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 Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn

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MessageSujet: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptySam 1 Juin - 22:07


Il faut souffrir pour être libre
Ft. Sibby-Ed

Depuis quelques mois c'était plutôt tendus avec Sibby-Zayn. Depuis que j'avais apprit qu'elle était une hybride, et ce n'était pas nouveau en plus, ça faisait plus de deux ans et elle avait tout gardé pour elle. J'avais remarqué un certain changement à une période qui avait éveillé mes doutes mais avec tout ce qui s'était passé je n'avais pas prit assez de temps et ne m'étais pas assez attardé sur ce léger changement de comportement. Après tout tout le monde change et ça n'aurais put être qu'une simple évolution d'esprit. Mes doutes avaient donc finit par se dissipé doucement et calmement durant ces deux dernières années. Et pourtant... Je ne l'avais pas viré de la troupe cependant je lui avais refusé le poste de stratège. Il ne fallait pas qu'elle croit qu'avoir dit la vérité effacerait le fait qu'elle et attendus aussi longtemps pour le faire. Je n'étais même pas le premier à avoir été au courant et j'avoue que ça m'a un peu vexer. Après tout on était quand même très proche bien que c'était aussi ce qui nous "obligeait" à s'éloigner. Bref c'était compliqué à expliquer. Je n'étais pas d'humeur à blaguer aujourd'hui parce que je savais que cette journée allait être difficile pour nous deux. Je ne lui avais encore rien dit et je l'avais laissé tranquille ces derniers temps mais aujourd'hui il allait falloir s'y mettre. Il était clairement hors de question qu'elle reste sous l'emprise de Klaus. Je n'avais rien de spécial contre les vampire mais lui n'en était plus un de plus s'il s'en prenait à ma troupe il allait avoir de mes nouvelles. Il croyait peut-être qu'il allait tous nous transformer ? Si je devais passer mes journées et mes nuits à les faire se transformer pour ne puis qu'ils soient asservis je le ferais sans une hésitation. Et je sais qu'ils feraient pareil pour moi. On était une meute, et nous avions nous aussi un lien entre nous, lien que je considérais bien plus important que celui avec Klaus. C'était ma famille, elle passerait toujours avant tout, avant Klaus, avant moi. Sibby-Zayn, en plus de faire partie de cette meute s'était aussi faite une place toute particulière dans mon cœur malgré moi. Je l'attendais à l'entrée des ruines Lockwood, il faut dire que cet endroit est bien pratique. Je ne lui avais donc pas dis pourquoi elle devait venir mais peut-être avait elle deviné, après tout elle n'était pas stupide. Je croisais les bras et m’asseyais à moitié sur une des roches plate du mur. J'allais souffrir aussi en la voyant souffrir mais c'était une étape indispensable. Il fallait que je lui fasse faire avant que Klaus ne l'empêche de revenir dans la meute.

© Belzébuth


Dernière édition par Edgar Davidson le Mar 18 Juin - 4:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptyMar 4 Juin - 20:48

C'est la boule au ventre que je me rends aux ruines Lockwood. Avant, j'y allais pour me retrouver, pour y passer du temps seule et me couper du reste du monde. Je restais sous terre des heures et des heures, me rappelant de l'ancien temps, de ma vie de "simple" loup. J'en suis parfois venu à regretter mes transformations mensuelles mais, depuis quelques semaines, c'est une toute autre histoire. Depuis que j'ai annoncé la vérité à Ed' , je vois cet endroit comme un enfer libératoire. C'est étrange mais, j'ai fini par détester ces ruines autant que je déteste Klaus. C'est comme si elle me poussaient à bout, comme si elles étaient la représentation même de ce que je veux fuir. Pourtant, c'est bien vers elles que je me dirige d'un pas nonchalant. Edgar m'y a donné rendez-vous et je sais pertinemment pourquoi. Nous en avons longuement discuté, nous l'avons choisi ensemble, bien que je j'ai pas vraiment eu le choix. Si je tient à ma famille, si je tient à rester parmi eux, je me dois d'arrêter de leur mentir et, c'est ce que j'ai fait en commençant par leur dire la vérité sur ma nouvelle nature. Aujourd'hui, nous passons à l'étape supérieure.

Je descends les quelques marches qui mènent au souterrain des ruines et cherche mon alpha des yeux ; le trouve en plein milieu de la "pièce". Sans un mot, je m'approche de lui. Ma boule au ventre ne s'est pas enfuie, elle est toujours là. En plus de sa présence, un petit quelque chose vient me rappeler qu'il n'est pas simplement un frère ; non, il n'est pas comme les autres. J'arrive à sa hauteur et regarde un point invisible devant moi. " Je suis là. " Sans blaaaague ? " Tu m'attends depuis longtemps ? J'ai essayé de faire au plus vite, même si je t'avoue que j'ai failli faire demi-tour plusieurs fois. Je ne dis pas que j'ai changé d'avis, non ; je dis juste que j'ai sacrément la trouille. " C'est tout. " On sera que tous les deux ou est-ce que Nath' se joint à nous ? " Arrête ! Arrête de parler bon sang ! Dés que je suis un minimum stressée, je ne cesse de dire ce qui me passe par la tête. Je tourne enfin mon visage lui lui et souris d'un air tendre et crispé à la fois. " Bonjour toi. " dis-je d'une voix douce. Je fais quelques pas en avant et me retourne vers lui. L'idée d'être enfermée seule avec lui n'est pas si désagréable dans le fond. Je souris d'un air tout spécialement coquin et me mords la lèvre inférieur. Je sais -ou du moins, je pense- que la découverte de ma nouvelle nature a changé son regard vis à vis de moi mais, je veux avant tout détendre atmosphère. Je ne suis pas très convaincante -puisque trop stressée- mais, je n'ai pas non plus besoin de dire quoi que ce soit pour qu'il comprenne ce que je pense. Il me connait, il me connait même très bien.
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MessageSujet: Re: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptyJeu 6 Juin - 17:00


Il faut souffrir pour être libre
Ft. Sibby-Ed

Au bout de quelques minutes à attendre assis sur cette pierre à l'entrée je décide plutôt de rentrer histoire de voir si les barreaux sont toujours bien solide. Hybride ou loup garous, âgé ou pas, à chaque transformation, était très dangereux. C'était bien ça le problème, on ne pouvait pas se contrôler, et personne ne pouvait négocier sa survie contre une galette faite par mère-grand et un petit pot de beurre. C'est pour ça qu'on s’attachait, parce qu'une fois qu'on étais transformé on était un animal sans pitié, un tueur malgré nous. C'était bel et bien une malédiction. Et je sais d'ailleurs parfaitement bien que c'est pour ça que Sibby-Zayn et les autres hybrides étaient fidèles et asservis à Klaus. Parce que maintenant ils se transformaient quand il voulaient et pouvaient donc très bien choisir de ne pas le faire. C'est l'avantage mais l'inconvénient est tellement important que je ne peux pas l'ignorer. Sibby-Zayn, être la marionnette de Klaus, était une idée qui m'était insupportable, tant à moi qu'aux autres de la meute d'ailleurs, et tant qu'à elle bien sûr. Être obligé de faire un truc qu'on ne veux pas faire parce que votre esprit ne peut pas lutter contre. Dans ces moments la c'est au corps qu'il faut s'attaquer et c'est comme ça qu'on arrivera à changer l'esprit. Si se transformer ne devient plus douloureux elle ne sera plus redevable à cet originel et sera de nouveau à part entière dans la meute. Le gros risque était que Klaus apprenne qu'on était en train de l'aider à se libérer puisque s'il lui demandait elle serait contrainte de lui dire. Ce pourquoi ça devenait urgent. A l'instant même je me trouvais même stupide d'avoir attendus aussi longtemps. Quand elle arriva il ne me fallut pas plus d'une seconde pour reconnaitre son odeur, il faut dire que c'était une odeur que je connaissais plus que bien, je vous passerais les détails du comment du pourquoi. Les vampires avait un très bon ouïs et les loups un très bon odorat et pour une fois l'avantage était pour les loups puisque le bruit ne permet pas d'identifier une personne alors que l'odeur est propre à chaque personne et donc reconnaissable facilement. Il m'était rarement arrivé durant ma vie pas mal entamée déjà de demander qui était la. bref tout ça pour en revenir au fait que je savais que Sibby-Zayn était la et qu'elle approchait. Je ne bougeais pas, je l'attendais. Je la vis enfin entrer, tendus visiblement et logiquement, elle s'approche et m'avertis qu'elle est la au cas où je ne l'aurais pas encore remarquer. Ça faisait partis des choses évidente qu'il nous arrivait à tous de dire, je n'étais vraiment le genre de personne à en vouloir à cause de ça ou à répondre méchamment que je l'avais remarqué, et heureusement d'ailleurs. " Tu m'attends depuis longtemps ? J'ai essayé de faire au plus vite, même si je t'avoue que j'ai failli faire demi-tour plusieurs fois. Je ne dis pas que j'ai changé d'avis, non ; je dis juste que j'ai sacrément la trouille. " Son regard était fixé sur un point devant elle, qu'elle est la trouille ça je ne pouvais que le constater, surtout que ça devait faire un moment qu'elle ne s'était pas transformée, je doute même qu'elle l'ai fais une fois depuis sa métamorphose en hybride. "Ça doit faire dans les alentours de dix minutes, mais possible que ça soit moi qui soit venus en avance." Ça n'allait pas être agréable et ça pour aucun de nous deux mais c'était malheureusement nécessaire, il n'y avait pas d'autre solution, aucun remède du moins aucun de connus par ceux de notre espèce, pas que je sache, sinon c'est sûrement sans hésiter que je prendrait cette solution la, ça lui éviterait de trop souffrir parce que devoir moi même faire souffrir quelqu'un de ma meute qui plus est quelqu'un qui a une place toute particulière comme celle qu'occupe Sibby, était loin d'être ma tasse de thé. Toute fois je préférais que ça soit moi qui le fasse plutôt que n'importe qui d'autre. " On sera que tous les deux ou est-ce que Nath' se joint à nous ? " Nath' était au courant de ce qu'on allait faire, comme le reste de la troupe d'ailleurs et il était aussi au courant que si j'avais donné rendez-vous à sa "sœur" c'était pour ça, mais je n'avais pas voulut lui imposer ça, pas maintenant, pas la première "séance" qui serait la plus dure. "Seulement toi et moi" la langue devait-être un des muscle que Sibby-Zayn avait déjà particulièrement développé bien avant qu'elle ne connaisse sa vrai nature, je l'avais toujours connus bavarde et je ne m'en plaignais pas d'ailleurs, je préférais largement ça que quelqu'un qui n'a rien à dire. Ce que je savais aussi et qui se confirmait en ce moment état qu'elle parlait encore plus quand elle était stressée, parler à toujours été un moyen de se rassurer. Elle tourna enfin la tête vers moi et je pus enfin croiser son regard et voir son sourire " Bonjour toi. " mes traits de visage qui étaient crispés et fermés par trop de sérieux se relâchèrent et se détendirent. Je souris légèrement "Salut" Je la suis du regard et souris à son petit numéro de charme, je le connais par cœur ce sourire et je sais ce qui se passe habituellement après aussi. Un loup-garou, mis à part les soir de pleine lune reste un homme, et chaque homme à ses faiblesses, il se trouve qu'une des plus grandes que j'ai est rousse. "Je suppose que tes habits ne sont pas élastiques" je ne pense pas que même après deux ans elle est oublié qu'il faille se déshabiller à moins de réduire ses habits en lambeaux. Je sais, elle préfèrerais que je me charge moi même de lui enlever, je ne dirais d'ailleurs pas que moi même ce n'est pas ce que je préfèrerais mais il fallait rester un minimum sérieux, si ça partait en cacahuète il y avait de grande chance qu'on ne fasse pas ce pourquoi on était la, hors c'était trop important. les pirouettes devraient attendre et de toute façon et de toute façon on était plus censé en faire ou du moins très peu, normalement. Je m'approchais d'elle et lui fit un bisou sur la tempe.

© Belzébuth


Dernière édition par Edgar Davidson le Mar 18 Juin - 4:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptyJeu 6 Juin - 23:56

En général, je ne suis pas du genre à passer par quatre chemins mais, si je pouvais prendre un raccourci au hasard pour m'y perdre en cet instant, ce serait génial. Comme je le pensais, Ed' n'en démords pas. Je constate qu'il compte aller au bout de ce qu'on a prévu de faire aujourd'hui et, je pourrais le supplier à quatre pattes ou la bouche en coeur, il ne changera pas d'avis. Quoi que. " Je suppose que tes habits ne sont pas élastiques. " Je ris malgré moi. " Faut voir... " dis-je finalement, toujours d'humeur taquine. A vrai dire, j'essaye de dévier la conversation, de lui faire oublier ce dont et pourquoi on est là mais, lorsqu'il s'approche de moi et m'embrasse la tempe, je laisse tomber mes épaules dans un élan de découragement. Je le suis du regard et avance d'un pas -puis deux- pour rester à la même proximité. " ...mais si tu connais une boutique dans le coin qui vend des tenues adaptées, tient-moi au courant. " Un nouveau rire m'échappe puis, je deviens tout à coup sérieuse. " Même si je m'étais habillée avec un sac à patates, tu sais bien qu'il n'aurait pas tenu face à... enfin, tu m'as comprise. Je n'ai pas oublié comment ça se passe ni la douleur que l'on ressent. Je n'ai absolument rien oublié... " Je baisse les yeux, un peu honteuse de ce que je suis devenue. Je dis ça en espérant lui faire comprendre que je suis et resterais un louve. Mon état d'hybride ne m'a jamais été agréable à vivre et même si je peux dorénavant me transformer quand je veux, je n'oubli pas qui je suis ni d'où je viens. Ma dévotion pour Klaus a toujours été un poids à porter et, s'il me faut souffrir des heures, des jours et des semaines pour m'en voir libérée, je le ferai sans hésiter. Enfin bon, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire hein...

Pour me donner du courage, je me frotte les mains et regarde autour de moi. Cet endroit, je le connais bien, pour ne pas dire par coeur. Je sais que les portes en ferraille de la "cage" ne sont pas fiables par exemple et, qu'il faut les fortifier avec les chaines posées à terre pas très loin de là. Les autres, celles accrochées au mur, ne sont pas toutes jeunes non plus mais, d'après Tyler, elles sont assez solides et plutôt bien attachées aux pierres de ces ruines. Normalement, on aura pas de soucis à se faire de ce côté là, on peut leur faire confiance. Quand à la porte même du souterrain, celle en bois, elle tient aussi si on n'oublie pas de la verrouiller comme il faut de l'extérieur. En y pensant, je repose mon regard sur Edgar. Comment compte-t-il procéder ? " Tu resteras avec moi ? " demande-je d'une petite voix. Je sais que ce sera dangereux pour lui de rester à mes côtés mais, d'un autre côté, je n'ai pas envie qu'il me laisse toute seule. C'est peut-être égoïste mais, je n'y peux rien si sa présence me rassure. Je baisse les yeux lorsqu'il me répond. Je me rends compte que nous y sommes, que nous ne reviendrons pas en arrière et que, dans un sens, c'est le début d'une longue et terrible aventure. Si Klaus vient à l'apprendre, c'est toute la meute qui en prendra pour son grade. Rien que d'y penser, j'en ai mal au ventre mais, ils ont tellement insisté... d'après eux, c'était le seul moyen. Enfin, d'après Ed. Je suis sur que partir de la meute aurait été la solution la plus simple pour tout le monde mais, chez les Davidson, cela ne se fait pas. Chez nous, on se bat bec et ongles pour ses frères et savoir qu'ils sont là pour moi est une des choses qui me motive à faire ce que nous sommes venus faire ici.

Manche après manche, j'enlève ma veste et la tends à mon alpha. " Bien... " dis-je en déboutonnant le haut de mon chemisier. " ...on commence par quoi ? " Si quelqu'un rentrait à ce moment là, il y aurait de quoi se poser des questions mais, cela ne me passe même pas par l'esprit. Je finis le déboutement de mon haut, l'enlève et le tends également. " Oui parce que... " J'attaque les boutons de mon jean tout en enlevant mes ballerines directement avec mes pieds. " ...ce n'est pas tout mais, si tu ne me donnes aucune instruction... " Je le fais descendre et bloque le tout avec mes pieds, juste avant de me libérer du pantalon en question. "...j'improviserai. " Je lève un sourcil aguicheur et me mords la lèvre à nouveau. En tenue de sport -de chambre- je fais quelques pas pour ramasser mon jean et le tendre à Edgar, qui se retrouve avec toutes mes affaires (ou presque) sur les mains. Je lui adresse un bouille moqueuse ; c'est plus fort que moi. Il a l'air fin comme ça donc, je lui désigne l'un des bancs de pierre derrière lui et fais demi-tour pour m'approcher des chaines les plus proches. Je joue l'indifférente mais, me pavaner devant lui en petite tenue me fait surtout mourir rire. Une fille quasiment nue, un type prêt à lui donner des ordre, des chaines, des cris et cie... manquerait plus que la cravache et les masques érotiques, dis donc. J'espère que personne n'a prévu de faire son footing dans le coin parce qu'on aura du mal à expliquer ce qui se passe ici. Autant du point de vu réel qu'imaginaire et... je le voyais venir à dix kilomètres : je suis prise d'un fou-rire nerveux.
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MessageSujet: Re: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptyMar 11 Juin - 13:37


Il faut souffrir pour être libre
Ft. Sibby-Ed

" Faut voir... " Si on pouvait commencer dans la bonne humeur ça nous évitera peut-être d'être de trop mauvaise humeur après ça parce qu'autant dire que ça n'allait pas être une partie de plaisir, loin de là. Et même d'ailleurs bien loin des parties de plaisir que j'avais pu avoir avec Sibby-Zayn. Je m'approchais d'elle pour lui embrasser la tempe ce qui eut dont de la démoraliser, ce n'était pourtant pas le but. Mais je n'ai aucun mal à m'imaginer à quel point ça doit être dur de se motiver pour ça, seulement comme je n'arrêtais pas de le dire il le faut, elle le sait aussi bien que moi. " ...mais si tu connais une boutique dans le coin qui vend des tenues adaptées, tient-moi au courant. " Je ris légèrement "Je pourrai toujours contacter Hulk pour me renseigner" Alias le seul type dont les habits s'élargissaient en même temps que lui sans se déformer et qui reprenaient taille normal lorsqu'il redevenait humain. " Même si je m'étais habillée avec un sac à patates, tu sais bien qu'il n'aurait pas tenu face à... enfin, tu m'as comprise. Je n'ai pas oublié comment ça se passe ni la douleur que l'on ressent. Je n'ai absolument rien oublié... " Je relevais la tête vers elle, elle était redevenue sérieuse tout à coup et elle baissait les yeux. Elle n'avait pas oublié, ça voulait dire ce que ça voulait dire. Elle avait dû comprendre mes doutes, c'est vrai oui j'avais eu peur qu'elle ai oublié. Après tout ça faisait plus de deux ans et j'imagine que pendant tout ce temps elle ne s'était pas transformée, logique d'ailleurs et tant mieux elle avait moins souffert mais en ayant moins souffert pendant deux ans elle allait devoir plus souffrir aujourd'hui. Les transformations se font moins longues avec le temps et je ne pense pas me tromper en disant que je souffre moins qu'elle ou du moins moins longtemps lorsque ça arrive. Ça allait prendre du temps et ça n'allait pas être réglé en un jour mais on prendrait le temps qu'il faudrait et au fur et à mesure ça sera plus supportable. "Toute ta meute te soutient Sibby, quand ça sera finit tu ne souffriras plus, ni en te transformant ni en obéissant à Klaus" Rien que le fais de prononcer son nom m'agaçait au plus haut point. Comment quelqu'un pouvait avoir si peu de pitié ? On aurait pu croire qu'en ayant un part de loup en lui il deviendrait un minimum solidaire mais il semblerait que ça n'est absolument rien changer à sa personnalité, ce caractère que tout le monde lui connait. Je la regarde analyser toute la pièce et croise les bras, je préfère quand même attendre qu'elle me dise quand elle sera prête. " Tu resteras avec moi ? " Si je n'étais pas là est ce qu'elle continuerait à se transformer après la première fois ? Sans personne pour la motiver ? Non il était hors de question que je parte. "Même en loup tu ne feras pas de mal à un autre loup qui est de ta famille. Je ne vais pas t'abandonner et te laisser faire tout le travail toute seule." Et je savais aussi que ça la rassurerait. Bon on y était presque, elle commençait à se déshabiller tout en parlant, ce qui devait l'aider un peu à décompresser. " ...on commence par quoi ? " Et bien par s'attacher ça serait déjà pas m... Je sens que je vais finir en porte manteau moi. " ...ce n'est pas tout mais, si tu ne me donnes aucune instruction... " J'étais à la fois le mieux placé dans la meute pour l'aider et à la fois le moins bien, juste pour le fait de devoir la regarder se déshabiller tout en sachant qu'elle m'attire au plus haut point. "...j'improviserai. " je relevais la tête pour regarder son visage et pour retrouver le petit sourire aguicheur que je commençais à connaitre. Quand je disais que j'allais finir en porte manteau, je n'avais plus qu'à étendre les bras, quoi que ça ferait sèche-linge vivant la, ou épouvantail sur on me rajoutait un chapeau de paille. "Hey, on ne se moque pas !" je faisais semblant d'être sérieux mais pour le coup je ne devais pas être crédible du tout. Je posais donc ses vêtements sur le banc de pierre qu'elle m'avait désigné du regard avant de sortir une bouteille de mon sac et de la rejoindre prêt de chaines alors que... Alors qu'elle rit ? Mon esprit plutôt préoccupé en ce moment n'avait pas du tout pensé au côté érotique de cette scène voilà pourquoi je ne comprenais rien du tout. Sur le coup je me suis même demander si un de ses vêtements n'était pas resté accroché à moi sans que je ne le remarque et j'ai donc regardé partout sur moi mais non rien. Je me laissais tomber assis sur le sol, de toute façon elle allait devoir se baisser aussi pour s’attacher, comme ça j'étais déjà à la bonne hauteur. Je ne savais toujours pas ce qui pouvait bien la faire rire. "Aaah miséricorde qu'est-ce que j'ai fait encore" Je posais la bouteille d'aconit à côté de moi. J'espère qu'elle allait me dire au moins ce qui lui arrivait parce que de nature curieuse la question risquait de me trotter dans la tête encore longtemps sinon.

© Belzébuth


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MessageSujet: Re: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptyMar 11 Juin - 22:11

Je me racle la gorge avant de répondre. " Nan rien, tu n'as rien fait. " Puis laisse suspendre un petit silence. " Pas encore. " Mais l'humeur n'y est plus et ma demi-blague tombe à plat comme une crêpe mal lancée en l'air. Tant pis. J'hausse les épaules et tourne le dos à Ed' pour me diriger vers les grosses chaînes présentes sur le mur. C'est avec ces mêmes chaînes que Tyler s’enchaînait tous les soirs de pleine lune, avant qu'il ne devienne un hybride lui aussi. Oui, c'est lui même qui me l'a dit, la dernière fois que nous nous sommes croisés. J'étais venue ici comme beaucoup d'autres fois et, à ma grande surprise, il m'a suivi et pris en flagrant délit de nostalgie. Cet endroit m'a toujours rappelé mon ancienne vie de louve et, j'y venais souvent... avant que mon alph' ne décide de le choisir pour me libérer et torturer par la même occasion. En soit, c'est comme si la boucle se bouclait cela dit ou, du moins, symboliquement. L'endroit qui me rappelle mon ancienne vie est le même qui m'aidera à la retrouver. Je ne pourrais jamais redevenir une simple louve mais, au moins, je retrouverais ma liberté et ma vraie place parmi les miens.

Je reviens vers Edgar, les chaînes entre les mains. Le bruit que leur traîne engendre en raclant le sol est carrément morbide mais, je tâche de garder un sourire sur le visage. Un sourire crispé certes, mais, sourire tout de même. Mon alpha est déjà installé par terre et m'attend mais, à le regarder comme ça, je sens surtout la curiosité qui le bouillonne de l'intérieur. Evidemment, j'ai remarqué la bouteille qu'il tient mais, je fais comme si je ne l'avais pas vu et finis par rire à nouveau. " Désolé mais... " Entre mes mains, je lui désigne les menottes en bout de chaîne. " ...ils n'avaient plus le modèle avec des plumes ou de la moumoute en magasin. Ça ira quand même ? " Très sérieuse, je fais mine d'attendre une réponse avant de m'accroupir devant lui pour être à sa hauteur. Je lui fais un signe de tête voulant dire laisse tomber... et pose les deux extrémités de la chaîne de chaque côté de mon corps. Je cache mon stress et mon angoisse derrière un humour de pacotille mais, ça, Edgar le sait déjà. Je m'assois en face de lui, à seulement quelques centimètres et baisse les yeux vers mes pieds. Assise en lotus, je joue nerveusement avec mes mains. " Cela fait longtemps Ed', beaucoup trop. " Pour la première fois depuis mon arrivée, je suis extrêmement sérieuse et cela se sens au ton de ma voix. " Je ne t'aurais certainement pas attaqué avant mais... comment être surs que je ne le ferais pas aujourd'hui hein ? Comment peux-tu être sur que je ne te sauterais pas dessus sans réfléchir ? " Il n'en sait rien, tout comme moi. Je sais qu'il ne connait pas d'avance la réponse à mes questions et, pourtant, j'ai levé mes yeux de gamine effrayée vers lui, attendant désespérément qu'il me dise quelque chose. " J'ai l'impression de revivre ma première transformation mais, cette fois, je sais à quoi m'attendre. " Je rebaisse les yeux, honteuse. " Et tu ne peux pas savoir à quel point j'ai peur. " Et comme pour annuler ce que je viens de dire, j'attrape les deux extrémités de "ma" chaîne et ouvre l'une des deux menottes pour me la mettre autour du poignet droit. " La clef est cachée au dessus de l'encadrement de la porte. Tu peux... " ...aller la chercher ? lui demande-je du regard, mi voilé par des larmes que je refuse de laisser couler. Il est HORS DE QUESTION que je me laisse abattre par ma peur. Non, rien ne me fera revenir en arrière. " En passant, apporte l'autre chaîne. " Celle qui viendra attacher mes pieds.


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MessageSujet: Re: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptyMar 18 Juin - 18:29


Il faut souffrir pour être libre
Ft. Sibby-Ed

" Nan rien, tu n'as rien fait. " Ah peut-être que ce n'était pas moi finalement qui la faisait rire " Pas encore. " Ou peut-être que si. Je n'avais pas compris ce à quoi elle pensait ayant l'esprit un peu trop focalisé sur ce que l'ont devait faire mai si j'avais su j'aurais bien rit. Elle partie chercher les chaines qu'elle traina jusqu'à moi qui était déjà assis au sol. Ça lui donnerait presque une allure de fantôme.Je levais la tête vers elle, j'avais faillit oublier qu'elle était en sous-vêtement mais avec cette vue la je ne pouvais pas passer à côté. Un léger sourire s'afficha sur mes lèvres. Elle était quand même particulièrement attirante mine de rien, ce n'était pas pour rien que j'avais couché plusieurs fois avec elle. Je craquais, quelle faiblesse ça je ne vous le fait pas dire. Et puis ce n'est pas comme si ça n'était qu'un plan cul. Non seulement elle faisait partie de la meute, ce qui signifiait qu'elle comptait énormément à mes yeux comme les autres mais en plus... Je m'étais vraiment attaché sentimentalement. Sûrement trop, elle est jeune, je ne le suis plus tant que ça mais impossible de résister face à de tel sentiments. Des sentiments comme la jalousie car évidemment, je pense qu'il est inutile de vous dire qu'à chaque fois qu'un homme s’approchait trop d'elle pour des raisons peu catholiques je bouillonnais intérieurement. Mais je ne disais rien, je me contenais. De toute façon moi aussi je flirtais un peu par ci par là, après tout j'étais un homme et puis nous n'étions pas en couple. Je me demandais bien ce que ça pouvais lui faire elle quand je  passais du bon temps avec d'autres. Après aucun de nous ne s'amusait à faire des scènes et quand on était dans l'intimité on ne parlait pas vraiment de ça. Je revins à la réalités quand Sibby reprit la parole. Est ce que j'avais fixé sa poitrine pendant tout ce temps ? Aucune idée mais la question était plutôt de savoir si elle l'avait remarqué puisque étant dans mes pensées je ne devais pas avoir été très discret. Elle attira mon regard sur les menottes au bout des chaînes. " ...ils n'avaient plus le modèle avec des plumes ou de la moumoute en magasin. Ça ira quand même ? " Je ris venant enfin de comprendre ce qui la faisait rire depuis tout à l'heure. C'est vrai que maintenant que j'y pensais la situation dans laquelle nous étions était très... Érotique et pouvait facilement prêter à confusion. Ça donnait une touche amusante à cette scène pourtant loin de l'être. "C'est pas grave on se débrouillera très bien sans" Malgré son humour encore présent Sibby était toujours nerveuse. Je n'aurais jamais voulut avoir à faire ça avec qui que ce soit. Je ne vais pas recommencer à détailler ma haine envers Klaus je n'en finirais pas. Alors qu'elle s'assoit je laisse basculer ma tête en arrière histoire de m'étirer un peu le cou, et ferme les yeux quelques secondes. Il faisait chaud et la voir si peu habillé n'aidait pas vraiment. Cela fait longtemps Ed', beaucoup trop. Je gardais les yeux fermé un instant. C'était bien vrai et pourtant... J’allais devoir provoquer sa transformation. J'espère juste qu'il n'en faudra pas beaucoup. Je redresse enfin la tête pour la regarder. " Je ne t'aurais certainement pas attaqué avant mais... comment être surs que je ne le ferais pas aujourd'hui hein ? Comment peux-tu être sur que je ne te sauterais pas dessus sans réfléchir ? " J'étais convaincus qu'elle ne le ferait pas seulement elle n'avait pas tous, après tout ce temps comment pouvais je être sûr et surtout, comment pouvais je être sûr que Klaus ne lui ai pas donné l'ordre de le faire si je venais à l'obliger à se transformer ? "Je me mettrais dans la cage dans ce cas." Si elle était encore solide, je pense que oui. Ces chaînes de lui permettront pas de l'attendre normalement de toute façon. " J'ai l'impression de revivre ma première transformation mais, cette fois, je sais à quoi m'attendre. "La première transformation c'est clairement la pire, celle où l'on souffre le plus. Est ce que le fais qu'elle n'y soit plus habituée va la faire souffrir de nouveau autant ? Ça je n'en savais rien, c'était la première fois que je me trouvais face à un tel cas et je n'étais pas omniscient. " Et tu ne peux pas savoir à quel point j'ai peur. " Sans me laisser vraiment le temps de répondre elle enchaine en se mettant une des menottes en en m'indiquant l'endroit où se trouvait les clés. Elle ne finis pas sa phrase et ce n'était pas dur de deviner la suite mais je me demandais si ce n'était pas plutôt parce qu'elle n'arrivait pas à parler. Elle avait vraiment réellement peur et ça se voyait, à son expression et à ses yeux. La voir comme ça... Ça me fendait le cœur. "J'ai parfois vraiment l'impression d'être un monstre..." Je baissais un instant la tête puis reposais mon regard dans le sien. Je n'aimais pas me montrer comme ça, j'avais quand même ma fierté mais j'étais dans un moment où elle n'avait pas sa place, où il fallait la mettre de côté. Je pouvais voir mon reflet à la perfection dans ses yeux tellement ils étaient humides. Mais elle ne pleurait pas, elle restait forte. Elle était admirable, elle était bien restée une louve. Je penchais la tête sur le côté en la regardant "C'est l'histoire de quelques jours et après c'est finit, plus de douleur" Je ne faisais que répéter ce qu'elle savait déjà c'est vrai. Espérant que ça l'encouragerait un peu plus j'approchais mon visage du sien pour déposer délicatement un baisé au coin de ses lèvres. Je savais qu'elle y arriverait, j'en étais certain. Je me levai enfin pour aller chercher ces clés et revint également avec la chaîne qu'elle me demanda en chemin.

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MessageSujet: Re: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptyJeu 20 Juin - 17:56


" J'ai parfois vraiment l'impression d'être un monstre... " " Ne dis pas de conneries, tu n'as absolument rien à te reprocher. " J'aimerais pouvoir le prendre dans mes bras, lui dire que tout va bien, qu'il n'a rien fait de mal mais... je ne bouge pas. Je le fixe intensément, admirant son courage. Oui, parce qu'il en faut du courage pour encaisser tout ce qu'il encaisse. Bartha ne s'est pas trompée sur lui. Il a les épaules assez larges pour supporter nos caractères à tous et le tempérament idéal pour tous nous cadrer. Dans la meute, il est notre repère, notre leader. Il a beau le nier, il est parfait pour ce rôle. " C'est l'histoire de quelques jours et après c'est finit, plus de douleur. " Je lui souris tristement. Je n'en crois pas un mot mais, pour le rassurer un peu, je fais mine de le croire. Je sais que cela ne prendra pas QUE quelques jours. Je dirais des semaines plutôt puis, même après ça, la douleur sera toujours présente. Je m'y serais peut-être habituée mais, les transformations ne cesseront jamais de me faire du mal entant que tel. Oui, je sais que cela ne sera pas facile mais, je fais semblant de croire Edgar, je fais semblant d'être plus forte que je ne le suis. J'ai toujours eu tendance à me sous-estimer mais, pour le coup, je me demande vraiment si nous arriverons au bout de ce que nous entreprenons. Tant pis. Maintenant que nous y sommes, nous n'allons pas reculer.

Il revient vers moi avec les dernières chaînes et je lui tends mes pieds. L'humour que j'arborais en arrivant s'est caché je ne sais où. Je suis tendue comme un string, c'est le cas de le dire... Une fois mes quatre membres enchaînés, je me mets en position. Devant moi, à quelques centimètres, la bouteille qu'Edgar avait déposé à terre me nargue. Je sais ce qu'elle contient et, je sais aussi ce que je vais devoir faire avec : l'avaler. Rien que d'y penser, j'ai la gorge en feu. Imaginez-vous boire de l'acide pur d'une seule traite... voilà ce que l'aconit nous fait. " Aller... " dis-je pour moi même. " ...c'est parti. " Je ferme les yeux -comme si cela pouvait m'aider- et prends la bouteille avant de la déboucher et l'avaler cul sec - enfin presque. La première gorgée m'arrache un cri de douleur tellement intense que j'ai l'impression de mourir par immolation. Je crache, je tousse, je re-cri mais rien y fait, j'ai mal. Je tiens la bouteille toujours aussi fermement dans mes mains mais, lorsque mes yeux se re-ouvrent, je les voient trembler comme des feuilles. A moins que ce ne soit les larmes qui me brouillent la vue. La douleur était telle que je n'ai pas pu les empêcher de couleur. Tant pis. Je balaie l'air avec ma main libre, cherchant du réconfort auprès d'Edgar. Nous ne sommes qu'au début, je ne me suis même pas encore transformée une seule fois que j'ai besoin de le sentir près de moi. Comme une enfant, je cherche à ce qu'on vienne me consoler et me dire que tout se passera bien et, cela, malgré le fait que je sache que c'est faux. M'en fou ! Je veux qu'il me mente, qu'il me tienne dans ses bras et me dise que tout va bien. Fixant la bouteille dans mon autre main, j'hésite à reprendre une gorgée.  
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MessageSujet: Re: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptyLun 24 Juin - 15:28


Il faut souffrir pour être libre
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" Ne dis pas de conneries, tu n'as absolument rien à te reprocher. " "Si ce n'est que je ne t'ai pas assez surveillé, que tu es devenue une hybride et que je ne m'en suis pas rendus compte assez tôt." D'ailleurs maintenant j'allais les surveiller de très prêt les trois autres gaillards, ou gaillarde pour Elise-Beth. Hors de question que ça n'arrive à quelqu'un d'autre et que je doive recommencer ce que je m'apprête à faire subir à Sibby-Zayn. Klaus n'aurait pas toute la meute. Mais si je devais le faire avec chacun d'entre eux je le ferais sans hésiter, quand à moi... Je préfèrerais clairement mourir que d'être au service de cet homme, enfin homme... Hybride prétentieux, hautain, impulsif, possessif et si peux évolué mentalement pour faire ce qu'il fait. Je l'adore vous devez l'avoir comprit depuis le temps. bref revenons en à nos moutons, j'essayais de la rassurer du mieux que je pouvais mais ça ne sonnait pas vraiment juste. C'est vrai il faudrait du temps et si on voulait que ça se finisse rapidement il fallait le faire constamment, en réduisant le plus possible le temps entre deux métamorphoses. ce qui lui ferait sûrement passer les journées les plus horrible de sa vie. Je soupirais. J'avais entendus des choses sur une grotte concernant les loups-garous, mais n'étant sûr de rien je ne préférais pas encore en parler à Sibby. Si tout ça ne s'avérait être que des histoires inventées que certains ce sont amusé à ébruiter pour occuper leur soirée je préférais être le seul à être déçu. Je dis ça mais peut-être que d'autre membre de la meute en avait entendus parler après tout. Tout ce qu'ils apprenaient ne sortait pas de ma bouche et heureusement d'ailleurs.

Je finis finalement par aller lui chercher les chaînes qui vont lui servir ben à s'attacher hein. Faut bien, ça évitera qu'elle sorte d'ici et aussi qu'elle ne m'arrache les membres puisque comme elle l'avait souligné, depuis le temps elle ne pouvait pas savoir comment elle allait se comporter une fois louve. Suivant le regard de Sibby je tombe sur la bouteille d'aconit que je n'ai pas encore osé lui tendre. La veine de vénus pour loup... Elle attrapa la bouteille et se força à boire, en criant de douleur, en pleurant, elle brûlait intérieurement et moi je fermais les yeux quelques secondes avant de les rouvrir. La voir comme ça était insupportable. Je la vois qui me cherche désespérément de la main et m'empresse d'aller la prendre dans mes bras en la serrant contre moi. Calant ma tête sur son épaule je lui caresse doucement le dos puis une de mes mains descend pour attraper un morceau de bois se trouvant non loin derrière elle. Ça ne lui ferait pas aussi mal qu'à un vampire, le but n'était pas de lui faire mal mais de jouer sur l'effet de surprise, la faire réagir. Nous avions des réflexe de loups et ce genre de choses étaient ce qui pouvait énerver facilement. C'était comme ça que ça commençait, les pupilles de ses yeux allaient normalement s'ambrer et peut-être sortirait-elle les crocs, je ne pouvais rien prédit. Ensuite il faudrait sûrement provoquer la suite de la transformation. "Ca va aller okay ? Je crois en toi, je suis sûr que tu y arrivera." Je continuais à lui caresser le dos d'une main. Je pris mon inspiration calmement avant de planter énergiquement le morceau de bois à côté de sa colonne vertébrale. Il y avait des chances pour que je me retrouve projeté contre une des paroies mais ça ça n'était qu'un détail eu important.

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MessageSujet: Re: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptyLun 24 Juin - 18:40


Victime de crampes d'estomac, de brûlure à la gorge et de picotements aux niveaux des yeux, je crache mes poumons à force de tousser. J'ai mal, j'essayer d'expulser la boule qui me consume de l'intérieur mais, c'est peine perdue. Je sens l'aconit faire des ravages dans mon ventre et, impuissance face à la douleur, je m’énerve toute seule de ne pouvoir rien faire pour aller mieux. Je cherche du réconfort près d'Edgar mais, dés qu'il m'approche pour me tenir dans ses bras, je veux aussitôt qu'il me lâche. Je cris de douleur, pour lui dire faire comprendre aussi qu'il faut qu'il s'en aille mais, il continue de me masser doucement le dos en me disant  que " Ca va aller okay ? Je crois en toi, je suis sûr que tu y arrivera. " Non je n'y arriverai pas ! J'ai mal cela ne se voit pas ? Je souffle par à coûts, essaye de me relever, ressouffle un autre coup lorsqu'une douleur encore plus intense que la précédente vient traverser mon buste de part en part. Par pur réflexe, je me retourne et envois valser mon alpha à l'autre bout de la pièce. Mon statut d'hybride fait que j'ai plus de force que lui et, dans mon état, je ne m'en rends pas compte. Je ne me rends compte de rien, si ce n'est de ma douleur. Un bout de bois -sorti de nul part- est planté dans mon corps et me dérange. Normal me direz vous. Je tire dessus sans réfléchir, ni à ce que je fais, ni au mal que cela va me faire et, aussitôt, je me mets à crier de nouveau. Le bois m'arrache ma peau en s'extirpant de mon corps ; je l'envoi se fracasser contre le mur derrière Edgar, qui s'est relevé entre temps. A quatre pattes, je le fusille du regard. C'est lui, c'est forcément lui. Il n'y a personne d'autre ici, c'est donc lui qui m'a planté ça sans prévenir. D'instinct, j'essaye de me relever pour aller lui planter mon poing dans la figure mais, debout, mes chaînes m'empêchent de l'approcher. Mes yeux sont devenus deux véritables pierres d'ambre et mes crocs sont entièrement sortis. Je grogne sans même m'en rendre compte mais, très vite, le bruit qui nous entoure -bien qu'il y ai un silence de mort- me rend complètement chèvre. Je me tiens la tête, tombe à genoux. J'ai mal, encore et toujours. Mes bras commencent brusquement à se tordre, mes jambes également. Ça commence...

Ou pas. Deux secondes après que mes membres aient craqué, ils se remettent en place. Je suis recroquevillée par terre, tel un foetus. J'ai mal partout et respire très mal. A vrair dire, le simple fait que l'air passe dans ma gorge me fait mal. Ma vue est encore troublée mais, mon regard est redevenu normal. J'ai l'impression d'avoir couru un marathon mais, au fond, il ne s'est absolument rien passé. La transformation n'a pas eu lieu, ce qui veut dire que la première tentative a échoué. A bout de forces, je reste là, immobile au beau milieu de la pièce. J'ai honte, terriblement honte. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais, je me sens vraiment mal. Comme je le pensais, j'ai tenté d'attaquer Edgar et rien que pour ça, j'évite de chercher sa présence. Je m'en veux de m'en être pris à lui ou, du moins, d'avoir essayé de le faire. Au moins, nous sommes fixés : je ne serais pas une louve docile lorsque je serai véritablement transformée. Dire que tout ce mal ne nous a avancé à rien... je vais devoir en supporter bien plus pour pouvoir me libérer de Klaus, c'est certain. Repliée sur moi même, j'entends les pas de mon alpha se rapprocher donc, inconsciemment, je ferme les yeux pour ne pas avoir à le regarder en face.  
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MessageSujet: Re: Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn   Il faut souffrir pour être libre / Sibby-Zayn EmptySam 29 Juin - 2:29


Il faut souffrir pour être libre
Ft. Sibby-Ed

Si j'avais un originel sous la main pour lui demander de se transformer en l'hypnotisant ça m'éviterais d'avoir à la torturer autant mais malheureusement je n'en avais pas. Je ne les connaissais d'ailleurs pas plus que ça mis à part Klaus. Je savais à quel point Sibby souffrait en ce moment, je ne pouvait pas repousser éternellement le moment où on commencerait, mieux valait-il que ça soit finit au plus tôt. C'est alors qu'elle était dans mes bras et que j'essayais tant bien que mal de la réconforter que je plantai un morceau de bois à travers son buste. Elle poussa un cris de douleur et me propulsa à l'autre bout d'une facilité et d'une force déconcertante. Je sentis la roche loin d'être lisse claquer brutalement contre mon dos et tomba au sol à moitié sonné. Je mettais ça sur le coup de la surprise et du réflexe. Je me forçai à rouvrir les yeux pour remarquer qu’elle s'enlevai le morceau de bois ce qui lui arracha un nouveau cris de douleur. Je me levais juste à temps pour ne pas me recevoir le bout de bois en question en pleine figure. La douleur de mon dos m'arracha une grimace mais cicatrisant vite tout ce remit en place assez facilement. Quand à elle elle est à quatre pattes et me fusille de son regard de loup avant de se redresser pour tenter de me sauté dessus. J'eu un léger mouvement de recule. Elle n'avait presque plus rien d'une louve et j'en était attristé mais ça me donnait aussi envie de persévérer. En effet les loups même transformés reconnaissent les leur et il semblerait que la elle est plus envie de me déchiqueter que de me faire un câlin.

je fus soulager en un sens de la voir se tordre comme ça, signifiant qu'elle se transformait. Au moins je n'avais pas fais ça pour rien et elle n'avait pas subit ça pour rien... J'avais pensé trop vite...La transformation n'arrive pas à bout, en réalité elle n'arrive même pas à la moitié et Sibby se retrouve de nouveau humaine, recroquevillée sur elle même, haletante et mal en point. Je m'approchais de nouveau d'elle sachant que je ne risquais plus grand chose et m’accroupis juste à côté. Elle avait les yeux fermés, fuyait-elle mon regard ? La connaissant elle devait s'en vouloir terriblement mais elle n'y était pour rien, strictement pour rien, elle ne pouvait pas contrôler ça. je passe un bras sous elle pour la soulever quelque peu afin de la prendre contre moi tendis que je posais mes fesses au sol. Décidément ça allait être encore plus dur que je ne le pensais. Je n'allais pas lui refaire le coup du morceau de bois, pas de fois de suite et puis de toute façon je n'en avais pas sous la main la. Elle était brûlante. Comment est ce que vous voulez que je la torture ? Je ne suis pas quelqu'un de violent à la base, je n'ai jamais trouvé que c'était la solution à tout mais la c'était bel et bien la solution et je devais le faire sur la personne qui m'était le plus cher. C'était aussi une torture, une torture psychologique. "Tu es prête à continuer ?" Je ne sais même pas si je l'étais moi même mais si elle me disait oui je ne me défilerai pas. Je n'étais déjà pas un Alpha exemplaire alors je voulais au moins être à la hauteur de cette tâche. Je me demande parfois vraiment si Bartha avait les yeux en face des trous quand elle m'a enquiquiner pour que je prenne ce rôle.

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