se détachant à peine de lui, elle tenta de dissimuler encore plus la blessure.

-C'est rien, j'aurai juste à retirer des bouts de verres et désinfecter. Maintenant, est-ce qu'on pourrait partir avant que quelqu'un d'autre s'en rende compte ?

Elle avait prononcé cette dernière phrase à voix basse, consciente que cela ne servait strictement à rien d'un point de vue vampirique.

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Invité

diamonds in the sky.

Je me dirige donc à toute vitesse vers la porte d'entrer sans l'attendre, en pensant qu'il ne voulait pas être vu avec moi. « Hey ! Tu ne m'attends pas ? » dit-il en ajustant son costume. Une chose était sûre, il voulait être vue en ma compagnie ce qui me soulagea. Notre baiser l'avait peut-être affecté, mais en tout les cas, nous étions là, tous les deux. « Je croyais que tu ne voulais pas être vu avec moi, la méchante Mikaelson qui est incapable d'être aimée par ses proches. » Il avança pour entrer et prit une coupe de champagne qu'un jeune homme, vêtue pour l'occasion lui avait proposé. « Tu veux danser ? » Matt me tendit sa main et m'invite donc à danser, ce qui me... enfin je ne sais pas vraiment quel effet cela a sur moi. Je ne sais pas ce qu'il ressentait par rapport au baiser d'il y a quelques jours. Je posais ma main sur la sienne, comme pour lui confirmer mon envie de danser avec lui, puis tout en relevant ma longue robe rouge, je passais le seuil de la porte. Je relâchais ma robe, la laissant ainsi traîner sur le sol. Nous nous plaçâmes au milieu de la piste et commençâmes à danser, je n'étais pas sûre de vouloir aborder le sujet qui brûlait sous ma langue : le baiser. Je préférais ne pas le faire, c'était sûrement pas le moment. Je décide quand même me lancer, tout en souriant. « À propos de ce qui s'est passé l'autre jour... » je m'apprêtais à continuer ma phrase lorsque j'entends quelque chose tomber depuis je ne sais où. Je me retourne et voit le corps d'Elizabeth Forbes, le shérif. Étonnée de ce qui venait de se reproduire, je fixais le corps et essayait de comprendre ce qui venait de se passer. Qui avait bien pu faire ça ? Énormément de gens, mais pour le coup, ce n'était pas moi. Une voix se planta dans le décor, je le reconnus tout de suite, mon frère, Kol. Cela faisait un moment que nous avions pas parlé, après qu'il ait décidé d'avoir choisis son aimée Ana et pas moi. Nous savons tous que je déteste être remplacée et que je me vexe facilement, j'ignore d'ailleurs pourquoi il l'a fait. Mon regard se pose sur lui. Il avait comme un petit air étrange dans son visage. Il était celui qui l'avait tué, je le savais, je le connaissait très bien cet air. “ Le shérif Forbes était une femme vraiment courageuse. Sachez qu'elle m'a tenu tête pendant un moment. Cela dit, il semblerait qu'elle soit fragile de la nuque.. Elle aura vécu une vie digne d'une femme respectée et protectrice envers les habitants de cette ville. Cependant, il est temps d'évoquer l'avenir de cette ville. Prenez ce meurtre comme une mise en garde, voire l'appel d'une nouvelle ère. ” dit-il. Mon regard se replongea sur le corps du shérif pour revenir vers lui. Il commença à descendre les escaliers pour venir se poser au milieu de la piste de danse. “ C'est une mort regrettable, une femme si droite et honnête envers Mystic Falls. Ce ne sera certainement pas le cas du prochain shérif. ” Il lance un regard sournois vers Niels et poursuivit. “ Mais finalement, s'il y a bien une chose qu'il faut retenir c'est que je suis bien de retour. Il fallait frapper fort, Miss Forbes était une victime potentielle. Une femme aussi forte et connue qu'elle était une proie facile pour un coup comme celui-là. ” Je n'allais pas intervenir, j'avais envie de devenir la vraie Mikaelson que j'étais et rejoindre mon frère, mais quelque chose m'en empêchais, sûrement Matt. “ Allons jeune homme, vous qui êtes issus d'une famille fondatrice, vous devriez connaître tout cela non ? A moins que votre cher et tendre ne vous ai rien dit ? Dommage.. ” S'il allait encore tué quelqu'un j'aurais sûrement intervenu même si une chose est sûre, je n'étais pas sûre de le vouloir. “ Je vous souhaite une bonne soirée. ” Ceci fût son dernier mot. Tout le monde était pétrifié. Moi pas du tout. Non mais avec leurs têtes de peureux. Moi je suis peureuse et encore, quand même quoi. Pleurer et tout, non mais qu'ils pouvaient parfois se montrer agaçants ces habitants ! Mes yeux se posent sur Matt à nouveau, pour vérifier s'il était bien. « Tu vas bien ? » je le regardais, il avait l'air bien. Je regardais autour pour regarder les gens pleurer, quel horreur.

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Invité

La jeune femme ne tarda pas à confirmer les doutes du jeune homme, visiblement ce n’était que quelques bouts de verre à retirer de sa main et à désinfecter. Rassuré bien qu’impatient de voir sa petite amie en sécurité, Lukas accepta sans broncher lorsqu’elle lui demanda de partir. Il jeta un regard vers l’endroit où se trouvait quelques instants auparavant Max et June et constata qu’ils n’y étaient plus. Ne sachant pas trop si c’était bon signe ou non, il tourna tout de même les talons et sortit du manoir Lockwood qui commençait tout juste à se vider. Seul les ambulanciers fraîchement débarqué faisait leur arrivée dans la salle de réception à présent devenu scène de crime et de la révélation aux yeux des habitants de la présence de vampires au sein de la population. Nul doute que cela deviendrait bientôt le principal sujet de conversation des habitants de Mystic Falls dans les semaines à venir.

Le jeune couple une fois dehors fut abordé par un ambulancier qui semblait avoir à veiller sur les civils présent. Il posa de nombreuses questions ce qui eut pour effet d’agacer Lukas. Finalement ses yeux se portèrent sur la main ensanglantée de Chloé. Lukas vit ce regard et ne souhaitait absolument pas laisser à quiconque le soin de soigner Chloé. De plus, ils allaient perdre un temps incroyable et risquait d’être poursuivi par des vampires si l’odeur du sang de Chloé se répandait dans l’air. « S’il vous plait mademoiselle, laissez moi vous soigner. Je n’en ai que pour quelques minutes. » insista l’homme. Lukas légèrement sur les nerfs répliqua sans crier gare. « Désolé, on a pas le temps, on doit partir. » Seulement l’homme ne les laissa pas partir et se planta devant Lukas qui avait avancé d’un pas. « Je suis désolé jeune homme mais j’insiste, votre amie doit être … » L’ambulancier n’eut pas le temps de finir sa phrase. Ayant posé sa main sur le torse du jeune homme pour l’empêcher de passer, il avait subi l’entrainement des Carter de plein fouet. Mis à terre par Lukas en quelques secondes, le jeune Carter avait ajouté un coup de poing assez puissant dans la mâchoire de l’ambulancier qui avait été ainsi assommé. Regardant Chloé, il haussa les épaules et ajouta. « Désolé. » Elle ne l’avait jamais vu réagir au quart de tour comme ça mais elle venait d’avoir un véritable aperçu des « bienfaits » de l’entrainement reçu par chaque Carter depuis l’âge de huit ans. Il prit la jeune femme par la main et l’entraina aussi vite que possible vers la voiture. Assuré qu’elle était bien installé, il démarra le véhicule et partit en direction de leur appartement.

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Ils l’avaient abandonnée. Cela faisait plusieurs années, mais Adriyel s’en souvenait encore, et Ez devait aussi. Ce n’était pas quelque chose qui s’évaporait des souvenirs en un tour de main. C’était plutôt même le contraire. Ils l’avaient laissée aux mains de la police, elle qui était recherchée, dans plusieurs pays, pas seulement là-bas. Tout comme eux. D’ailleurs, ils devaient plus l’être qu’elle, étant donné qu’elle n’était arrivé que plusieurs années après le début des vols. Adriyel se souvenait précisément de leur rencontre avec Cléo, lors de leur arrivée dans la famille Argent. Il ne s’était jamais réellement considéré comme un membre de la famille. Non pas que les parents ne soient pas gentils avec lui, ils étaient même adorables, exauçant presque tous leurs vœux, les considérant presque comme des enfants d’eux à part entière. Mais les deux frères, du moins pour Adriyel, restaient des orphelins ayant perdu leurs parents le jour de leur naissance. Il était un peu cruel, finalement, de parler de ses parents à côté d’eux, même si cela ne leur faisait plus rien. Ez était plus habitué que son frère. Il était plus impulsif que lui, moins… sensible. Moins fragile. Enfin, lorsqu’on plongeait un peu plus, et non au premier abord. Au premier abord, ils étaient les mêmes. Une copie. Un double. Un clone. Il était amusant de voir à quel point ils pouvaient se ressembler, alors que physiquement ils n’étaient pas si semblables que cela, bien que leurs tatouages leur donnent un quelconque lien de parenté, sans doute car il était rare d’en voir à Mystic Falls.

Ecoutant à demi les paroles de Neil, il s’assura que Cléo était toujours dans la salle ; elle devait être en train de nettoyer sa robe, profitant de ce moment pour préparer sa vengeance, pour réfléchir à la façon dont elle allait tuer les deux frères, leur faire payer leur abandon. Elle en mourrait probablement d’envie, il était très facile de le deviner. Ez prit Neil par la taille, et, suivis par Adriyel, ils se mirent un peu à l’écart des autres, surveillant à peine que personne ne les observait. De toute façon, chacun était occupé à sa manière : soit en train de boire, soit en train de discuter, voire de danser. Un sourire apparut sur le visage de Neil, qui commençait presque à rire à propos de Cléo. « Quel accueil ! Vous ne m’aviez pas dit que vous étiez des rocks stars à groupies. » Adriyel lui rendit son sourire, rit doucement, imaginant Cléo en groupie, hurlant pour voir ses deux idoles. « Il y a certaines facettes de notre vie dont tu n’es pas au courant, et heureusement d’ailleurs. Bientôt tu apprendras qu’on est des fans de métal prêts à tout pour sacrifier une jeune vierge, comme dans Jennifer's Body. » La jeune femme se tourna vers Ez, comme si elle lui parlait à lui, profitant d’un murmure, presque, pour le prévenir. « Gardez la à distance, la prochaine fois qu’elle m’approche, son doux visage risquerait fort de disparaître. » Ez hocha la tête, mais ne répondit rien, un sourire presque malsain peigné sur son visage.

Elle le fit tourner, et Adriyel entendit le murmure qu’elle chuchota à son oreille, telle une douce voix mélancolique. « Ne la laisse pas tout gâcher. » Son frère sourit, et avec sa monotonie habituelle, répondit, comme si tout était normal, avec humour. « Gâcher quoi ? » Pause dans sa voix, petit rire. « Je rigole, t’énerve pas, paraît que ça donne des rides. » Et puis, un bruit. Un corps. Personne ne bougeait. Ou personne n’osait bouger. Vu la situation, ce n’était pas bien différent. Une personne était morte. Le sang qui déjà commençait à sécher, les expressions surprises, choquées, perdues, des humains présents dans la salle, mais pas que. Tout le monde semblait surpris par cette mort, alors que la minute d’avant, chacun profitait pleinement de la fête, ou presque. Il devait probablement y avoir un ou deux, voire plus, chasseurs présents, prêts à tuer tous les vampires qu’ils pourraient, exerçant leur métier de chasseur à la perfection. Adriyel serra les dents, ne laissant transparaître aucune émotion pour ne pas céder à la panique. Ce n’était pas son genre, de paniquer, ni celui de son frère. Il lui jeta un coup d’œil rapide, mais son silence le maintint silencieux aussi. Il s’approcha, chuchota près d’eux. « On peut profiter de la panique générale pour faire vous savez quoi, personne ne remarquera notre absence, hm ? » Il tourna la tête, jaugea la foule, mais personne ne semblait les regarder. Tant mieux. S’ils voulaient voler les Lockwood, il valait mieux pour eux ne pas se faire remarquer. Enfin, c’était toujours mieux, quoi. Il se dirigea vers une porte, au fond de la salle, vérifiant qu’Ez et Neil le suivaient, et hésita quelques instants à entrer. « C’est bon, personne ne regarde ? Allez, let’s go. » Il ouvra la porte, et attendit que Neil et Ez passent. C’est parti, pensa-t-il.

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